Changer dans sa tête, bouger dans sa vie
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Changer dans sa tête, bouger dans sa vie

  1. 272 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Changer dans sa tête, bouger dans sa vie

À propos de ce livre

Quelque chose ne va plus dans votre vie ? Vous vous sentez désorienté face à un contexte nouveau ?Ou encore, vous vous demandez comment progresser, comment vous améliorer ? Une seule solution, il faut changer quelque chose ! Mais quoi, et comment ? Ce livre très pratique vous aide à appliquer au quotidien des outils issus de la psychothérapie pour :• modifier votre manière d'agir, de penser et de sentir ;• vous renouveler et vivre autrement (et mieux) avec vous-même et avec les autres. Un livre pour devenir plus réaliste, plus responsable et plus libre. Pour mieux assumer et accomplir vos désirs et vos choix. En fin de compte, n'est-ce pas cela, vivre plus heureux ?Roger Zumbrunnen est psychiatre et psychothérapeute à Genève, spécialiste des troubles anxieux. Il est notamment l'auteur de Pas de panique au volant !

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2009
Imprimer l'ISBN
9782738122223
ISBN de l'eBook
9782738195562
Première partie
Changer,
c’est possible,
et ça s’apprend !
Chapitre 1
Quand changer,
que changer dans sa vie ?
« Certaines choses dépendent de nous, les autres non. »
ÉPICTÈTE,
Ier siècle ap. J.-C.
Trois situations peuvent inciter à vouloir changer quelque chose dans sa vie :
— ça va mal ou vous allez mal ;
— ça va, mais vous souhaitez progresser encore, vous épanouir davantage dans un domaine ;
— vous êtes déboussolé car vous êtes confronté à une situation nouvelle.
Une fois admis le besoin ou le désir de changer quelque chose, reste à savoir quoi, puis comment. Pour ce qui est du « comment », ce sera l’objet du chapitre 2. Que changer ? Notre comportement est ce qui dépend le plus de nous. C’est donc cela que nous devons changer en priorité. Le comportement humain est quelque chose de très compliqué. Nous l’entendons ici au sens de la manière d’agir, de penser et de sentir dans une situation donnée. Cette définition a le grand avantage de décomposer le comportement en éléments sur lesquels il est possible d’agir concrètement. Voyons tout cela un peu plus en détail.
Quelque chose ne va pas dans votre vie ?
Vous avez un problème qui commence à durer, ou qui se répète ? Vous avez l’impression de toujours reproduire les mêmes erreurs dans votre vie sentimentale ? Au travail ? En famille ? De vous heurter aux mêmes difficultés ? De ne pas savoir vous y prendre pour vous faire respecter de vos collègues, de votre patron, de vos enfants ? Vous avez l’impression que votre vie n’est qu’une suite d’échecs ? Vous êtes trop dépendant, de vos proches, de substances, l’alcool, le tabac, la drogue ? Vous ne pouvez pas vous empêcher de vous livrer à des comportements que vous trouvez inutiles ou nuisibles, comme grignoter sans arrêt, jouer aux jeux vidéo ou aux machines à sous, surfer sur Internet ? Vous paniquez aux examens ? Vous n’arrivez pas à passer votre permis de conduire ? À vous faire des amis ? À aborder la personne qui vous attire ? Dans vos études, en sport, en musique, vous plafonnez alors qu’on dit de vous que vous avez toutes les capacités pour percer ?
Quel que soit le contexte, que ce soit en famille, dans votre vie de couple, au travail, à l’école, dans votre formation ou vos loisirs, etc., si vous avez le sentiment que la situation est insatisfaisante, difficile voire douloureuse, alors il est probablement temps de changer quelque chose dans votre comportement.
Vous cherchez à progresser ?
Échapper à une situation d’échec ou de frustration est une incitation « négative » au changement, dans le sens où elle part d’un sentiment négatif, pénible ou en tout cas déplaisant. La motivation au changement peut être positive. C’est le désir de rechercher un « plus », d’acquérir une compétence supplémentaire. Vous souhaitez par exemple développer un talent que vous sentez en vous.
Vous aimeriez vous épanouir davantage dans votre vie personnelle, dans vos relations avec vos proches, dans vos loisirs, au travail, etc. Vous avez acquis des compétences particulières dans un domaine de votre vie professionnelle ou de vos loisirs (sport, arts, etc.), mais vous sentez que vous pourriez progresser encore.
Notre temps est marqué par deux tendances fortes : le développement du temps libre et la nécessité, pour chacun ou presque, de continuer à se former durant toute sa vie professionnelle. Ces deux tendances fortes de notre temps ont eu pour effet d’inciter ou d’obliger beaucoup d’entre nous à développer des aptitudes et des attitudes nouvelles, dans la vie personnelle et professionnelle. Se développer, progresser, s’améliorer, se perfectionner, sont des mots que nous entendons partout, dans les médias, au travail, dans nos loisirs, dans le sport, etc. Quels que soient le domaine concerné et l’ampleur des progrès que vous comptez faire, il s’agit bien de changement, puisque vous souhaitez ajouter à votre répertoire habituel des capacités ou des compétences nouvelles.
Vous êtes déboussolé par une situation nouvelle ?
À situation nouvelle, réponses nouvelles. La nouveauté de la situation peut être due à un événement soudain, un accident, un décès, la maladie, la perte de son emploi, un déménagement dans une autre région ou un autre pays. Il faut pouvoir s’adapter à des événements plus lents, comme les modifications dues à l’âge, l’adolescence, la ménopause, l’andropause, le vieillissement. Des circonstances heureuses, comme le mariage, la naissance d’un enfant ou une promotion professionnelle, exigent aussi une capacité d’adaptation.
Tous ces événements représentent des facteurs de stress capables de déstabiliser n’importe quel individu. Si vous êtes confronté à une situation nouvelle, vous aurez à faire appel, de manière temporaire ou plus durable, à des comportements nouveaux car vos ressources habituelles risquent de s’avérer inopérantes. On parle de crise lorsque le bouleversement est tel que les réponses habituelles sont complètement inadaptées. À toute crise succède un nouvel équilibre, lorsque de nouvelles ressources ont été mises en place pour faire face à la situation nouvelle. Nous vivons dans un monde où le contexte extérieur change très vite, alors que notre contexte intérieur change moins facilement, au rythme plus lent des âges de la vie. En soi, ce décalage nécessite à lui seul un ajustement permanent. Les exemples de Francine et de Jean montrent comment un changement de contexte, l’introduction de l’électronique au travail, peut déstabiliser deux excellents employés tout en conduisant à des résultats très différents selon qu’ils réussissent ou non à adapter leur comportement à la nouvelle situation.
Francine, la cinquantaine tardive, est secrétaire administrative depuis une quinzaine d’années dans un collège privé. Au bureau, elle a toujours été appréciée de ses collègues et de la direction pour son exactitude et sa conscience professionnelle. Cependant, lorsque le service a été informatisé, il y a une dizaine d’années, elle s’est sentie dépassée par les événements et, malgré ses efforts, elle s’est montrée incapable de s’adapter au nouveau système qui demandait plus de rendement, plus de rapidité. Désemparée, terrorisée même le matin avant de partir pour aller à son travail, Francine a craqué nerveusement et sombré dans une dépression sévère qui a abouti à un arrêt de travail prolongé et finalement à sa retraite anticipée pour raison de santé.
Et maintenant l’histoire de Jean, qui a mieux réussi que Francine à s’adapter à l’introduction de l’électronique sur son lieu de travail.
Jean, mécanicien de précision, est lui aussi désorienté lorsque son entreprise introduit l’électronique à l’atelier et remplace toutes les machines mécaniques par leur équivalent électronique. Dans un premier temps, il met les pieds au mur, grommelant contre les nouvelles machines qui travaillent moins bien que les anciennes selon lui. Au bout de quelque temps cependant, il admet que la conversion à l’électronique est indispensable pour assurer la survie de l’entreprise. Il se documente, étudie le week-end et finit par prendre goût à la nouvelle manière de travailler. C’est en se montrant capable de changer de point de vue vis-à-vis de l’innovation technologique que Jean a réussi à l’accepter et à adopter une attitude positive. Cela lui a permis de passer le cap et de garder son emploi.
Changer ce qui dépend de soi
Il y a deux mille ans, le philosophe grec Épictète enseignait qu’il y a des choses qui dépendent de nous, et d’autres qui ne dépendent pas de nous. Il ajoutait : Nous devrions ne nous occuper que de ce qui dépend de nous, car c’est cela, et cela seulement, que nous pouvons changer. Il précisait que les choses qui dépendent de nous, ce sont nos actions, nos pensées et nos émotions. C’est ce que nous appellerions aujourd’hui nos comportements. Tout ce qui est extérieur à nous, aussi bien l’environnement que le comportement des autres, ne dépend pas de nous, ou très peu. Il y a donc très peu de possibilité de le changer directement. À moins de militer dans un groupe dont l’action collective, à terme, pourra influer dans le sens désiré.
Concentrez vos efforts sur vous-même
Suivez la leçon d’Épictète, réservez vos efforts de changement à vous-même, à votre propre comportement. C’est en portant votre action sur vous-même et sur rien d’autre qu’elle sera la plus efficace. En ce qui concerne votre environnement, il peut s’avérer utile et même nécessaire de le changer lorsqu’il a une influence négative sur votre comportement, pour autant qu’il dépende de vous.
Par exemple, évitez de tenir chez vous des réserves de bière si vous êtes dépendant de l’alcool et que vous souhaitez vous affranchir de cette dépendance.
Vous voulez changer les autres ? Peine perdue, oubliez !
Pour ce qui est des autres, abstenez-vous de vouloir les changer. Le plus probable est que vous n’y parviendrez pas. Ils vous reprocheront d’exercer des pressions sur eux et cela provoquera des tensions entre eux et vous. En revanche, montrez l’exemple et commencez à changer vous-même. Il se peut que cela incite vos interlocuteurs à modifier à leur tour leur comportement.
Un comportement, c’est quoi ?
Notre comportement est ce qu’il y a de plus accessible au changement puisque c’est ce qui dépend le plus de nous. Mais, au juste, c’est quoi, un comportement ? Le comportement humain est quelque chose d’extrêmement complexe à comprendre et à décrire. Pour pouvoir le changer, nous devons le ramener à des unités simples sur lesquelles il est possible d’agir. Prenons l’exemple de ce que je suis en train de faire en ce moment, écrire sur mon ordinateur.
Il est dix heures du matin, je suis assis à mon bureau, j’écris ce paragraphe sur mon ordinateur. Mes doigts frappent les touches du clavier pour transformer mes idées en texte. Si j’y prête attention, je me rends compte que l’action de frapper les touches est étroitement liée à mes pensées, mais aussi à la sensation du contact du bout de mes doigts avec les touches. Si je n’éprouvais pas la sensation tactile de mes doigts sur le clavier, j’aurais beaucoup de peine à continuer d’écrire. J’aurais l’impression de taper dans le vide et serais vite perdu dans ma frappe. Les idées que j’ai en tête sont à l’origine de ma frappe. En retour, les mettre par écrit me permet de les préciser, de les développer.
Voilà un comportement simple, qui consiste à taper un texte à l’ordinateur. Il est composé de trois éléments entremêlés, qui sont en relation étroite les uns avec les autres :
— une action : frapper les touches du clavier ;
— des sensations : en particulier celle du contact de mes doigts sur les touches ;
— des pensées : ce que je me dis pendant que j’écris.
Action, sensation et pensée sont en relation étroite les unes avec les autres. Ces trois éléments sont indissociables au point qu’il faut un effort pour les distinguer. Et ils forment une chaîne circulaire, chaque élément est à la fois cause et conséquence des deux autres.
images
Prenez un moment pour exami...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. « Guide pour s’aider soi-même »
  4. Copyright
  5. Introduction
  6. Première partie - Changer, c’est possible, et ça s’apprend !
  7. Deuxième partie - Changer dans sa tête
  8. Troisième partie - Bouger dans sa vie
  9. Vous êtes en panne ? Vos formules de secours
  10. Pour aller plus loin
  11. Du même auteur