
- 320 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Agnelet : l'homme que l'on n'aimait pas
Ă propos de ce livre
Quand la Niçoise AgnĂšs Le Roux, 29 ans, disparaĂźt en 1977, son amant Maurice Agnelet devient le principal suspect. La justice n'Ă©tablit rien de concret contre lui, l'enquĂȘte bĂ©gaie : il est inculpĂ©, Ă©crouĂ©, puis bĂ©nĂ©ficie d'un non-lieu en 1985. On croit l'affaire terminĂ©e, elle redĂ©marre. Il est Ă nouveau accusĂ© en 2000, puis acquittĂ© en 2006 au bĂ©nĂ©fice du doute. Et puis, tout se retourne contre lui : en 2007, il est condamnĂ© en appel Ă vingt ans de rĂ©clusion criminelle. Le voilĂ reconnu coupable de l'assassinat d'AgnĂšs. Trente ans aprĂšs. Et pourtant, pas d'Ă©lĂ©ments objectifs incontestables : l'enquĂȘte a Ă©tĂ© dĂ©ficiente, il manque un cadavre, les circonstances du crime supposĂ© ne sont pas connues. La condamnation ne repose que sur sa rĂ©putation sulfureuse, sa personnalitĂ©, son comportement curieux, ses contradictions. Maurice Agnelet, 70 ans, a remis son sort entre les mains de la Cour de cassation, qui doit examiner son pourvoi. Condamne-t-on un homme sur l'impression qu'il donne ? Ă travers cette affaire, sur fond de casinos et d'intrigues locales, retracĂ©e ici Ă la maniĂšre d'un film de Claude Chabrol, c'est aussi la justice qui est en questionâŠJournaliste Ă LibĂ©ration depuis 1985, Michel Henry a toujours Ă©tĂ© spĂ©cialisĂ© dans les affaires judiciaires et les procĂšs. Il est aujourd'hui correspondant rĂ©gional Ă Marseille et pour la rĂ©gion PACA.
Foire aux questions
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Informations
Ăditeur
Odile JacobAnnée
2008Imprimer l'ISBN
9782738122094ISBN de l'eBook
9782738192653Annexe B
Lettres dâAgnĂšs
(extraits)
(extraits)
PremiĂšre lettre dâAgnĂšs Ă Maurice Agnelet.
Il est 5 heures. AgnĂšs sâĂ©veille ! Ce serait plutĂŽt quâAgnĂšs ne dort pas.
Au lieu de continuer Ă parler toute seule, Ă te parler « absent », je viens de dĂ©cider dâĂ©crire. Je ne sais pas encore si jâĂ©cris pour moi seulement, ou pour toi.
Pour Ă©crire pour toi, je crois quâil faudrait que je sache oĂč tu es. Et depuis quelque temps, je ne le sais pas. Loin, en tout cas. [âŠ]
Tu sais, quand on sâest promenĂ©s un soir [âŠ], jâai Ă©tĂ© surprise, et dĂ©jĂ un peu triste, de voir lâimportance que tu attachais Ă tout ce qui se passait dans ces murs [le Palais de la MĂ©diterranĂ©e]. Jâavais dĂ©jĂ lâimpression que tu Ă©tais bloquĂ© lĂ -dedans, et jâavais, aussi, lâimpression de parler pour le vent, le vent du large. [âŠ] Tu Ă©tais dĂ©jĂ attrapĂ©. « Le miroir aux alouettes ! »
Et tu es en train de te brĂ»ler les ailes. Jâarriverai tout de mĂȘme Ă parler dâoiseau ! Il y en a dâailleurs un qui chante en ce moment, merveilleusement lâimbĂ©cile, et il ne dĂ©sarme pas. Rarement entendu chanter comme ça. Et il est tout seul. [âŠ]
Tu tâes fait avoir par un ensemble de choses dont ma mĂšre. Et je nâen suis pas heureuse, pas fiĂšre. Mais câest la mĂȘme. Jâai beau changer de tout en ce moment, changer de vie, je ne peux pas changer de mĂšre. Mais si tu peux, si tu veux, ne me mets pas dans le mĂȘme sac quâelle, dans le mĂȘme sac sale. Je serais alors trop triste. Et mĂȘme si tu tâen fous que je sois triste, ma tristesse a des limites que je nâai pas envie dâatteindre.
Quand jâĂ©tais petite, Ă Monaco-Ville, tu ne connaissais de moi que mon prĂ©nom, mais pas mon nom. Oublie mon nom, mais essaye de ne pas oublier AgnĂšs. [âŠ]
Je ne travaillerai pas dans ce domaine [le casino], parce que ce domaine ne mâintĂ©resse pas. Jâaurais pu hĂ©riter dâun bordel, ça nâest pas pour ça que je trouverais intĂ©ressant de devenir proxĂ©nĂšte, ou dâune gare et de devenir cheminot. Je veux faire autre chose dans la vie.
Tout ce monde-lĂ existe, il nây a pas de doute. Il ne faut pas lâignorer. Il faut peut-ĂȘtre essayer de le changer, mais moi, je ne peux pas vivre avec. Quâils soient comme ils ont envie dâĂȘtre, aprĂšs tout, sâils ne faisaient de mal Ă personne. Le problĂšme, câest quâils font mal â parfois.
Je vais mâarrĂȘter parce que je ne sais plus Ă qui je mâadresse. [âŠ] CamĂ©lĂ©on, oui, je sais. Mais un camĂ©lĂ©on, câest bien cette bestiole qui prend la couleur de lâendroit oĂč il se trouve ? Je nâaime pas beaucoup la couleur de ma mĂšre, mĂȘme quand tu la portes. Ne pourrais-tu avoir les pieds au Palais, et la tĂȘte dans les Ă©toiles. Ăa tâirait mieux. Mais câest peut-ĂȘtre difficile. Mets donc tes pieds ailleurs, vieux.
Je ne sais pas si cette lettre tâatteindra. Ăa dĂ©pend oĂč le camĂ©lĂ©on se trouve. Si je te rate, ça ne serait pas la premiĂšre fois â la derniĂšre, peut-ĂȘtre.
Ici, Ă tout hasard, lâoiseau continue de chanter.
Comme tu disais hier soir, merci dâavoir Ă©coutĂ© mes bĂȘtises. Aujourdâhui, merci de les lire.
Je mâappelle AgnĂšs.
Lettre manuscrite dâAgnĂšs Ă Maurice (mars 1976).
Inutile dâessayer, je ne peux pas dormir et comme jâen ai assez de parler toute seule, je te parle â De toute façon, câest Ă toi que je parle.
Je sais quâon sâest trouvĂ©, que ce quâon a trouvĂ© ensemble, que le monde quâon aborde quand on se rencontre vraiment, on ne le perdra jamais.
Mais se dire que câest suffisant, câest choisir la « porte Ă©troite » â un peu trop Ă©troite.
[âŠ] Je crois quâon peut inventer autre chose.
[âŠ] Le niveau quâon peut atteindre de comprĂ©hension, de vĂ©ritĂ©, de libertĂ©, et, attention les chevilles, dâintelligence â Mais aborder ce sujet-lĂ serait un peu stĂ©rile, ou pas rentable, comme tu dis. Câest le bout du tunnel et, en ce moment, on cherche oĂč est la sortie â CâĂ©tait donc une parenthĂšse dâavenir, fermĂ©e !
[âŠ] Difficile en tout cas, cette situation. Je nâai pas encore, pas du tout, trouvĂ© ma formule. La confiance ?
LâĂ©toile qui brille ? Le soleil au bout du tunnel ? Câest vrai que parfois ça sâobscurcit, et quand ça sâobscurcit, je nây vois pas bien. Je ne vis pas bien, je suis mal â parce que je sens que la lumiĂšre, le soleil, les Ă©toiles, et le reste existent.
Je dĂ©teste quand tu dis que tu es au bout de ta vie, que tu es un homme fini. Je comprends comment tu le dis, sans tristesse, mais je dĂ©teste quand mĂȘme.
[âŠ].
Je crois quâon est arrivĂ© un peu Ă cerner le problĂšme ce soir. Et le problĂšme, câest trois fils. Jâai le mauvais rĂŽle de le dĂ©clarer, mais je le prends, puisque je le veux. Tu dois beaucoup Ă tes fils, mais tu ne leur dois pas toi. [âŠ].
Tu peux leur montrer la liberté.
Je sais que tout ça, ils ne peuvent pas comprendre tout de suite, mais on doit trouver « la maniĂšre », et puis tu disais aussi que lâimportant, câest ce quâils comprendraient, quand ils seraient Ă un Ăąge de comprendre. Tu Ă©tais plus dĂ©tachĂ© dâeux, il y a quelques mois.
Peut-ĂȘtre parce tu les sentais moins menacĂ©s ?
â Tu Ă©tais plus dĂ©tachĂ© dâeux et eux de toi. Parce que notre vie Ă©tait diffĂ©rente â tu disais toi-mĂȘme que tu ne pensais pas tenir une place Ă©norme, que tu Ă©tais trĂšs peu prĂ©sent. [âŠ]
Mais je voudrais tellement quâon ne se rate pas, mĂȘme sur le « plan dâen bas ». Et toi non plus, tu ne veux pas, je crois. Ne laissons pas gĂącher ce quâon a entrevu comme soleil. Je veux prendre ta main. Je veux que tu prennes la mienne. Je crois Ă la valeur profonde de ce quâil y a entre nous, je ne veux pas quâon renonce, je ne veux pas quâon se dĂ©courage. Je suis sĂ»re quâon peut y arriver, quâon est fort. Je te veux, je tâattends, je tâespĂšre.
Ne compte pas sur moi pour te suivre sur la voie du renoncement Ă nous.
Je te suivrai partout ailleurs, sauf lĂ !
[âŠ]
Quand on nâa que lâamour, nous avons dans nos mains, ami, le monde entier.
Merde, dis-moi que câest vrai !
[âŠ] Crois en nous.
Moi, jây crois. MĂȘme si jâai souvent du mal Ă vivre la situation actuelle â CĂŽtĂ© cĆur et cĂŽtĂ© tĂȘte, je nâai pas trouvĂ© le calme â je me donne du mal pourtant.
Câest vrai que je pourrais mourir maintenant. Je suis prĂšs de toi.
A.
Tu dis quâune des plus belles phrases, câest : « Viens Ami, jâai besoin de toi ! »
Lettre dâAgnĂšs Ă Maurice (juillet 1976).
Ce sont un peu des « morceaux de rĂ©flexion », rĂ©flĂ©chis aujourdâhui vers 13 heures.
Câest un peu dĂ©cousu.
Ne commence pas par la fin.
Je tâaime.
Et jâaime notre rencontre.
SignĂ© : « A » comme Amour, Absence, Attention, Attention, Anarchie, Ă toi, Amour [âŠ].
Quand je fais un pari avec moi, quand je perds, je gagne â (Allusion Ă nos rendez-vous oĂč je ne sais jamais qui va gagner).
Ne pas mĂ©sestimer lâadversaire ! (si dans certains cas, je suis lâadversaire).
Tu connais lâhistoire du fou : je suis peut-ĂȘtre fou, mais ce nâest pas pour ça que je suis con !
Ne pas se mettre dans des situations difficiles.
Ne pas se faire mal.
Ne pas se gĂȘner.
Je prĂ©fĂ©rerais mĂȘme connaĂźtre les cartes du jeu quâon joue.
Tu commences Ă mieux me connaĂźtre.
Ne me confonds pas avec quelquâun dâautre.
Ne « descendons » pas.
[âŠ] Je ne sais pas ce que tu veux pour nous.
Je ne sais pas ce que tu nous prépares.
DĂšs que jâessaye de te poser les questions, tu pirouettes.
Ăa mâamuse presque.
Tu disais lâautre jour que la vie, câĂ©tait dâĂȘtre sur un fil, en « Ă©quilibre instable ». En « dĂ©sĂ©quilibre constant » â OK â vrai dâaccord â Je le sais â Je le sens â Je suis partout sur un fil. Tout le temps. Le plus fragile, le moins stable. Le plus incertain, câest celui quâil y a entre toi et moi.
Câest pourtant celui dont jâai besoin quâil ne tangue pas trop.
Sinon, ce nâest pas loin du casse-gueule.
Je ne te demande rien.
Nous nâavons ni droits ni devoirs (ceci est une « opinion personnelle »).
Je « pense » comme un homme.
Je vis « un peu » comme un homme.
Je suis peut-ĂȘtre plus solide quâune « femme normale ».
Jâaime bien ĂȘtre lucide.
Je ne suis pas solide comme un orang-outang !
Tu ne veux pas quâon soit vrais. Et si on jouait aussi à ça ?
Ne me mets pas dans des situations désagréables.
[âŠ]
Ă part cet aspect « face cachĂ©e â paquet dâembrouilles », si tu pouvais un jour te dĂ©cider Ă me dire oĂč ça va, toi et moi ou oĂč tu veux que ça aille, ça serait trĂšs sympa ! Câest la carte qui me manque dans le jeu que jâai en main â
Je trouve que la rencontre de ces deux ĂȘtres que sont « M » et « A » est trĂšs Folle, trĂšs belle, trĂšs Forte, trĂšs rare â Ne lâabĂźmons pas â On peut beaucoup.
On est des « types terribles ».
La MilliĂšme !
Si tu nâas rien compris, demande-moi.
Je tâexpliquerai.
Lettre manuscrite dâAgnĂšs Ă Maurice (date estimĂ©e, selon le texte, au premier jour du printemps : le dimanche 20 mars 1977).
Sombre dimanche, oĂč je nâai pas rĂ©ussi Ă inventer le soleil â
Le printemps était-il trop beau samedi
Sombre Dimanche oĂč jâai eu trop le temps de penser, et jâai pensĂ© mal, mal pensĂ©. â Jâaimerais pouvoir maĂźtriser ça avec la pensĂ©e, mais aujourdâhui elle Ă©tait sombre, triste, un peu nĂ©gative, un peu dĂ©sespĂ©rante. Aujourdâhui, je nâai pas trouvĂ© la joie, ni la force. Quelle faiblesse.[âŠ]
MĂ©dicament⊠Euphorisant⊠Drogue. Je crois quâil ne faudra jamais que jâessaie ça.
Jây tomberais. Si, il faudra que jâarrive Ă essayer ça, sans y tomber.
Dans le bouquin que je lis en ce moment, dâune femme terrible, un esprit libre [âŠ], une intelligence profonde bref, une sacrĂ©e bonne femme ou plutĂŽt un sacrĂ© « ĂȘtre humain », elle dit : « La vie la plus belle est celle que lâon force Ă se crĂ©er soi-mĂȘme, non Ă procrĂ©er. » Je mets Ă part la procrĂ©ation, mais bon dieu, se crĂ©er, quel boulot.
Jâai lâimpression que câest ce que je suis en train de faire depuis quelques mois. Je me crĂ©e, je me prends, je me dirige moi-mĂȘme. Jâessaye Sisyphe â
Mon rocher, câest moi â
[âŠ] La chute dâaujourdâhui ne vient pas, je crois, directement de tous ces problĂšmes dans lesquels je vais pĂ©nĂ©trer, familialement parlant.
Ăa compte un peu, câest vrai â
Câest dur, un point de non-retour, câest un peu « vertigineux ». AprĂšs lâeuphorie de la bagarre Ă chaud [âŠ].
Je veux me libĂ©rer de tout cet encombrement familial. Je rĂȘve un jour oĂč nous nâaurons plus Ă en parler, oĂč tout serait clair, net limpide. Jâai bien dit je rĂȘve.
Et je sais aussi quâil faudrait peut-ĂȘtre que je me dĂ©brouille de tout ça plus seule, en te demandant moins.
[âŠ]
Ce qui me fait peut-ĂȘtre le plus peur, dans tout ça, câest tout ce que je vais entendre sur toi, tout ce quâon essaiera de me faire penser. On a dĂ©jĂ essayĂ©, sachant que je suis proche de toi...
Table des matiĂšres
- Couverture
- Titre
- Copyright
- Prologue
- Maurice Agnelet, une personnalité complexe
- AgnĂšs, une femme seule
- Une enquĂȘte ratĂ©e
- Renée Le Roux, une mÚre à poigne
- Rififi familial au casino
- Fratoni-Agnelet, les relations étranges
- Du Canada Ă la prison
- 1999, lâenquĂȘte redĂ©marre
- Deux tentatives de suicide
- Lâattitude ambiguĂ« dâAgnelet, aprĂšs la disparition
- On reste dans le flou
- Les arguments du procĂšs
- Condamné, et aprÚs ?
- Ăpilogue
- Annexe A
- Annexe B
- Annexe C
- Annexe D
- Annexe E
- Annexe F