Paroles à danser
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Paroles à danser

  1. 146 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Paroles à danser

À propos de ce livre

Après "Ce que la danse m'a dit...", parcours d'un spectateur, une nouvelle expérience de dramaturge. Dix années d'écriture pour des oeuvres revisitées, des créations originales qui ont vu le jour sur quelques scènes prestigieuses et des sujets sur lesquels j'ai souhaité travailler. Les réunir ici, en forme de synthèse; mes contes et légendes pour la danse.Comme il y avait jadis des chansons à boire, voici des paroles à danser.

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Informations

Année
2022
Imprimer l'ISBN
9782322402717
ISBN de l'eBook
9782322427666
Édition
1
Sujet
Art

ANNEXES.

Préface.
- L’édifice roman, des 12e/13e siècles, fut incendié par les Anglais, entraînant la réfection des voûtes après 1436. L’église fut érigée en collégiale par le cardinal d’Armagnac en 1546. En 1590, l’église fut saccagée par les calvinistes et l’ancien chevet (qui comportait des chapelles rayonnantes dont une subsiste encore près du chœur) fut remplacé par une abside à pans coupés précédée d’un chœur très long après 1635. En 1758, réfection du clocher. La voûte du chœur est ornée de faux caissons. L’abside présente une voûte peinte représentant, dans des médaillons, les Évangélistes encadrant Dieu le Père. La construction de l’église Saint-Thomas de Cantorbéry a commencé dans la seconde moitié du XIIe siècle pour se terminer dans les premières années du siècle suivant. Elle fut démolie jusqu’au transept vers 1540 par les calvinistes. Une seule des 7 chapelles qui existaient autour du maître-autel est encore visible aujourd’hui, mais détachée de l’église. Le chœur actuel est postérieur à 1600. Enfin, cette église possède une particularité sans doute unique en France : au-dessus de la tribune, un gisant lui sert de clé de voûte.
1 — Cleopatra – Ida Rubinstein.
Bibliographie.
Gérard Abensour : Meyerhold à Paris.
Jean Sutherland Boggs : Van Dongen’s — Souvenir de la saison d’opéra russe, 1909.
Richard Buckle : Nijinski
Violaine Chatoux : Les « ballets russes », un art étranger entre France et Russie.
Jacques Depaulis : Ida Rubinstein, une inconnue jadis célèbre.
Michel Fokine : Mémoires.
Donald Flanell Friedman : Ida Rubinstein, le roman d’une vie d’artiste.
Tamara Karsavina : Ma vie.
Alfred Noé : Marcel Proust.
Peter Wollen : Fashion/Orientalism/The body
2 — Le Sacre du Printemps.
1 — Jacques Rivière, Nouvelle Revue française, novembre 1913.
« Mais il y a dans le Sacre du Printemps quelque chose de plus grave encore, un second sens, plus secret, plus hideux. Ce ballet est un ballet biologique. Non pas seulement la danse de l’homme le plus primitif ; c’est encore de la danse avant l’homme ». Dans son article de Motjoie, Stravinsky nous indique qu’il a voulu peindre la montée du printemps. Mais il ne s’agit pas du printemps auquel nous ont habitués les poètes, avec ses frémissements, ses musiques, son ciel tendre et ses verdures pâles. Non, rien que l’aigreur de la poussée, rien que la terreur « panique » qui accompagne l’ascension de la sève, rien que le travail horrible des cellules. Le printemps vu de l’intérieur, le printemps dans son effort, dans son spasme, dans son partage.
Nous sommes plongés dans les royaumes inférieurs ; nous assistons aux mouvements obtus, aux va-et-vient stupides, à tous les tourbillons fortuits par lesquels la matière se hausse peu à peu à la vie. Jamais plus belle illustration des théories mécanistes. Il y a quelque chose de profondément aveugle dans cette danse. Il y a une énorme question portée par tous ces êtres qui se meuvent devant nos yeux. Elle n’est pas différente d’eux-mêmes. Ils la promènent avec eux sans la comprendre, comme un animal qui tourne dans sa cage et ne se fatigue pas de venir toucher du front les barreaux. »
2 — Les jumeaux.
Autrefois, la naissance de jumeaux était considérée comme un événement inexplicable et elle était accompagnée de superstitions diverses. Ce phénomène était expliqué par une double paternité (deux pères différents), qui prouvait en même temps l’infidélité de la mère. Cette croyance engendrait donc le meurtre de la mère et des enfants. En effet, les Yoruba croyaient qu’aucun être humain ne pouvait engendrer deux êtres humains à la fois. Donc, ils considéraient les jumeaux comme des êtres mystérieux, surnaturels, qui portaient malheur à leurs familles. Par conséquent à leur naissance, les deux jumeaux étaient tués et leur mère était rejetée du village.
Dans le monde, il y a une naissance gémellaire toutes les quatre-vingts naissances. Dans le territoire Yoruba, il y en a une toutes les vingt-deux naissances. Cela signifie qu’avec l’élimination de tous les bébés jumeaux, qui étaient considérés comme des êtres possédés par les esprits du mal, les Yoruba avaient un taux d’accroissement démographique beaucoup plus bas que les autres peuples africains. Pourtant cette décimation allait à l’encontre de la tradition des Yoruba. En effet, avoir un grand nombre d’enfants était le garant d’une vieillesse sans souci. On ne sait pas quand exactement les Yoruba changèrent leur attitude face aux jumeaux. Une légende raconte qu’il y a cent ans environ, une grande tristesse régnait dans les villages et dans les âmes de ses habitants. On consulta alors l’oracle d’IFA qui ordonna d’arrêter les meurtres des jumeaux et de les honorer dorénavant. Une autre histoire raconte que le légendaire roi Yoruba AJAKA, frère du dieu SHANGO, arrêta le meurtre des jumeaux, après que sa femme eût mis au monde deux jumeaux.
Quoi qu’il en soit, la situation et l’attitude face aux naissances gémellaires changea radicalement, bien que lentement, dans la première moitié du XIX° siècle. Petit à petit, les Yoruba commencèrent à croire que les jumeaux possédaient des pouvoirs surnaturels et qu’ils étaient capables d’apporter le bonheur, la santé, et la prospérité dans leurs familles. On devait donc les traiter avec respect et considération, leur donner les meilleurs aliments, les vêtements et les bijoux les plus beaux, et les combler d’attentions. À leur naissance, on célèbre une fête, à laquelle prend part tout le village, et même parfois la population des villages voisins. Il s’agit d’une fête en l’honneur de la mère qui a accouché, ainsi qu’en l’honneur de toutes les mères de jumeaux. Une danse, réservée exclusivement à elles, est au centre des festivités, et certains mouvements de cette danse illustrent des demandes spécifiques de prospérité, de bonheur, de santé pour les jumeaux, de même qu’une protection contre le pouvoir maléfique des sorcières.
Quelques jours après la naissance des jumeaux, le BABALAWO, c’est-à-dire le prêtre du village, rend visite aux nouveau-nés et il les voue à l’ORISHA IBEJI. Ensuite, il conseille à la mère les aliments recommandés, lui indique les jours de mauvais augure de la semaine ainsi que les animaux dangereux et les couleurs à éviter.
2-a Le culte des Ibéji.
Dans la langue du peuple yoruba, IBEJI veut dire jumeau : IBI = né et EJI = deux.
Dans la tradition religieuse des Yoruba, on considère que les jumeaux ont une seule âme, unie et inséparable. Pour cette raison, si un jumeau meurt, la vie du survivant est mise en danger, car son âme n’est plus en équilibre. La colère du jumeau mort peut faire courir de graves risques à toute la famille : en effet, sa colère peut apporter la maladie et la malchance, mais aussi provoquer la stérilité de la mère. Afin d’éviter ces conséquences néfastes pour la famille, on doit rapidement trouver un moyen pour réunir à nouveau les âmes des jumeaux. Il est donc nécessaire de consulter le BABALAWO et par la suite de commander une petite figure en bois chez un sculpteur : cette figurine sera le siège de l’âme du jumeau défunt. Le BABALAWO tient alors une cérémonie publique, qui a comme but le transfert de l’âme du jumeau mort dans la figure en bois. L’IBEJI est donc le gardien de l’âme du jumeau mort. Pour cette raison, il est traité avec les mêmes soins attentionnés que le jumeau vivant. Lorsque, par exemple, la mère allaite le jumeau vivant, L’IBEJI est aussi positionné à l’autre sein ; lorsque l’enfant est nettoyé et lavé, l’IBEJI est lavé de même et enduit par la suite avec une masse rougeâtre, appelée CAMWOOD, qui est un mélange de bois rouge broyé et d’huile de palmier.
3 — Bodhisattva.
Le terme sanskrit bodhisattva désigne des êtres (sattva), humains ou divins, qui ont atteint l’état d’éveil (bodhi). Ils devraient donc porter logiquement le nom de bouddha (« éveillé ») et être à jamais libérés des contingences existentielles. Le bouddhisme cependant, spécialement sous sa forme du « Grand Chemin » (mahayana), enseigne que certains bouddhas suspendent, par compassion pour leurs semblables, leur entrée dans le nirvana et veillent sur les hommes à la façon des anges gardiens. Ces « êtres d’éveil » sont donc, si l’on peut dire, des « bouddhas en sursis » dont l’action bienfaisante se fait sentir dans le monde spirituel. À l’inverse, le bouddhisme du « Petit Chemin » (Hinayana, ou Theravada) rejette la notion de bodhisattva et professe que le sage (arhant) qui est parvenu à l’éveil devient automatiquement un bouddha.
4 — « Il fallait être peint pour être un homme », note Claude Lévi-Strauss. Dans de nombreuses civilisations, de l’Afrique à l’Amérique du Sud, la forme humaine prend corps en peinture, dans le choix symbolique des pigments et des motifs. La peinture corporelle, rituel de passage ou bien de transformation, devient un marqueur d’identité. Narayan, un mot sanskrit qui désigne « le refuge des hommes » et « l’énergie de l’eau », s’inspire de différents rituels et traditions de peinture corporelle éparpillés aux quatre coins du monde.
5 — Le marécage et la boue s’associent pour fonder le même symbolisme, celui de la stagnation, de la souillure, de la décrépitude. La boue constitue le principe d’involution par lequel la terre en putréfaction perd ses propriétés germinatives pour devenir porteuse de mort. Ainsi dès l’antiquité grecque, les symboles mythologiques les plus fréquents du châtiment sont l’engloutissement par la boue, l’enlisement dans le marais. Et ce n’est donc pas un hasard si le marécage et la boue constituent les images favorites des peintres de la vie urbaine africaine. Lorsque, désenchantés de la période postindépendances, ils veulent illustrer la pénible réalité de la société corrompue où règnent désordre, crasse, et le dénuement le plus total.
6 — On appelle habituellement « pluies merveilleuses », des pluies formées d’objets, de végétaux ou de minéraux. Ces faits prodigieux ont été signalés depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Ainsi, les pluies de sang, qui marquèrent les Anciens et alimentèrent les croyances les plus diverses, restèrent de nombreux siècles des signes très forts aussi bien fastes pour les uns que néfastes pour d’autres. Évidemment aujourd’hui, la plupart de ces phénomènes ont trouvé une explication parfaitement rationnelle. Ainsi, au XIXe siècle, les spécialistes expliquèrent ces prétendues pluies de sang, très impressionnantes, dont la couleur rouge serait due à la terre, à des poussières de minéraux, ou encore à des papillons qui répandaient des gouttes d’un suc rouge et qui se trouvaient balayés par les vents. Parmi les plus célèbres de ces pluies de sang, celle de 1551 à Lisbonne sema la terreur.
7 — Finalement.
Consécutivement à une maladresse de ma part, futile au départ, un incident prit des proportions imprévues alors que les répétitions avaient commencé dans un environnement de tension et, sans doute, d’ego exacerbé. Je serai donc écarté du projet et n’en verrai l’aboutissement que neuf mois après sa création. C’était au Bolchoï, le bal...

Table des matières

  1. Dédicace
  2. Sommaire
  3. Préface
  4. Cleopatra — Ida Rubinstein
  5. Apollon
  6. The Rite of Spring
  7. The Farewell Waltz
  8. Echoes of Eternity
  9. Le Corsaire
  10. Rain before it falls...
  11. Sylvia
  12. The Legend of the Steppe
  13. Thomas Becket ou la Grâce
  14. Tristan et Isolde ou Les amants de l’Apocalypse
  15. Salik
  16. Zheng Hi
  17. Orphée
  18. Medea
  19. Remembrance of... Daphnis et Chloé
  20. Ludwig
  21. Annexes
  22. Page de copyright