La CIA et la torture
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La CIA et la torture

Dianne Feinstein

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La CIA et la torture

Dianne Feinstein

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À propos de ce livre

AprĂšs les attentats du 11 Septembre, l'administration Bush dĂ©clare une guerre totale au terrorisme, par tous les moyens. Au cƓur du dispositif: la CIA qui s'arroge des pouvoirs encore inconnus, mĂȘme au plus fort de la guerre froide. DotĂ©e de moyens importants, s'estimant au-dessus des obligations lĂ©gales et bĂ©nĂ©ficiant d'une tradition de secret, la CIA capture, sĂ©questre et torture des suspects, au nom de la recherche d'informations. Toutes les dĂ©rogations Ă  la loi commune sont permises: geĂŽles secrĂštes dans des pays Ă©trangers, tortures sophistiquĂ©es Ă©laborĂ©es par des psychologues / consultants de la CIA, qui gagnent au passage des millions de dollars, etc.
Au SĂ©nat amĂ©ricain, la commission sur le renseignement dĂ©cide en 2009 d'enquĂȘter sur les mĂ©thodes de dĂ©tention et d'interrogatoire de la CIA. AprĂšs des mois de lutte d'influence au sein de l'administration Obama pour dĂ©classifier le rapport, les États-Unis annoncent sa publication le 9 dĂ©cembre 2014. Il rĂ©vĂšle que 119 dĂ©tenus ont Ă©tĂ© capturĂ©s et sĂ©questrĂ©s dans des sites dits ' noirs ' – la ThaĂŻlande, l'Afghanistan, la Roumanie, la Pologne et la Lituanie – entre 2002 et 2008. La commission accuse l'agence d'avoir soumis 39 dĂ©tenus Ă  des techniques d'interrogatoire plus poussĂ©es, parfois non approuvĂ©es par l'exĂ©cutif. Au moins 26 hommes ont Ă©tĂ© dĂ©tenus dans les centres de dĂ©tention secrets alors qu'ils ne posaient pas de rĂ©elle menace. L'un d'entre eux est mort en dĂ©tention. L'une de ces geĂŽles secrĂštes est qualifiĂ©e de ' donjon '.
C'est ce rapport qui est prĂ©sentĂ© intĂ©gralement aux lecteurs français dans le livre. Il enferme le pire et le meilleur des USA: le pire ce sont la torture et les criminels de bureau, le meilleur les moyens d'enquĂȘtes dĂ©volus aux parlementaires et la publication du rapport. Aucun pays – et notamment la France hier en AlgĂ©rie et aujourd'hui en Afrique –, ne peut se dire Ă  l'abri de tels agissements de la part de services disposant de pouvoirs immenses et sans contrĂŽle et menant des objectifs louables, mais potentiellement contraires aux valeurs dĂ©mocratiques.

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Informations

Éditeur
Les ArĂšnes
Année
2015
ISBN
9782352044222

COMMISSION SÉNATORIALE
SUR LE RENSEIGNEMENT

Rapport de la Commission sur le Programme de dĂ©tention et d’interrogatoire de la CIA

Approuvé le 13 décembre 2012
Mis Ă  jour pour publication le 3 avril 2014
Révisé pour déclassification le 3 décembre 2014

AVANT-PROPOS

par Dianne Feinstein, Présidente de la Commission sénatoriale sur le renseignement

LE 3 AVRIL 2014, la Commission sĂ©natoriale sur le renseignement a approuvĂ© la communication au PrĂ©sident, en vue de leur dĂ©classification et de leur publication, des constatations et conclusions et de la synthĂšse du rapport final sur le Programme de dĂ©tention et d’interrogatoire de la CIA.
Cet acte couronne un effort monumental initiĂ© officiellement en mars 2009, lorsque la Commission dĂ©cida d’entamer cette enquĂȘte, laquelle trouvait ses racines dans une Ă©tude lancĂ©e en dĂ©cembre 2007 sur la destruction par la CIA d’enregistrements vidĂ©o d’interrogatoires de dĂ©tenus de la CIA.
MĂȘme s’il demeure classĂ© secret, ce rapport de plus de 6 700 pages est dĂ©sormais officiel. Le document a Ă©tĂ© communiquĂ© Ă  la Maison Blanche, Ă  la CIA, au dĂ©partement de la Justice, au dĂ©partement de la DĂ©fense, au dĂ©partement d’État et au directeur du renseignement national, avec l’espoir qu’il empĂȘchera Ă  l’avenir les pratiques d’interrogatoire coercitives et sera pris en compte pour la conduite d’autres programmes d’action secrets.
En ma qualitĂ© de prĂ©sidente de la Commission depuis 2009, j’écris cet avant-propos afin de fournir quelques informations supplĂ©mentaires, ainsi qu’une contextualisation historique.
J’ai commencĂ© Ă  travailler Ă  la Commission sĂ©natoriale sur le renseignement en 2001. Je me souviens du tĂ©moignage cet Ă©tĂ©-lĂ  de George Tenet, directeur de la CIA, qui nous avertissait de la possibilitĂ© d’un attentat terroriste majeur contre les États-Unis, sans prĂ©ciser ni le moment, ni le lieu, ni les moyens de l’attaque. Le 11 septembre 2001, le monde a eu les rĂ©ponses Ă  ces questions qui consumaient la CIA et toute la communautĂ© du renseignement.
Je me rappelle vivement l’horreur de ce jour, y compris les images tĂ©lĂ©visĂ©es d’hommes et de femmes innocents sautant depuis les tours du World Trade Center pour Ă©chapper Ă  l’incendie. Ces images, ainsi que le son de leurs corps s’écrasant sur le sol, m’accompagneront pour le restant de mes jours.
C’est sur cette toile de fond – l’attaque de plus grande envergure jamais portĂ©e sur le sol amĂ©ricain – que se placent les Ă©vĂ©nements dĂ©crits dans ce rapport.
Presque treize ans plus tard, les constations et conclusions, ainsi que la synthĂšse de ce rapport, sont communiquĂ©es au public. Les actions de la CIA y sont trĂšs critiquĂ©es, Ă  juste titre. En lisant ces pages, il est facile d’oublier le contexte dans lequel ce Programme a Ă©tĂ© mis en place – non qu’il puisse servir d’excuse, mais c’est un avertissement pour l’avenir.
Il faut se souvenir de la peur qui rĂ©gnait Ă  la fin de l’annĂ©e 2001, et du fait que la menace paraissait immĂ©diate. Une semaine seulement aprĂšs les attaques du 11-Septembre, de la poudre d’anthrax Ă©tait envoyĂ©e Ă  divers mĂ©dias et Ă  deux sĂ©nateurs amĂ©ricains. L’opinion publique Ă©tait sous le choc de la rĂ©vĂ©lation de ces nouveaux complots terroristes et du relĂšvement des niveaux d’alerte reprĂ©sentant le risque terroriste. Nous nous attendions Ă  d’autres attentats contre notre pays.
Tout au long de ce travail, j’ai tentĂ© de garder en tĂȘte l’impact sur la nation et sur le personnel de la CIA des attaques du 11 septembre 2001. Je comprends la volontĂ© de la CIA de recourir Ă  tous les moyens possibles pour rĂ©colter des renseignements et Ă©liminer les terroristes du champ de bataille, d’autant qu’elle Ă©tait encouragĂ©e par les responsables politiques et la population Ă  tout faire pour Ă©viter une autre attaque.
La Commission, elle aussi, recommande souvent aux organes de renseignement de réagir vite aux menaces et aux événements du monde.
Cependant, la pression, la peur et la crainte d’autres complots terroristes ne justifient pas, n’excusent pas et n’attĂ©nuent pas la gravitĂ© des actes rĂ©prĂ©hensibles accomplis par des individus ou des organisations au nom de la sĂ©curitĂ© nationale. La leçon majeure de ce rapport est que, malgrĂ© la menace et la nĂ©cessitĂ© d’obtenir des rĂ©sultats, les actions des agents du renseignement doivent toujours reflĂ©ter ce que nous sommes en tant que nation et correspondre Ă  nos lois et nos standards. C’est prĂ©cisĂ©ment dans les moments de crise nationale que notre gouvernement doit ĂȘtre guidĂ© par les leçons de l’histoire et soumettre ses dĂ©cisions Ă  la critique interne et externe.
Au lieu de cela, le personnel de la CIA, avec la complicitĂ© de deux consultants extĂ©rieurs, a choisi d’initier un Programme de dĂ©tentions secrĂštes illimitĂ©es et de gĂ©nĂ©raliser l’usage de techniques d’interrogatoire brutales, qui violaient la loi amĂ©ricaine, les traitĂ©s internationaux et nos propres valeurs.
Le rapport de la Commission documente les mauvais traitements et les innombrables erreurs commises entre fin 2001 et dĂ©but 2009. La synthĂšse du rapport contient nombre d’informations nouvelles, fondĂ©es sur des documents de la CIA et d’ailleurs, qui s’ajoutent Ă  ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rendu public par les administrations Bush et Obama, ainsi que par les organisations non gouvernementales et la presse.
Le rapport complet de la Commission, qui fait plus de dix fois la taille de la synthĂšse, donne des dĂ©tails exhaustifs et insoutenables. Il raconte l’histoire du Programme de dĂ©tention et d’interrogatoire de la CIA depuis sa conception jusqu’à son terme, et passe en revue l’intĂ©gralitĂ© des 119 cas connus d’individus incarcĂ©rĂ©s par la CIA.
Le rapport complet examine plus minutieusement que la synthĂšse la maniĂšre dont la CIA justifie et dĂ©fend son Programme d’interrogatoire, arguant qu’il Ă©tait nĂ©cessaire et crucial pour dĂ©jouer plusieurs complots terroristes et capturer certains terroristes en particulier. Bien que la synthĂšse dĂ©montre amplement l’inexactitude de cette dĂ©claration, le rapport complet de la Commission est plus exhaustif.
J’ai choisi de ne pas solliciter pour l’instant la dĂ©classification du rapport complet de la Commission. Je crois que la synthĂšse offre assez d’informations pour dĂ©crire de façon adĂ©quate le Programme de dĂ©tention et d’interrogatoire de la CIA, couvert intĂ©gralement par les constatations et conclusions. Demander la dĂ©classification du rapport de 6 700 pages aurait considĂ©rablement retardĂ© la communication au public de la synthĂšse. Une dĂ©cision devra ĂȘtre prise ultĂ©rieurement concernant la dĂ©classification et la communication au public de ce rapport de 6 700 pages.
En 2009, quand nous avons entrepris cette tĂąche, j’ai dĂ©clarĂ© (dans un communiquĂ© de presse conjoint avec le vice-prĂ©sident de la Commission, le sĂ©nateur Kit Bond) : « L’objectif est d’examiner le Programme et de rĂ©former les mĂ©thodes de dĂ©tention et d’interrogatoire Ă  l’avenir. » Cet examen est maintenant terminĂ©. J’ai le sincĂšre et profond espoir qu’aprĂšs avoir livrĂ© au public les constatations et les conclusions, ainsi que la synthĂšse de notre travail, les États-Unis ne permettront plus jamais la dĂ©tention secrĂšte et illimitĂ©e, ni l’usage de techniques d’interrogatoire coercitives. Comme le dĂ©crit le rapport, avant les attaques de septembre 2001, la CIA elle-mĂȘme avait conclu Ă  partir de sa propre expĂ©rience que ces techniques « ne produisent pas de renseignements », qu’elles « font sans doute obtenir de fausses rĂ©ponses » et que l’histoire a montrĂ© leur inefficacitĂ©. Pourtant, ces conclusions furent ignorĂ©es. Nous ne devons jamais oublier l’histoire et rĂ©pĂ©ter les terribles erreurs du passĂ©.
Le prĂ©sident Obama a signĂ© en janvier 2009 le dĂ©cret prĂ©sidentiel 13491 qui interdit Ă  la CIA de garder des dĂ©tenus autrement que « Ă  titre de court terme transitoire » et qui limite les techniques d’interrogatoire Ă  celles contenues dans le manuel opĂ©rationnel de l’armĂ©e de terre. Cependant, ces restrictions n’ont pas force de loi et un prĂ©sident futur pourrait les annuler d’un trait de plume. Nous devrions les inscrire dans la lĂ©gislation.
Pour autant, mĂȘme en l’état actuel, la loi amĂ©ricaine et les traitĂ©s internationaux auraient dĂ» empĂȘcher la plupart des mauvais traitements et des erreurs commises dans le cadre de ce Programme. Bien que le bureau d’assistance juridique ait fait le constat inverse entre 2002 et 2007, ma conclusion est que, dans le sens commun du terme, les dĂ©tenus de la CIA ont Ă©tĂ© torturĂ©s. Je considĂšre Ă©galement que les conditions de confinement ainsi que l’usage des techniques de conditionnement et d’interrogatoire autorisĂ©es ou non autorisĂ©es ont Ă©tĂ© cruels, inhumains et dĂ©gradants. Je crois que la preuve de tout ceci est accablante et incontestable.
MĂȘme si la Commission n’est pas habilitĂ©e Ă  Ă©mettre des recommandations spĂ©cifiques, plusieurs propositions ressortent de l’examen qu’elle a conduit. La CIA, dans sa rĂ©ponse de juin 2013 au rapport de dĂ©cembre 2012 de la Commission, a Ă©galement esquissĂ© les contours d’une rĂ©forme de ses mĂ©thodes, qu’elle met dĂ©jĂ  en place. Je compte travailler avec mes collĂšgues sĂ©nateurs afin de produire d’autres recommandations en sollicitant les lecteurs du rapport de la Commission.
J’aimerais aussi saisir cette opportunitĂ© pour dĂ©crire comment nous avons travaillĂ© pour rĂ©aliser cette Ă©tude.
Comme il est dit plus haut, la Commission a approuvĂ© l’ordre de mission de l’enquĂȘte et commencĂ© Ă  demander des informations Ă  la CIA et Ă  d’autres dĂ©partements fĂ©dĂ©raux en mars 2009. Les membres de la Commission avaient dĂ©jĂ  examinĂ© en 2008 les messages de la CIA dĂ©crivant les interrogatoires des dĂ©tenus Abou Zoubaydah et Abd al-Rahim al-Nachiri, dont les enregistrements vidĂ©o avaient Ă©tĂ© dĂ©truits par la CIA en 2005.
L’étude de 2008 fut compliquĂ©e par l’existence d’une enquĂȘte du dĂ©partement de la Justice sur ces destructions, enquĂȘte ouverte par l’Attorney gĂ©nĂ©ral Michael Mukasey et poursuivie par l’Attorney gĂ©nĂ©ral Holder Ă  partir d’aoĂ»t 2009. Plus prĂ©cisĂ©ment, des membres de la CIA et des contractants extĂ©rieurs qui auraient dĂ» ĂȘtre entendus par la Commission risquaient des poursuites judiciaires, en consĂ©quence de quoi la CIA n’a pas voulu obliger son personnel Ă  paraĂźtre devant la Commission. Cette contrainte perdura jusqu’au moment oĂč la phase de recherche et de documentation fut achevĂ©e et l’enquĂȘte de la Commission pratiquement finalisĂ©e.
En outre, Ă©tant donnĂ© le volume et le caractĂšre interne Ă  la CIA des documents pertinents, la CIA insista pour que les membres de la Commission les examinent sur son site annexe de xxxxxxxx xxxxxxxxxx plutĂŽt qu’aux bureaux de la Commission au Capitole.
De dĂ©but 2009 Ă  fin 2012, un petit groupe de collaborateurs de la Commission examina plus de six millions de pages : messages opĂ©rationnels, rapports de renseignement, notes internes, courriels, briefings, retranscriptions d’entretien, contrats et autres documents. Des brouillons des diverses parties du rapport furent rĂ©digĂ©s et distribuĂ©s aux membres de la Commission Ă  partir d’octobre 2011, et ce processus se poursuivit jusqu’au vote par la Commission de l’approbation du rapport complet, le 13 dĂ©cembre 2012.
La quantitĂ© de documentation sur laquelle repose ce rapport est sans prĂ©cĂ©dent. Bien que la Commission n’ait pas interrogĂ© elle-mĂȘme les membres de la CIA, elle a eu accĂšs Ă  de nombreuses interviews conduites par l’inspection gĂ©nĂ©rale de la CIA et le programme d’histoire orale de la CIA sur des sujets qui sont au cƓur du rapport. La Commission s’est donc appuyĂ©e sur ces entretiens ainsi que sur les tĂ©moignages qu’elle a recueillis par le passĂ©.
Suite au vote de décembre 2012, le rapport a été envoyé le 15 février 2013 au Président et aux branches concernées du pouvoir exécutif, pour commentaires. La CIA a répondu fin juin 2013 par des commentaires approfondis sur le...

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