Les fondamentaux de la gestion de crise cyber
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Les fondamentaux de la gestion de crise cyber

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Les fondamentaux de la gestion de crise cyber

À propos de ce livre

La survenue d'une crise, cyber ou non, est par essence dĂ©stabilisante. Nul ne l'attend, beaucoup la craignent et certains ne s'en remettent pas alors que par essence, les crises sont porteuses d'opportunitĂ©s. Dans une sociĂ©tĂ© oĂč tous les rouages doivent ĂȘtre parfaitement huilĂ©s pour faire tourner la grande machine, un grain de sable suffit. Alors que l'utilisation des outils numĂ©riques s'est densifiĂ©e au point de recouvrir la quasi-totalitĂ© de nos activitĂ©s, ceux-ci se sont complexifiĂ©s et lorsque survient la crise, c'est au domaine technique que la responsabilitĂ© est imputĂ©e.

Afin d'ouvrir la voie Ă  de nouvelles solutions, les spĂ©cialistes qui ont contribuĂ© Ă  cet ouvrage ont apportĂ© de prĂ©cieux Ă©lĂ©ments relevant de leur propre expĂ©rience et expertise. Les avis exprimĂ©s leurs appartiennent tout comme leur style et leur expression. C'est la raison pour laquelle toutes les parties ne sont pas structurĂ©es de la mĂȘme façon, tout comme vous trouverez des points de vue qui diffĂšrent, des termes utilisĂ©s par les uns mais pas par les autres, etc.

Foire aux questions

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Informations

Année
2022
Imprimer l'ISBN
9782340066922

Chapitre 1

Définitions & origines des crises cyber

Laurane Raimondo

Chercheure associée du Centre lyonnais
d’Études de SĂ©curitĂ© internationale et de DĂ©fense, entrepreneure,
advisor du CyberCercle et membre de l’ONG iCON

Les origines

■L’instinct de survie
Survivre. L’humain comme tout ĂȘtre vivant est « programmĂ© » pour survivre. De la bactĂ©rie aux mammifĂšres, tous s’adaptent Ă  leur milieu, luttent pour leur vie et se reproduisent. L’instinct de survie est une pulsion inconsciente qui se rĂ©vĂšle bien souvent dans la difficultĂ©. La particularitĂ© humaine est qu’au-delĂ  de la survie, a Ă©mergĂ© la quĂȘte de l’immortalitĂ©. Être immortel c’est ne pas mourir. Un reflet de la peur de la mort, son rejet. Nos sociĂ©tĂ©s ne veulent plus la voir. Les abattoirs ont quittĂ© les cƓurs des villes non du fait de la seule odeur dĂ©sagrĂ©able que dĂ©gage la mort mais parce qu’il fallait « cacher » ce que nous ne voulions ni ne pouvions plus voir ni savoir. Ceci au point d’avoir dĂ©veloppĂ© une dissonance cognitive : l’enfant qui refuse de manger le morceau de chair gisant dans son assiette se voit ĂȘtre forcĂ© et en grandissant, ne fait plus le lien entre l’animal vivant avec ses Ă©motions et ce qu’il mange. Les cimetiĂšres se sont Ă©cartĂ©s au possible. Le deuil est devenu invisible. Les seules personnes sans vie que l’on voit sont nos proches, maquillĂ©s comme s’ils respiraient encore, dans un cercueil bientĂŽt enfoui ou brĂ»lĂ©. Toute mort croisĂ©e autrement l’est dĂ©sormais par accident, professions liĂ©es exceptĂ©es.
À craindre la mort, la notion du risque s’est modifiĂ©e. Il est peu tolĂ©rĂ©, mesurĂ©, Ă©tudiĂ© pour ĂȘtre Ă©loignĂ©. Or, pour mourir il faut vivre. Vivre est une volontĂ© inconsciente puissante dĂ©passant notre existence physique pour toucher Ă  cette Ăąme attribuĂ©e aisĂ©ment au divin. De tout ĂȘtre vivant se dĂ©gage une vitalitĂ© incroyable que nous portons tous en nous, visible dans chaque molĂ©cule se traduisant par l’instinct de survie. Cette volontĂ© de survivre, pour Jean-Pierre Marongiu, est « un systĂšme de sĂ©curitĂ© d’urgence en grande partie inconscient parce qu’inhĂ©rent Ă  nos fonctionnements rĂ©actifs et dĂ©fensifs. » Mais dans des sociĂ©tĂ©s oĂč le risque est rĂ©duit Ă  son seuil minimal, oĂč la mort est presque absente et mal tolĂ©rĂ©e, nous ne sommes plus que rarement confrontĂ©s Ă  des situations oĂč nous devons notre survie Ă  cet instinct. À l’échelle de l’évolution, ce n’est pas une bonne nouvelle. Cela signifie un Ă©tiolement malvenu et remettrait en cause notre capacitĂ© de rĂ©silience dĂ©jĂ  mise Ă  mal par l’éloignement de l’acceptation du risque. S’adapter Ă  un nouvel environnement plus dangereux ou au contraire, plus sĂ©curitaire, produit des effets dans les deux sens. La question de la crise, dans son anticipation comme dans son acceptation est induite. Usuellement, elle dĂ©signe une situation inhabituelle, qualifiĂ©e de grave, exposant au danger avec un risque de mort (propre ou figurĂ©), le terme a Ă©voluĂ© en corrĂ©lation avec les Ă©lĂ©ments prĂ©citĂ©s. C’est donc devenu une situation indĂ©sirable Ă  laquelle personne ne souhaite ĂȘtre confrontĂ© au point de rejeter son idĂ©e mĂȘme.
■Origines du terme « crise »
Face Ă  une menace dĂ©sincarnĂ©e, corrĂ©lĂ©e Ă  une surface d’attaque dĂ©cuplĂ©e conduisant Ă  ce type de situation, la question des crises mĂ©rite dĂ©sormais une nouvelle approche, avec tout d’abord un retour Ă  ses origines. Du grec ancien krisis au latin crisis, le sens initial du mot dĂ©signait l’action de trier, sĂ©parer, distinguer diffĂ©rents ensembles de choses confondues, approchant le sens de « passer au crible ». Il s’agit bien d’une action, d’une rupture de la linĂ©aritĂ© dans la dĂ©cision et le jugement. Aujourd’hui, le terme est en perte de sens et en « quĂȘte d’une signification scientifique » mis en lumiĂšre par James Robinson en 1968 dans son article « Crisis » pour l’EncyclopĂ©die internationale des sciences sociales. Pour Thomas Meszaros, il n’existe toujours pas de « dĂ©finition univoque du concept de crise. » Que ce soit en mĂ©decine, en thĂ©ologie, en droit ou en politique, les dĂ©finitions diffĂšrent, parfois loin de la portĂ©e nĂ©gative qui lui est donnĂ©e. C’est en regardant au-delĂ  que l’on saisit sa capacitĂ© Ă  produire des opportunitĂ©s. Les mots « critĂšre » et « critique » sont issus de la mĂȘme racine. Il ne serait donc pas dĂ©raisonnable de qualifier la crise comme un moment de rupture de la linĂ©aritĂ© impliquant une prise de dĂ©cision Ă  mĂȘme de modifier durablement les mĂ©canismes sur lesquels fonctionne la personne, le groupe ou l’organisation qui est en « crise ».
La « thĂ©orie des crises » ne doit pas ĂȘtre confondue avec « la » crise qui dĂ©signerait une situation particuliĂšre, spĂ©cifique. Il n’existe pas une crise mais des crises. Il s’agit bien d’une notion polysĂ©mique dont il existe une abondante littĂ©rature amĂ©ricaine, mais principalement tournĂ©e vers les crises internationales en gĂ©nĂ©ral. En rĂ©alitĂ© peu d’ouvrages existent sur le sujet, l’explication tient au fait que « la gestion de crise [cyber] est une symĂ©trique des intrusions » pour Raafik Chabouni. Cette mouvance n’est pas initialement propre au cyber mais est tout particuliĂšrement accentuĂ©e par ses caractĂ©ristiques, car si le terme de crise a eu un essor considĂ©rable « au xviie siĂšcle dans les domaines politique et militaire puis au xixe siĂšcle en sociologie et en histoire oĂč il caractĂ©rise un moment critique plus ou moins violent de l’évolution des sociĂ©tĂ©s ou des Ă©tats » selon Thomas Meszaros, il est prĂȘt Ă  Ă©voluer de nouveau avec l’émergence des moyens cybernĂ©tiques.
■Origines du numĂ©rique
Depuis peu, un nouveau terme est apparu : le prĂ©fixe « cyber » accolĂ© Ă  celui de « crise » vient bouleverser le concept de « thĂ©orie des crises », mĂȘme s’il ne s’agit pas d’un phĂ©nomĂšne nouveau. RapportĂ© au concept « numĂ©rique », qui renvoie Ă  l’« ensemble des procĂ©dĂ©s et techniques permettant de transformer n’importe quel objet en ensemble de donnĂ©es binaires » (Dominique Vinck), il est devenu le fil conducteur de l’évolution de nos sociĂ©tĂ©s aprĂšs 1940. Le terme vient du latin numerus, il renvoie au nombre et Ă  la multitude. Nous sommes progressivement devenus une sociĂ©tĂ© du nombre. L’intĂ©rĂȘt pour la science des donnĂ©es et la marche forcĂ©e vers le dĂ©veloppement des nouvelles technologies issues des deux guerres mondiales auront Ă  terme le dessus sur le raisonnement humain. Le numĂ©rique a cette particularitĂ© de n’ĂȘtre « ni une technologie innovante ni une rĂ©volution technique mais une façon de fonctionner », selon le mot de Matthias Popoff ; il s’agit d’un « concept trĂšs Ă©vasif et Ă©volutif par nature ». Le concept est francophone ; les anglo-saxons parlent davantage de digital. Ce dernier se rapporte au traitement informatique, il fait donc partie du numĂ©rique sans ĂȘtre un synonyme. L’informatique avec l’électronique et le rĂ©seau constituent les trois catĂ©gories du numĂ©rique qui peut se diviser ainsi d’un point de vue technique. On peut comparer cette division avec les diffĂ©rentes couches du cyberespace.
Au xixe siĂšcle, le numĂ©rique est principalement un courant de rĂ©flexion mathĂ©matique qui effectuera une mue Ă  partir de la rĂ©volution industrielle, annonçant la montĂ©e en puissance progressive du chiffre au sein de la sociĂ©tĂ© : tout devient calculable. Les bouleversements politiques au xxe siĂšcle vont accĂ©lĂ©rer l’expression d’un besoin de la rĂ©solution des problĂšmes socio-politiques Ă  travers la maĂźtrise du « nombre ». International Business Machines Corporation (IBM) et Bull nĂ©es respectivement en 1911 et 1930 traduisent cette rĂ©alitĂ© : le premier ordinateur IBM est créé en 1952 aprĂšs la rĂ©ussite des calculateurs Ă©lectroniques ; Bull a Ă©tĂ© fondĂ©e pour exploiter les brevets dĂ©posĂ©s en 1919 par Frederik Rosen Bull, ingĂ©nieur norvĂ©gien, entrant directement en concurrence avec IBM. Le langage humain est lui aussi devenu « calculable » grĂące aux avancĂ©es en cryptologie notamment pendant la Seconde guerre mondiale. Les moyens mis en Ɠuvre – initialement insuffisants – pour dĂ©coder la Die Chiffriermaschine Enigma aux 15 milliards de sĂ©quences d’encryptage possibles nĂ©cessitaient d’innover. Alan Turing, persuadĂ© que face Ă  une telle machine seule une autre machine pouvait l’emporter, a posĂ© les bases des premiers ordinateurs et de l’« intelligence artificielle ». Ces moyens numĂ©riques ont insufflĂ© Ă  la fois de nouvelles sciences et engagĂ© davantage de moyens Ă  travers les laboratoires britanniques et amĂ©ricains, travaillant en Ă©troite collaboration avec les grandes universitĂ©s. Les bases scientifiques acquises avec l’effort de guerre ont ensuite irradiĂ© le champ civil, notamment dans les technologies de la communication qui devient une nouvelle « religion ». Elle fait remonter Ă  la surface l’idĂ©e qu’elle est nĂ©cessaire Ă  l’expression de toute dĂ©mocratie. Avec la naissance de la cybernĂ©tique et le dĂ©veloppement du mouvement littĂ©raire cyberpunk, l’idĂ©e d’une rĂ©volution numĂ©rique se forme dans les esprits, une rĂ©volution qui a « entraĂźnĂ© un bouleversement profond des pratiques sociales, Ă©conomiques et politiques des sociĂ©tĂ©s humaines, plus important encore que les ruptures engendrĂ©es par l’invention de l’écriture et de l’imprimerie » selon FrĂ©dĂ©rick Douzet.

DĂ©finitions d’un nouvel « espace » et d’un nouveau phĂ©nomĂšne

■Cyberespace et rĂ©volution numĂ©rique
Le numĂ©rique n’est pas une rĂ©volution ; le numĂ©rique n’est pas une nouvelle technologie ; la naissance et la dĂ©mocratisation de la communication en rĂ©seau en sont une. Au sens figurĂ© et rĂ©ducteur cependant, il est possible de parler de rĂ©volution numĂ©rique Ă  travers la dĂ©mocratisation massive des outils de communication qu’ont Ă©tĂ© les tĂ©lĂ©phones mobiles puis les ordinateurs. AprĂšs le tournant de la Seconde guerre mondiale mĂȘlant traumatismes et progrĂšs technologiques, des angoisses se rĂ©veillent, celles d’un monde chaotique oĂč les machines ont dĂ©passĂ© l’humain, quand il n’est pas traquĂ© par elles. La cybernĂ©tique, « science de l’action orientĂ©e vers un but, fondĂ©e sur l’étude des processus de commande et de communication chez les ĂȘtres vivants, dans les machines et les systĂšmes sociologiques et Ă©conomiques » selon le Larousse, est inventĂ©e par le mathĂ©maticien Norbert Wiener en 1948. Pour la nommer, il s’inspire du grec kubernetes signifiant « pilote de navire » (d’oĂč sont Ă©galement originaires les termes de gouvernail et gouvernement, entre autres). Le prĂ©fixe « cyber » sera repris par William Gibson, nĂ© en 1948 et auteur du Neuromancien publiĂ© en 1984, Ɠuvre de science-fiction dĂ©veloppant une premiĂšre allĂ©gorie du cyberespace et sa premiĂšre dĂ©finition, peut-ĂȘtre la seule perdurant dans le temps. Tandis que le personnage principal, Case, allume une console pour se connecter au cyberespace, un petit documentaire synthĂ©tique apparaĂźt : « Le Cyberespace. Une hallucination consentie vĂ©cue chaque jour en toute lĂ©galitĂ© par des millions d’usagers, dans chaque pays, par des enfants qui apprennent les concepts mathĂ©matiques
 Une reprĂ©sentation graphique des donnĂ©es extraites des mĂ©moires de tous les ordinateurs de l’humanitĂ©. Des lignes lumineuses ordonnĂ©es dans le non-espace de l’esprit, des amas et des constellations de donnĂ©es. Comme des lumiĂšres de villes, au loin
 ». L’amie du personnage principal lui demande alors de quoi il s’agit, Case rĂ©pond que c’est « un programme pour les gosses. » DiffĂ©rentes Ɠuvres artistiques telles que 1984 d’Orwell publiĂ© en 1949, le film Tron sorti en 1982, suivi par WarGames en 1983 et Terminator en 1984, la mĂȘme annĂ©e oĂč apparaĂźt pour la premiĂšre fois le terme de cyberespace dans le Neuromancien de Gibson aura marquĂ© les gĂ©nĂ©rations de la deuxiĂšme moitiĂ© du xxe siĂšcle.
Le cyberespace imaginĂ© par Gibson va cependant s’approcher d’une rĂ©alitĂ© que ...

Table des matiĂšres

  1. Couverture
  2. Page de titre
  3. Page de copyright
  4. Sigles et acronymes
  5. Avertissement
  6. Préface
  7. Introduction
  8. Chapitre 1. Définitions & origines des crises cyber
  9. Chapitre 2. La gestion de crise cyber et classique, entre similitudes et divergences
  10. Chapitre 3. L’anticipation de la crise cyber : la clé de la rĂ©ussite
  11. Chapitre 4. La lĂ©gislation, pilier d’anticipation et de rĂ©ponse Ă  la crise cyber
  12. Chapitre 5. Technique et gouvernance, l’indissociable équipe
  13. Chapitre 6. Se former, préparer et animer une simulation ou un exercice de gestion cyber
  14. Chapitre 7. Au cƓur de la crise cyber, organiser et rĂ©agir avec efficacitĂ©
  15. Chapitre 8. La communication de crise
  16. Chapitre 9. Savoir sortir de la crise
  17. Chapitre 10. L’importance du retour d’expĂ©rience
  18. Biographies des auteurs
  19. Bibliographie complémentaire
  20. Table des matiĂšres