
- 336 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Croyance
À propos de ce livre
« La croyance, cette "certitude sans preuve", pouvons-nous l'approcher, la connaître ? Qu'est-elle exactement ? Une rébellion individuelle, ou au contraire un ralliement à un groupe, à une secte ? Un réconfort ou une aberration ? Alors que nous pensions, depuis le siècle dit "des Lumières", aller vers plus de clarté, plus de maîtrise sur le monde et sur nous-mêmes, nous voyons que la croyance a marché près de nous au même pas que la connaissance, et que l'obscurité nous accompagne toujours, avec son cortège de rage et de sang. Nous voyons qu'une vieille alliance, que nous espérions dissipée, s'est renouée entre la violence et la foi. Pouvons-nous, le temps d'un livre, nous arrêter au bord du chemin, réfléchir ensemble, rappeler certains épisodes de notre passé et nous demander s'il nous reste une chance, un jour, d'éteindre, ou d'adoucir, ce feu ancien qui nous déchire encore ? » J.-C. Carrière. Jean-Claude Carrière est scénariste, dramaturge et écrivain. Il est l'auteur de grands succès comme Einstein, s'il vous plaît, Fragilité, Tous en scène et L'Argent.
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Informations
Avant nous, le déluge
Un écrivain français contemporain, que j’ai rencontré à plusieurs reprises, est un catholique intégriste. Pourquoi pas ? Sa croyance personnelle est étroitement liée au dogme romain et ne connaît, depuis l’enfance, aucun fléchissement. Pour lui, la Bible, les Évangiles et les Actes des Apôtres ont dit vrai, de la première à la dernière ligne, et les livres sacrés des autres traditions, de quelque source qu’ils nous viennent, ont été rédigés par des menteurs ou des attardés.
Sur ce point, aucune discussion n’est, avec lui, possible. Quand on lui fait remarquer que le récit du déluge (pour ne prendre que cet exemple) se trouve six ou sept siècles plus tôt dans un grand poème assyrien, L’Épopée de Gilgamesh, il dit avec fermeté : « Non, ce n’est pas vrai. »
Or c’est vrai. Aucun doute ne peut être conservé là-dessus. Les deux textes sont datés, le poème assyrien, retrouvé par des archéologues, a été plusieurs fois traduit et commenté (en France par l’excellent Jean Bottéro), et les textes racontant le déluge, à des siècles de distance, sont identiques, ou presque. Que l’un soit largement antérieur à l’autre est strictement assuré. Prouvé, indiscutable. Il existerait même un récit de déluge plus vieux de plusieurs siècles.
De pareils intégristes, mis devant l’évidence d’un texte largement antérieur, disent : « Oui, Gilgamesh, bien sûr, mais il existait un récit juif du déluge, plus ancien encore, qui a été perdu. » La croyance, une fois de plus, ferme les yeux et les oreilles. Elle tend un voile sombre devant le savoir.
Pour le déluge, et l’arche de Noé, ce n’est d’ailleurs pas le seul problème. En fait, lorsque nous faisons appel à notre très embarrassante « raison » (et à son « murmure tentateur »), ces problèmes, pour le croyant intégriste, sont ici multiples : si j’embarque un couple de lions pour quarante jours – au moins, car je ne sais pas combien de temps ce déluge va durer, un an peut-être –, combien me faut-il de moutons pour les nourrir pendant tout ce temps-là ? Et combien de foin et de luzerne pour nourrir les moutons ? Quelles étaient donc les dimensions de l’arche ? D’autant plus qu’il en va de même pour les tigres, les chacals, les panthères, les hyènes, les loups, les rats, les renards, les putois…
Pour les jaguars ? C’est moins assuré. Noé a-t-il traversé l’Atlantique pour recueillir les animaux d’un continent alors inconnu ? Cela n’est pas dit dans le récit traditionnel. Alors, comment les a-t-il fait venir ? Et les anacondas, et les pumas, et les perroquets ? Et les serpents à sonnette ? Cela ne nous est pas dit non plus. Peut-être l’Amérique a-t-elle été épargnée par le déluge ? Mais pour quelle raison ?
Et les poissons ? Étaient-ils d’eau salée ou d’eau douce ?
Que d’incertitudes.
Pour rester dans cette tradition-là (mais cela vaudrait aussi pour toutes les autres), qu’en serait-il si nous venions à suggérer – ce qui est aujourd’hui admis par les historiens, à la simple étude comparée des textes – que Iahvé n’était, pour les anciens juifs, qu’un dieu parmi d’autres, probablement venu du Sud, qu’il ne s’est jamais affirmé, ni seulement présenté, et cela dans les textes conservés de la Bible elle-même, comme le dieu unique de tous les hommes, qu’il luttait sans cesse contre d’autres dieux (avérés eux aussi en leur temps, efficaces), que le monde n’a peut-être pas été créé par Dieu (« Eloi »), mais par « les dieux » (« Elohim », qui est aussi une forme plurielle), que Moïse et Abraham furent probablement des personnages de fiction et que les illustres royaumes de David et de Salomon, à ce que murmurent les chercheurs spécialisés et pour une fois dégagés de toute influence religieuse ou nationaliste, n’ont probablement jamais rayonné sur les terres de Palestine ?
Toutes ces lentes avancées dans la découverte de notre passé – encore fertile en mille surprises, car ce qui vaut pour la Bible vaut pour tout autre passé – sont le fruit d’un travail obscur, peu connu, peu récompensé. Cette recherche des historiens, des archéologues, des épigraphistes, des paléontologues, est prudente, ordonnée, très lente, scrupuleuse. Pour lutter contre la légende, ou contre les mensonges ethniques et politiques (qui sont vieux comme l’histoire), elle applique une méthode rigoureuse, que d’autres spécialistes, sans répit, sont invités à examiner et à contester. Les résultats en sont constamment vérifiés. Sachant qu’elle met en question, souvent, les certitudes et les prérogatives d’hier et même d’aujourd’hui, sachant qu’elle peut décevoir et désespérer, elle n’affirme rien qu’elle ne puisse certifier.
Elle nous fait entrer peu à peu dans notre connaissance du monde.
Tout le reste est à rejeter
Cependant, le croyant ne veut rien entendre. Il bannit les historiens et tous les autres chercheurs. Il s’obstine à nier l’évidence, à repousser de toutes ses forces cette tentative sérieuse de connaissance de notre passé, c’est-à-dire de notre matière. Il n’est ni idiot ni ignorant, loin de là. Il est même, comme beaucoup d’ignorants, très instruit. Il sait à peu près tout sur rien. Mais il ne peut pas renoncer à la moindre parcelle de sa croyance. Sous aucun prétexte. Ce serait renoncer à lui-même, à sa personne même, à ce nous appelons, d’un mot piégé, son identité. Sa croyance, inculquée sans doute dès l’enfance par les vertus du catéchisme qui fut placé près de son berceau, est devenue partie inséparable de son être. Autant parler à un rocher.
Non seulement le croyant refuse souvent, malgré l’évidence, l’idée même d’évolution du monde et des espèces vivantes (comme les créationnistes, encore eux, qui voudraient faire « corriger », c’est-à-dire fausser, l’enseignement de l’histoire ancienne dans les écoles publiques américaines), mais il rejette sèchement toute idée d’une évolution de la pensée, du savoir, de l’étude, de notre rapport au réel. Tout a été fixé une fois pour toutes, aussi bien dans les choses, dans le vivant, que dans la connaissance que nous en avons.
Les techniques nouvelles sont aussi suspectes que les connaissances nouvelles. Tout, ici, est à rejeter. Dans un monde changeant, seuls les dogmes demeurent fixes.
Toutes les croyances, religieuses ou autres, reposent sur l’affirmation que la « nature » et plus spécialement l’homme ont été créés, façonnés, ex nihilo. Il faut au départ une décision de création du monde et de l’homme dans une intention précise, selon un plan bien défini. Une création et un créateur. L’idée que nous sommes le fruit d’un très long travail des choses, d’un travail aveugle, qui s’est étendu sur des centaines de millions d’années, nous est interdite. Notre vie est trop brève, et notre esprit trop pressé, pour que nous puissions imaginer, et accepter, d’aussi longues périodes. Pour des mortels, le temps est impensable.
Si donc nous avons été créés, et créés tels que nous sommes, comment donc se fait-il que ces croyances, souvent anciennes et solidement établies, soutenues par des mythes constamment répétés, aient dû subir, ici et là, des accrocs, des corrections (Jésus par rapport à la tradition juive, par exemple, et d’autres après lui), nous pourrions presque dire des amendements ? Comment la vérité première peut-elle être interprétée différemment, modifiée, retraduite, soumise à une nouvelle écriture ? D’où vient ce besoin enfantin, si souvent burlesque, d’introduire à toute force, dans la composition et l’histoire du monde – si difficiles à pénétrer, aujourd’hui comme hier –, des éléments magiques, enfouis, qui ne seraient révélés qu’à une maigre poignée d’individus ?
Pour un esprit sans religion, comme le mien, ce fouillis de subterfuges, d’aménagements au dessein originel, et à la rédaction première, ces « lectures » toujours nouvelles sont très exactement la preuve que tout n’est que rêveries et élucubrations, d’abord instinctives puis calculées, qui ne nous éclairent en rien et exigent des recherches de plus en plus pointues dans la très longue histoire du « travail du hasard ».
Aux ordres des spectres
Autre voisinage étonnant : la croyance, qui est par définition immatérielle, et qui se passe très facilement de preuves, prétend cependant régir notre vie matérielle, quotidienne, notre vie réelle. Nous allons jusqu’à revendiquer d’être dirigés, dans nos gestes de tous les jours, par des apparitions, par des visions, des spectres. L’invisible nous mène par un anneau passé dans notre nez.
Hamlet le dit à merveille, après que l’ombre de son père lui a parlé :
De la table de ma mémoire, j’effacerai
tous les souvenirs ordinaires,
tous les dictons, toutes les formes,
toutes les impressions du passé
qu’attentive, jadis, ma jeunesse y avait copiées.
Ton commandement seul vivra
dans le livre, dans le volume de mon cerveau,
pur de toute matière vulgaire.
Adieu le souvenir, adieu l’éducation, adieu toute « forme » que des professeurs dévoués s’efforçaient d’imposer à mon jeune esprit et que, docile, je copiais dans mes cahiers d’école. Une vision suffit à dissiper celui que je me préparais à être.
L’immatériel l’emporte. Le « commandement » de l’ombre a tout écrasé.
Il est vrai que Hamlet est assez sensible, et perplexe, et intelligent, pour ne pas s’en tenir là. La première émotion passée, et même si l’apparition du spectre de son père lui semble indubitable, il sera repris par ses doutes, par ses atermoiements.
Il dira même, dans un illustre monologue, que « la conscience, de nous tous, fait des lâches », et que « la chaude couleur de la résolution se dilue dans la teinte pâle de la pensée ».
C’est ainsi, nos ardeurs initiales pâlissent. Quelquefois même, mises à la rude épreuve de notre pensée, de notre conscience, elles s’effacent, elles s’éteignent. La réflexion, parfois, souvent même, annihile l’action. Et Hamlet se demandera – jusqu’à sa mort – non plus que penser, mais que faire.
Car le fait est là. Non seulement nos croyances nous disent ce que nous devons penser – de l’origine des choses et de la vie, de l’histoire, de la mort, des autres mondes, de la descente de la vérité sur la terre –, mais elles dirigent aussi nos actions, dans notre court passage avant l’apothéose. Elles accumulent les obligations et les interdits. Comme nous l’avons remarqué au passage, à propos des États-Unis, elles s’immiscent, par le moyen des lois, jusque dans les moments les plus intimes de nos existences de chaque jour. Elles imposent une morale, une conduite.
Ce que les philosophes et les législateurs ont eu tant de peine à mettre en place – nos règles de vie –, les croyances les édictent avec une précision arbitraire, et presque maniaque, qui ne se réclame que de ses propres principes. C’est une morale qui dit à ceux et à celles qui l’acceptent : vous devez agir ainsi parce que c’est ainsi qu’il faut agir. Point final. D’autres ont pensé et ont décidé pour vous. Ralliez-vous, cela suffit. En général, pour être admis dans le groupe des « élus », il faut même prêter une sorte de serment public, à la vue de tous (et souvent se défaire d’une grande partie de ses biens).
Jurez et ne discutez pas.
Ce qu’exige ce serment est toujours une obéissance stricte – ce que demande à Hamlet le spectre errant de son père – et aussi, le plus souvent, le secret. Surtout ne pas dévoiler le contenu des dogmes et des règles de vie, ne rien dire. La « conscience », qui de nous tous « fait des lâches » (car la réflexion nous éloigne de l’action, surtout violente et audacieuse), peut amener quelques membres du groupe à hésiter, à abandonner Il est en effet très difficile, et pour certains impossible, d’étouffer en nous toute raison, toute interrogation.
Dans ces cas-là, ceux qui faiblissent, ceux qui vacillent, sont déclarés traîtres et leur vie peut être menacée. Ils deviennent des infidèles, des renégats, du même coup ils sont un danger pour la cohérence de la communauté, tout comme les convertis. Ils sont guettés par la calomnie mais aussi par l’élimination, et la plupart du temps ils le savent. Aussi les défections sont-elles rares. Par prudence, je reste avec les miens, même si par moments je ne me reconnais plus dans le miroir étroit qu’ils me tendent.
Vive la mort
Je reviens un instant sur les martyrs, qui sont un phénomène durable, une constante de la foi. Au temps des persécutions ordonnées par l’empereur romain Commode, qui passait pour un homme cruel, des chrétiens se précipitaient par centaines au-devant de la mort, au point que le pouvoir devait refuser des victimes. Ne pouvant les sacrifier toutes (manque d’égorgeurs), les autorités les envoyaient travailler dans des mines, dans des marais salants, ce que les chrétiens refusaient, préférant la mort, seul salut.
Le monde romain a connu, en ce temps-là – même si les historiens chrétiens en ont exagéré le nombre –, des hommes et des femmes exaltés qui accouraient d’Égypte ou de Syrie jusqu’à Rome, à pied, en réclamant à tue-tête les dents des fauves, ces dents qui devaient, en les saignant, en les déchirant, les transporter dans une autre vie, dans la vraie vie, bienheureuse, annoncée éternelle, avec vue sur Dieu lui-même, assis tout près de là dans la lumière.
Ce Dieu qui avait besoin des fauves.
Les uns et les autres, les persécutés et les persécuteurs, partageaient le même goût pour la cruauté, pour le sang, pour les cris, pour la mort. À cela s’ajoutait le fait que cette mort se présentait alors comme une fête, un spectacle public, très couru. Nous avons connu, à diverses périodes de notre histoire, un enthousiasme de la mise à mort, qui nous appartient, qui fait partie de nos secrets. Mourir serait alors le plus beau de nos gestes. Et pourtant nous nous étonnons quand nous voyons des « terroristes » islamistes, aujourd’hui, interrompre une partie de golf pour aller se faire sauter à la dynamite dans les rues de Londres, ou mitrailler un groupe paisible de journalistes, à Paris.
Nous sommes les mêmes. Si...
Table des matières
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Premier paradoxe
- Une joie impunie
- De mon vivant
- Où sont les lois ?
- Deuxième paradoxe
- Des savants dans le temple
- La dernière illusion ?
- Une conscience sans science ?
- Opulence de la croyance
- Survivre
- Faire peur
- Le retour de l’imam caché
- Prières au néant
- Une trop longue enfance
- La langue du paradis
- Crédulité électorale
- Un château fort imprenable
- Je n’irai pas plus loin
- Une croyance qui n’attendait que moi
- Possession
- Entre doute et certitude
- Un cadeau sans rival
- Le cas des convertis
- C’est par amour que je vous tue
- Une seconde naissance
- La foi perdue
- Une ferveur assassine
- La foi et le sang
- La vérité de la foudre
- Les mensonges extorqués
- Avant nous, le déluge
- Tout le reste est à rejeter
- Aux ordres des spectres
- Vive la mort
- Lire Polyeucte
- Le paradis n’explique pas tout
- « Autre chose »
- L’intelligence en fuite
- Folie ?
- Entourés de signes
- Entrée des hérétiques
- Sans pitié
- La preuve par l’impossible
- L’embarras du choix
- Ni ceci ni cela
- Étrangetés
- Que devient l’hostie ?
- Longues batailles sous un ciel muet
- Mani le mal compris
- Troubles dans les Cévennes
- La venue de l’Esprit
- Des anges grands comme des doigts
- Aux yeux d’un incroyant
- La dernière étincelle
- La foi, acte de doute
- Deux visiteurs, à la campagne
- Témoins de quoi ?
- Un arrêt dans l’histoire
- Le refus de la connaissance
- La connaissance aux catacombes
- J’ai apporté une lumière
- Élan et blocage
- On ne change rien
- Une hiérarchie impossible
- Un feu de joie
- Troisième paradoxe
- Tous coupables
- Menaces sur les miracles
- La vérité est ici
- La violence comme argument
- C’est moi qui m’en vais
- Plus loin que nous-mêmes
- Dernier geste d’orgueil
- Dieu : un vrai faux sujet
- Si Dieu le veut
- Chacun de nous
- Un premier brin d’histoire (entre parenthèses)
- Au secours de saint Thomas d’Aquin
- Grand ou petit troupeau ?
- Qui parle ?
- Croyance et histoire
- À qui donner ma confiance ?
- Une histoire sainte ?
- Dans le refuge de l’oubli
- La parenthèse bouddhiste
- Persistance des croyances
- Assimilations
- Réapparition du « fanatisme »
- En rubrique sportive
- La croyance et la guerre
- Ce qui reste
- Ne pas douter
- À propos du respect
- Joie d’interdire
- Emportés par la foule
- Que leur dire ?
- Dans notre prison invisible
- Besoin de silence ?
- L’adieu de Prospero
- Après la mort des dieux
- D’une légende à l’autre
- Des croyances à l’abandon
- Dans le dépôt des divinités disparues
- Un moment de l’histoire du monde
- Un mariage de déraison
- En un monde propre et glacial
- Apprendre à vivre
- Table
- Du même auteur chez Odile Jacob