Comment la méditation a changé ma vie...
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Comment la méditation a changé ma vie...

et pourrait bien changer la vôtre !

  1. 336 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Comment la méditation a changé ma vie...

et pourrait bien changer la vôtre !

À propos de ce livre

« Ce livre est mon témoignage, à la fois professionnel et personnel, sur ce que j'ai compris de la méditation, sur la façon dont je me la suis appropriée. Un livre pour vous raconter comment j'en suis arrivée à cette pratique, comment ma vie s'en est trouvée radicalement modifiée, comment la méditation a pris une place centrale dans l'accompagnement de mes patients. Mais aussi comment ça marche, cette méditation, et comment vous pouvez, à votre tour, vous y mettre. Car, sur le fond, c'est le seul vrai projet de ce livre : vous convaincre des bienfaits de la méditation pour que vous découvriez à votre tour cette aventure inouïe. » J. S.-F. Dans ce livre clair, dynamique, intime, Jeanne Siaud-Facchin nous invite au cœur de la méditation de pleine conscience et nous initie à cette nouvelle façon de méditer, résolument contemporaine, vivante, validée scientifiquement et accessible à tous, à chaque instant. Ancienne attachée des Hôpitaux de Paris et de Marseille, Jeanne Siaud-Facchin est psychologue clinicienne, fondatrice des centres Cogito'Z. Elle pratique la méditation de pleine conscience depuis de nombreuses années et anime des groupes thérapeutiques à Paris et à Marseille. Spécialiste reconnue des surdoués, elle est l'auteur notamment de L'Enfant surdoué, Aider l'enfant en difficulté scolaire et Trop intelligent pour être heureux ?, qui ont été tous d'immenses succès. 

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2012
Imprimer l'ISBN
9782738125262
ISBN de l'eBook
9782738180292
Quatrième partie
Pourquoi vous pourriez
vous mettre à méditer
Chapitre 1
Les arguments
des neurosciences
Il nous fallait cette révolution des neurosciences pour décrire les bienfaits de la méditation et ces images du cerveau pour comprendre ce qui se passait, vraiment, dans nos têtes. Il nous fallait les avancées spectaculaires des explorations électromagnétiques pour discerner les circuits en action. Il nous fallait des preuves pour que la méditation puisse s’inviter dans nos vies.
Tout en restant prudent. La recherche scientifique est indispensable mais fragile. Des résultats d’études peuvent toujours êtres discutés. D’autres études donneront des résultats inverses, puis d’autres encore confirmeront les premiers… Soit. Ainsi vont la science et la recherche, qui procèdent par essais et erreurs. Victor Hugo nous le rappelait déjà : « La science va sans cesse se raturant elle-même. Ratures fécondes1. » Et Jon Kabat-Zinn, le précurseur de la méditation moderne, nous invite lui aussi à la sagesse : « Ce genre de recherche est encore dans sa période d’enfance. Mais nous sommes au seuil de découvertes absolument fascinantes2. »
Avec les neurosciences, le discutable a fait place au démontrable
Jusqu’à une époque très récente, la méditation était réservée à une poignée d’hommes et de femmes engagés dans une voie spirituelle. Et personne ne s’était jamais vraiment préoccupé de savoir comment vivaient ces mystiques souvent coupés du monde et quels étaient les bienfaits de leur pratique sur leur santé et leur bien-être.
Mais, lorsque la méditation est sortie d’une pratique spirituelle pour devenir une pratique laïque, lorsqu’elle est entrée dans les hôpitaux, lorsqu’elle s’est transformée en une technique formalisée, la science s’en est emparée.
C’est avec le 14e dalaï-lama, Tenzin Gato, que s’engagent les premiers liens sérieux entre science et méditation. Grâce, en particulier, à Matthieu Ricard, porte-parole du dalaï-lama, devenu moine tibétain après un doctorat en génétique cellulaire, obtenu à l’Institut Pasteur, sous la direction de François Jacob, prix Nobel de médecine. Alors la recherche se met à développer ce nouveau champ d’investigation prometteur. Aux États-Unis, bien sûr, et avec beaucoup de moyens.
Des universités prestigieuses, des instituts de recherche de premier plan, des chercheurs de renommée mondiale vont brancher de multiples électrodes, vont scanner d’innombrables crânes, vont multiplier les recherches neuro-anatomiques et fonctionnelles, sur plusieurs milliers de cobayes. Des moines tibétains, Matthieu Ricard en tête, vont se prêter aux expériences pour faire avancer les connaissances et valider les immenses bienfaits de leur pratique. Les résultats obtenus seront comparés avec des populations variées : des « primo-méditants », qui viennent de commencer à méditer, d’autres qui ont plusieurs heures de méditation au compteur, ou des néophytes n’ayant jamais pratiqué…
Aujourd’hui, des centaines d’études sont disponibles. Aux États-Unis, le nombre d’études sur les bienfaits de la méditation mandatées par les NIH (National Institutes of Health) a été multiplié par trente ces dernières années. En France, l’Institut Pasteur, dont est pourtant issu Matthieu Ricard, commence plus timidement ses premières investigations.
Et un projet colossal de dimension internationale est en route : le Shamata Project, une recherche transdisciplinaire en collaboration avec plus de trente scientifiques de tous horizons pour étudier les effets à long terme de la pratique intensive de la méditation, mais aussi son impact sur les processus mentaux et physiques fondamentaux liés à la cognition, à la motivation, aux émotions, à la physiologie et à la santé.
À suivre donc…
L’imagerie cérébrale et les techniques actuelles d’observation du cerveau
C’est probablement ce qui a le plus bouleversé nos connaissances. L’imagerie cérébrale, l’IRM (imagerie par résonance magnétique) permet d’observer, en direct, les zones du cerveau qui sont mobilisées selon la nature de la tâche ou de l’expérience. En réalité, c’est un peu plus compliqué, mais peu importe. Nous sommes donc aujourd’hui capables de savoir ce qui se passe précisément dans nos têtes ou plutôt nous pouvons voir sur des images en couleur comment réagit notre cerveau dans des situations incroyablement variées.
Vous avez sûrement déjà croisé ces images au détour d’une page de magazine ou d’une émission de télévision : une petite partie, rouge, bleue, violette, s’éclaire au gré des explications données sur l’expérience étudiée. Et certaines en 3D permettent une plongée spectaculaire dans les arcanes de notre cerveau.
Grâce aux possibilités étonnantes de l’IRM, la méditation est passée dans le scanner des neurosciences en nous ouvrant, comme le pressentait Jon Kabat-Zinn, des perspectives fascinantes dépassant souvent les découvertes attendues.
Je pourrais, dans ce contexte, citer la recherche de Sara Lazar, dont les résultats décontenancèrent la communauté scientifique : la méditation modifie la structure anatomique du cerveau. En augmentant – ce que personne ne pensait alors possible – la taille du cortex ! Vu et approuvé par l’IRM et par l’analyse de millions de données informatiques3.
La grande révolution : la plasticité cérébrale
L’architecture de notre cerveau se construit petit à petit, au fil de notre développement. À la naissance, nous sommes à la tête d’un nombre impressionnant de neurones, les cellules du cerveau. Certains sont déjà connectés à d’autres et préfigurent les premiers réseaux, d’autres sont encore isolés. Au cours de nos premières années, notre environnement, nos apprentissages, les stimulations que nous recevons vont permettre à cette immense toile, cette architecture neuronale aux multiples ramifications, de se développer et de s’organiser. Selon nos expériences, certains neurones se connectent, leurs synapses (leurs points de liaison) se consolidant au fur et à mesure que nous renouvelons la même expérience. D’où l’importance de l’apprentissage qui, en se répétant, renforce les connexions neuronales. Les neurones non utilisés disparaîtront. Nous arrivons donc au monde avec un terrain immense, presque infini, de possibilités architecturales. Notre éducation, nos gènes, notre milieu culturel, nos rencontres, notre vie, en seront les architectes, renforçant et consolidant certains secteurs, en négligeant d’autres, agrémentant telle zone, décorant telle autre, ignorant tout un pan… Nos réseaux sont précâblés et sont directement dépendants de l’environnement pour tisser leurs innombrables circuits.
Mais, et voici la grande révolution, les scientifiques ont longtemps pensé que ces connexions se produisaient à certaines périodes critiques de la petite enfance et qu’ensuite notre structure cérébrale était définitive. Tout au moins pour le néocortex, la partie la plus aboutie du cerveau humain. Vous vous souvenez probablement de ce best-seller qui a marqué les esprits et culpabilisé des générations de parents : Tout se joue avant 6 ans !, affirmait, péremptoire, son titre provocateur4. Or il n’en est rien ! La bonne nouvelle, celle qui modifie radicalement la donne, est la découverte de la malléabilité du cerveau. Nous pouvons, à tout moment de notre vie, modifier notre cerveau par de nouveaux apprentissages qui, en créant de nouvelles connexions, vont réorganiser notre paysage cérébral.
Prenons l’image d’une forêt dense. Nous souhaitons la traverser. Alors nous tentons de nous faufiler parmi les ronces et les broussailles. En nous égratignant et en forçant le passage. Au premier essai, nous avancerons peu. À la deuxième tentative, une percée est déjà entamée et un sentier commence à se profiler. Puis, un chemin, plus praticable s’ouvre devant nous. Puis, si nous continuons à emprunter ce tracé, nous le verrons devenir une petite route, puis une route plus large… jusqu’à une autoroute ? Pourquoi pas !
Voilà ce qui se passe dans nos cerveaux face à une nouvelle expérience. Nous sortons des automatismes de nos réseaux neuronaux qui, à une situation donnée, nous conduisent à travers un circuit bien connu et parfaitement câblé. Et nous prenons un chemin de traverse. Nous créons une nouvelle voie. Nous donnons la possibilité à un autre réseau de se connecter. Pour renforcer ce nouveau circuit, il nous faudra reproduire l’expérience afin d’en creuser définitivement les sillons. La voie automatique, que nous n’empruntons plus, va se désactiver. Comme une autoroute abandonnée dont le goudron craquelle, les herbes reprenant possession du terrain et rendant toute circulation impossible. Dans notre cerveau, c’est le même mécanisme. Les chemins de traverse deviennent nos circuits préférés, ceux que désormais nous emprunterons.
Et cette révolution cérébrale est possible à tout âge. Sans limite.
Nous voilà donc redevenus les pilotes de notre cerveau, avec des possibilités infinies pour transformer nos vieux schémas douloureux en chemins lumineux. L’expérience peut changer à la fois la structure anatomique du cerveau mais aussi son organisation physiologique. Je vous l’ai dit, c’est une révolution ! Sans compter que ces possibilités peuvent se démultiplier. Einstein faisait déjà remarquer que nous n’utilisons que 10 % de notre cerveau, les neurosciences actuelles confirment que la capacité du cerveau à créer des connexions neuronales est quasi illimitée. Plusieurs milliards de neurones disponibles multipliés par autant de possibilités de connexions. Pouvez-vous imaginer cela ?
La rencontre de la méditation avec la plasticité cérébrale
C’est une riche rencontre. À la fois sur le fond et sur la forme.
En modifiant notre façon de penser, d’éprouver, de ressentir, de comprendre, la méditation va créer ces nouveaux circuits et modeler différemment l’organisation de notre cerveau. Sur le fond, donc, la modification profonde produite par la méditation s’explique par la réalité de la transformation de nos circuits cérébraux. C’est énorme et c’est déjà beaucoup. Ce que nous ne pouvions qu’observer est aujourd’hui validé par l’observation neuro-anatomique de notre fonctionnement intime niché dans les replis de notre machinerie cérébrale.
Sur la forme, la méditation exerce aussi une action décisive : elle favorise cette plasticité ! Au cours de la méditation, les réseaux les plus ancrés vont s’assouplir, laissant la possibilité à de nouvelles connexions de se former. Encore plus fort, la méditation permet de capter les nouveaux neurones que produit régulièrement notre cerveau, crée de nouvelles synapses et câble le tout pour construire de nouveaux réseaux. Une entreprise de récupération qui intègre ces neurones isolés et les empêche d’être naturellement éliminés par l’organisme.
Une étude récente réunissant un groupe témoin (non-méditants) et un groupe de méditants MBSR (la méditation de réduction du stress) a démontré que la pratique de la méditation de pleine conscience pendant deux mois à raison de 40 minutes par jour a été suffisante pour obtenir des effets mesurables de la plasticité cérébrale.
Une expérience mystique ou neurochimique ?
Les techniques aujourd’hui très sophistiquées d’enregistrement de l’activité électrique du cerveau (EEG) valident, de leur côté, les effets de la méditation sur l’apaisement de l’activité cérébrale. Plus original, elles en montrent aussi l’impact sur la production d’ondes gamma. Ces ondes correspondent aux courants électriques, relativement faibles, qui permettent l’échange entre les cellules de notre cerveau. Or les ondes gamma sont d’observation plus rare. Ondes à oscillations plus rapides que les ondes bêta, celles de l’éveil ordinaire, leurs émissions semblent être en corrélation étroite avec un état de la conscience particulièrement intense. Un état de synchronisation neuronale où tout le cerveau fonctionne à l’unisson. Un état où se synchronisent les sens, l’intellect, l’intuition et la mémoire. Ce type d’onde peut-il expliquer certains états modifiés de conscience ? Ou plutôt un niveau élevé de conscience ? État parfois atteint par des méditants aguerris ? L’hypothèse, en tout cas, peut être formulée5.
Les expériences parfois vécues en cours de méditation donnent cette impression très particulière que les limites du moi, du corps, se confondent avec l’univers. Une expérience mystique, dirait la plupart d’entre nous. Une expérience en tout cas très impressionnante pour celui qui la vit.
Que nous apprend le cerveau ? Quand nous méditons, l’activation du cerveau gauche est ralentie. Presque en inactivité totale pour les très grands méditants. Une image très visible à l’IRM. L’hémisphère gauche est notre cerveau rationnel, celui qui pense, analyse. Celui qui permet de délimiter notre sentiment du moi. Se sentir exister comme un être unique est de la compétence du cerveau gauche. À droite siègent l’intuition, la sensibilité, la perception globale du monde. Dans nos vies quotidiennes, dans nos métiers, pour les apprentissages, les compétences du cerveau gauche sont les plus sollicitées. Quand l’hémisphère droit prend le relais, le monde sensible, créatif, intuitif se glisse dans notre univers mental, les frontières entre le moi et le non-moi s’effacent peu à peu. Et nous voilà connectés à la perception de l’universel. Une sorte d’expérience mystique, par suractivation du cerveau droit. Cette expérience a été décrite avec beaucoup de précisions par la brillante neuro-anatomiste de Harvard, Jill Bolte Taylor6, victime il y a quinze ans, d’un AVC ayant brusquement atteint son cerveau gauche. Elle raconte son extase, son sentiment d’amour cosmique, au moment où son cerveau gauche lui échappe… Une expérience qui vérifie « en live » les conclusions actuelles des chercheurs.
Pour conclure, petit clin d’œil à l’une de mes amies. Elle m’appelle au téléphone en rentrant d’un stage de méditation, très excitée : « Jeanne, c’est incroyable ! J’ai ressenti l’amour universel ! » Quand le cerveau droit prend le dessus, la compassion devient une perception accessible… Et reproductible !
1- William Shakespeare, I, III, 4, tome « Critique », p. 297.
2- Frédéric Rosenfeld, Méditer, c’est se soigner, Les Arènes, 2007, p. 62.
3- S. W. Lazar et al., « Meditation experience is associated with increased cortical thicknes...

Table des matières

  1. Couverture
  2. Titre
  3. Copyright
  4. Première partie - Pourquoi ce livre ?
  5. Deuxième partie - Comment je me suis mise à méditer
  6. Troisième partie - Méditer ? Un voyage en pleine conscience où tout peut arriver
  7. Quatrième partie - Pourquoi vous pourriez vous mettre à méditer
  8. Cinquième partie - Pratiquer la méditation, est-ce si simple ?
  9. Ressources bibliographiques
  10. Merci
  11. Du même auteur chez Odile Jacob