
- 240 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Bien se soigner avec les médicaments psy
À propos de ce livre
Antidépresseurs, somnifères, tranquillisants : en ai-je vraiment besoin ? Que vont-ils m'apporter ? Vais-je les supporter ? Combien de temps devrai-je les prendre ? Puis-je devenir dépendant ? Ne vaut-il pas mieux guérir sans médicaments ? Si vous (ou l'un de vos proches) souffrez d'anxiété, de dépression, d'insomnie ou d'autres troubles encore, vous vous posez certainement des questions sur les médicaments psy et peut-être n'osez-vous pas interroger votre médecin. Ce livre est conçu comme un accompagnement à la prise des médicaments psy, de la première ordonnance à l'arrêt du traitement. Il explique aussi comment agir au quotidien pour aller mieux, en plus de la prise du traitement. Antoine Pelissolo est psychiatre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, où il anime une équipe spécialisée dans les thérapies comportementales et cognitives. Il est par ailleurs expert auprès de l'Agence française du médicament.
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Informations
Éditeur
Odile JacobAnnée
2005Imprimer l'ISBN
9782738116543ISBN de l'eBook
9782738181404Chapitre 4
Prendre
un antidépresseur
un antidépresseur
Nous allons aborder maintenant en détail les traitements antidépresseurs. Je vous propose d’envisager, dans l’ordre où elles peuvent se poser pour vous, toutes les questions liées à ce type de prescription. L’objectif est toujours que vous puissiez suivre votre traitement en le connaissant bien, en ayant le moins d’appréhension possible et en en tirant le maximum de bénéfice.
Les antidépresseurs sont prescrits aujourd’hui dans deux grands types de perturbations : la dépression d’une part, les troubles anxieux d’autre part. Ces troubles peuvent être présents en même temps, mais ils constituent des objectifs assez clairement différents. J’indiquerai dans les chapitres qui suivent, chaque fois que cela sera nécessaire, les distinctions à faire entre dépression et troubles anxieux pour que vous puissiez identifier les questions qui vous concernent plus particulièrement.
Les objectifs d’un traitement par antidépresseur
La dépression est assez simple à définir : il s’agit d’un état psychique anormal et prolongé, marqué par une tristesse intense (cafard, pleurs, démoralisation), une perte d’intérêt et de goût pour les choses qui procurent du plaisir habituellement, et certains signes plus ou moins marqués selon les cas (fatigue physique, grand pessimisme, angoisse, sentiment de culpabilité, insomnie, perte d’appétit, troubles de concentration et de mémoire, envies suicidaires, etc.). Les antidépresseurs ne sont prescrits et bénéfiques qu’en cas de dépression dite « avérée », état nettement différent des réactions de tristesse ou de découragement transitoire que tout le monde peut ressentir à certains moments de la vie.
Les troubles anxieux sont plus difficiles à décrire rapidement car il existe de nombreux syndromes différents. Ceux qui peuvent être traités par les antidépresseurs sont au nombre de quatre : le trouble panique, les troubles obsessionnels-compulsifs, les phobies sociales et l’anxiété généralisée. Dans tous les cas, il s’agit de syndromes durables dans le temps (plusieurs mois, voire plusieurs années), se manifestant par des signes d’anxiété pathologique car trop fréquents, trop intenses ou se déclenchant sans raison « normale ».
Le trouble panique est défini par la répétition de crises d’angoisse (appelées également attaques de panique) qui surviennent au début sans aucun facteur déclenchant, brutalement, et qui échappent pendant quelques minutes au contrôle de la personne qui a souvent l’impression de risquer la mort, la folie, ou un problème physique grave. Comme elles se répètent parfois plusieurs fois par jour, la personne y pense quasiment en permanence et fait tout pour s’en protéger ou éviter les conditions dans lesquelles elle serait encore plus en difficulté en cas de crise : la foule, les endroits fermés, l’éloignement de chez soi ou des personnes rassurantes, etc. Si ces évitements perturbent beaucoup le mode de vie habituel, on parle d’agoraphobie, qui est une des complications fréquentes du trouble panique. Signalons que beaucoup de personnes pensant souffrir de « spasmophilie » (terme non médical n’existant qu’en France) souffrent en fait d’un véritable trouble panique.
Les troubles obsessionnels-compulsifs, les fameux « TOC », sont caractérisés par des obsessions envahissantes et pénibles et/ou des comportements répétitifs excessifs et difficiles à contrôler (« compulsions »). Les obsessions principales concernent les risques d’erreurs ou de fautes, les oublis, les malheurs, ou la peur d’accidents ou de maladies qui pourraient arriver si l’on ne se protège pas assez (contamination, intoxication, etc.). Les compulsions souvent associées sont des actes répétitifs et exagérés, par exemple de vérifications, de lavage ou de toilette, ou de conjuration (prière, énumération de chiffres, etc.). En plus de l’angoisse directement provoquée par les obsessions elles-mêmes, la souffrance des patients vient de leur lucidité sur le caractère absurde et inutile de leurs préoccupations, alors qu’ils ne parviennent pas à les empêcher.
La phobie sociale est un trouble anxieux également durable basé sur la peur maladive et handicapante du jugement de l’autre dans des situations d’échange variées : prise de parole en public, discussion avec un inconnu ou un supérieur hiérarchique, nécessité de faire valoir ses droits, se trouver le centre d’attention d’une personne ou d’un groupe, etc. Ce trouble se distingue de la timidité simple par l’intensité de l’angoisse et la gravité de ses conséquences dans la vie quotidienne, et par le fait que les personnes qui en souffrent ne voient pas leurs peurs s’atténuer avec l’expérience et avec le temps.
Enfin, l’anxiété généralisée est définie par des inquiétudes excessives et incontrôlables, permanentes dans la vie quotidienne. Ces soucis concernent des événements plus ou moins graves pouvant survenir réellement, mais avec une probabilité très faible (accidents ou maladies pour soi-même ou ses proches, problèmes de travail ou d’argent, avenir en général). Les personnes qui en souffrent sont souvent perçues comme des « grands anxieux » par leurs proches, et souffrent en plus de leurs inquiétudes de signes physiques et psychiques de tension, nervosité, fatigabilité, hypersensibilité, difficultés d’endormissement, douleurs musculaires, signes digestifs, etc.
LISTE DES PATHOLOGIES POUVANT ETRE TRAITEES PAR ANTIDEPRESSEURS
| PATHOLO GIES | PRINCIPAUX SYMPTOMES |
| Dépression | Tristesse, perte d’intérêt, épuisement, pessimisme, altération de l’image de soi, idées noires, troubles de concentration, etc. |
| Trouble panique | Répétition d’attaques de panique (crises d’angoisse aiguë), crainte envahissante et handicapante de la survenue d’une crise d’angoisse, évitement de certains lieux par peur d’y faire une crise |
| Trouble obsessionnel-compulsif | Obsessions (craintes et pensées pénibles envahissantes), compulsions (actes répétitifs et excessifs) |
| Phobie sociale | Crainte et gêne liées au regard d’autrui lors d’un contact avec une seule personne ou avec un groupe |
| Anxiété généralisée | Inquiétudes et soucis au sujet des accidents de la vie quotidienne, tension physique associée |
| État de stress post-traumatique | Trouble anxieux durable déclenché après un choc psychologique majeur (agression, accident, attentat, etc.) |
Il arrive souvent qu’un état dépressif soit associé à un ou à plusieurs troubles anxieux différents. Cependant, la dépression évolue par phases ou épisodes de quelques semaines à quelques mois en général, alors que les troubles anxieux peuvent évoluer sur des années en continu, même en dehors de toute phase dépressive. Ces différents syndromes constituent donc des objectifs de traitement distincts même si, et c’est un point favorable, certains médicaments antidépresseurs peuvent être efficaces sur l’ensemble des troubles.
Quel antidépresseur ?
Beaucoup de médicaments antidépresseurs sont actuellement disponibles en France, et il en arrive de nouveaux régulièrement. Certains sont utilisés beaucoup plus fréquemment que d’autres. Le tableau ci-dessous regroupe la plupart des antidépresseurs couramment utilisés, pour que vous puissiez situer le vôtre.
| NOM DE LA CLASSE | MEDICAMENTS (nom principal et générique) | CARACTERISTIQUES |
| 1. IRS (inhibiteurs de recap ture de la sérotonine) | Prozac (fluoxétine) Déroxat (paroxétine) Zoloft (sertraline) Séropram (citalopram) ou Séroplex Floxyfral (fluvoxamine) | Les plus prescrits Efficaces dans la dépression, légère ou sévère, et dans différents troubles anxieux (attaques de panique, troubles obsessionnels, phobies sociales) |
| 2. Proche des IRS | Effexor (venlafaxine), Cymbalta (duloxétine) | Effets du même ordre que les IRS, parfois un peu plus efficaces. |
| 3.Tricycliques ou « imipraminiques » | Anafranil (clomipramine), Tofranil, Laroxyl, Ludiomil, Prothiaden, Pertofran, Surmontil | Classe la plus ancienne. Très efficaces dans la dépression et dans différents troubles anxieux (pour les deux premiers sur tout). Plus d’effets secondaires que les IRS en général. |
| 4. IMAO | Marsilid | Classe également ancienne. Très efficace dans la dépression, mais avec une obligation de régime particulier. |
| 5. Autres classes | Athymil (miansérine), Norset, Ixel, Moclamine, Stablon, Vivalan | Utilisés dans les dépressions peu sévères. Peu d’effets secondaires en général. |
Les antidépresseurs sélectionnés dans ce tableau sont des médicaments actifs et efficaces. Des différences peuvent exister dans les effets habituels d’une classe à l’autre (efficacité plus sûre avec certaines, effets secondaires plus fréquents avec d’autres), mais il s’agit de données générales qui peuvent être vraies en moyenne pour un grand groupe de patients, mais pas toujours pour une personne précise. Pour des raisons encore assez mystérieuses, chaque personne réagit de manière particulière à ces médicaments, et parfois différemment dans le temps.
Votre médecin a donc choisi votre antidépresseur en tenant compte de différents facteurs, dont probablement :
- — la durée, la nature et l’intensité de votre dépression et/ou de votre trouble anxieux ;
- — certains symptômes dont vous souffrez peut-être plus particulièrement (troubles du sommeil, angoisses, fatigue, irritabilité, etc.) ;
- — certains symptômes dont vous souffrez peut-être habituellement (phobies, attaques de panique, troubles alimentaires, etc.) ;
- — les dépressions ou les autres troubles de l’humeur que vous avez eus auparavant ;
- — les problèmes de santé que vous avez peut-être en plus de votre dépression (maladies cardiaques, neurologiques, digestives, etc.) ;
- — certains traits de votre personnalité éventuellement (anxiété, impulsivité, colères, etc.) ;
- — les traitements que vous avez reçus auparavant, pour votre dépression actuelle ou pour d’autres troubles antérieurs, en tenant compte des effets positifs et négatifs que vous avez pu lui décrire ou dont il dispose dans votre dossier ;
- — ce que vous avez pu lui dire des « attentes » (espoirs et craintes) que vous avez à l’égard des antidépresseurs ou des médicaments en général.
Comment les antidépresseurs agissent-ils ?
Comme nous l’avons vu pour l’ensemble des médicaments psychotropes, nous ne connaissons pas encore précisément et de manière complète les modes d’action des antidépresseurs. Cependant, il est certain que ces médicaments peuvent rétablir le fonctionnement normal de certains systèmes biologiques du cerveau, ceux qui agissent sur le moral et les émotions, la mémoire, l’attention, le sommeil, etc. Cette action passe très probablement par des effets sur le système de la sérotonine, substance chimique de communication essentielle entre les neurones. Les « IRS », en évitant que la sérotonine soit détruite trop rapidement, relancent son activité et son efficacité dans la plupart des régions du cerveau importantes pour les émotions. Dans certaines autres régions, il est possible également que ces antidépresseurs corrigent des excès d’activité de la sérotonine (lorsque des neurotransmetteurs sont perturbés, ce peut être dans les deux sens à des endroits différents). Il semble donc que leur effet principal soit de réguler les systèmes biologiques pour leur restituer leur fonctionnement normal, en compensant certains déficits et en réduisant certains excès. L’objectif final est, au niveau psychologique, de retrouver son fonctionnement et sa personnalité normale, tels qu’ils existaient avant l’apparition des symptômes. Ces effets de rééquilibrage ne sont pas immédiats, car les neurones et les substances cérébrales mettent un certain temps à se modifier, en général deux à trois semaines, ce qui correspond au délai habituel d’efficacité des antidépresseurs.
En aucun cas, il ne s’agit de rechercher un effet artificiel visant à surajouter des substances, stimulantes ou calmantes, pour transformer le cerveau et l’individu, comme le font les drogues ou les produits dopants. Les antidépresseurs permettent de rééquilibrer les systèmes de neurotransmission et ainsi de soigner les symptômes de dépression et d’anxiété ; on sait maintenant en plus qu’ils peuvent éviter des rechutes, peut-être grâce à une protection de certaines régions essentielles du cerveau (« neuroprotection »). Ces activités bénéfiques ne créent aucune dépendance, car elles n’interviennent pas sur les systèmes en jeu dans les addictions. Ainsi, le patient ne ressent pas le besoin d’augmenter les doses au fur et à mesure, il ne se sent pas « forcé » à prendre le produit comme on peut rechercher impulsivement une cigarette ou de l’alcool, et l’interruption du traitement ne pose pas de problèmes sérieux.
En revanche, les modes d’action de ces antidépresseurs entraînent deux inconvénients potentiels, dont les raisons sont assez bien comprises :
- — l’action sur le système sérotoninergique ou sur d’autres systèmes voisins peut être à l’origine de certains effets secondaires plus ou moins gênants, nous en reparlerons (« Effets secondaires précoces » page 63) ;
- — les effets bénéfiques obtenus ne se maintiennent en général que pendant la durée du traitement. Les régulations décrites ci-dessus ne sont conservées qu’en présence de l’antidépresseur, ou pendant quelques jours ou quelques semaines après son arrêt. Cela signifie que les symptômes de la maladie peuvent réapparaître si le traitement est arrêté trop précocement ou si une rechute devait survenir pour d’autres raisons. Ces problèmes risquent plus d’apparaître si d’autres mesures préventives ne sont pas prises par ailleurs, comme le suivi d’une psychothérapie ou d’un autre type de traitement médicamenteux.
Les grandes phases du traitement
Un traitement par antidépresseur se déroule en plusieurs grandes phases qu’il est important de distinguer. Elles peuvent être de nature un peu différentes quand il s’agit de traiter une dépression ou un trouble anxieux, mais il existe des repères communs. Nous reverrons dans le détail et en pratique le déroulement de ces phases, mais je peux vous indiquer tout de suite comment les médecins les distinguent.
La première phase, dite aiguë, d’un traitement antidépresseur consiste à agir sur les symptômes les plus gênants, aussi vite que possible, pour obtenir une « rémission » des troubles. On appelle parfois cette première séquence du traitement la phase d’attaque, car il s’agit vraiment de combattre les symptômes qui font souffrir et que le patient souhaite voir disparaître rapidement. Il faut toutefois au préalable, avec certains médicaments en tout cas, un temps d’adaptation du traitement pour parvenir à la dose optimale, avec une augmentation progressive. En moyenne, la durée de cette première phase peut être d’un ou deux mois pour les dépressions, et jusqu’à environ trois mois pour les troubles anxieux, obsessionnels ou phobiques.
Nous reverrons que les traitements antidépresseurs doivent toujours être poursuivis après la phase d’attaque, et qu’une phase de consolidation est indispensable pour stabiliser l’amélioration, obtenir des changements en profondeur et durables, et donc éviter une réaggravation ou une rechute ultérieure. Selon les pathologies et différents facteurs individuels, cette période peut s’écouler sur quatre à six mois environ dans la dépression, et sur six à neuf mois (voire plus) dans les troubles anxieux. La phase de continuation permet normalement d’aboutir à la vraie « guérison » de l’épisode pathologique, qui ne devrait plus réapparaître à la fin de cette période.
Dans tous les cas, une phase d’arrêt, encadrée par le médecin, doit être prévue pour que la diminution des doses se fasse progressivement, sur une durée prédéfinie et avec une surveillance accrue.
Enfin, certains patients ont besoin d’un traitement beaucoup plus prolongé, après la guérison de l’épisode, car ils ont présenté auparavant plusieurs phases dépressives ou anxieuses risquant d’apparaître à nouveau dans l’avenir. Les objectifs sont alors différents, puisqu’il s’agit d’un traitement préventif, à poursuivre parfois pendant plusieurs années.
La première ordonnance
Nous allons d’abord lire les différents points clés d’une ordonnance d’antidépresseur, avant de détailler le déroulement du traitement dans son ensemble.
1. Le médicament. Nous avons vu qu’il existait de nombreux antidépresseurs et tous ceux qui sont commercialisés en France ont fait la preuve de leur efficacité potentielle. Désormais, de plus en plus de génériques sont disponibles pour les principaux antidé...
Table des matières
- Couverture
- Titre
- « Guide pour s’aider soi-même »
- Copyright
- Chapitre premier - À qui s’adresse ce guide ?
- Chapitre 2 - « Je ne suis pas sûr d’être prêt »
- Chapitre 3 - Toutes ces familles différentes, comment s’y retrouver
- Chapitre 4 - Prendre un antidépresseur
- Chapitre 5 - Prendre un anxiolytique
- Chapitre 6 - Prendre un somnifère
- Chapitre 7 - Toutes vos questions sur la dépendance
- Épilogue
- Annexes
- Pour en savoir plus
- Remerciements