Manifeste pour une coexistence active
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Manifeste pour une coexistence active

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Manifeste pour une coexistence active

À propos de ce livre

À l'heure de la progression des fondamentalismes, des nouvelles guerres de religion et de l'échec du multiculturalisme, peut-on vraiment vivre ensemble? Comment promouvoir la coexistence de personnes ayant des cultures, des religions et des convictions différentes?
En donnant à lire ce manifeste, Samuel Grzybowski propose une autre voie: celle de la coexistence active d'hommes et de femmes de toutes religions et convictions afin de répondre ensemble aux besoins de la société. Personne n'est de trop pour relever ce défi et lui donner du
souffle. L'essentiel est de puiser dans les convictions de chaque citoyen, qu'il soit chrétien, juif, musulman, agnostique ou athée. Au-delà du vivre-ensemble, ce livre pose la question du faire-ensemble, qui seul permettra à chacun d'être acteur de la coexistence active.

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Informations

Les fondements de la coexistence active

Les éléments qui fondent les principes de ce que l'on pourrait qualifier de « philosophie de la coexistence active » n'ont de racines que l'observation du monde dans lequel ma génération évolue ainsi que l'expérience empirique d'un engagement de près de dix ans. Il m'apparaît important de préciser que le travail produit par Coexister et pour toute la société n'est pas une synthèse d'apports philosophiques anciens et encore moins le fruit d'un travail scientifique ou universitaire. La coexistence active est à la fois un principe qui fonde un savoir-être et une idée qui se traduit par une méthode d'action.
Elle se distingue des précédents modèles de coexistence en se déterminant d'abord par ce qu'elle n'est pas. C'était l'objet du chapitre 1. Mais qu'est-elle alors ? En premier lieu, on pourrait dire que la coexistence active est davantage inductive que déductive. Il ne s'agit pas d'une vague théorie qui cherche à se vérifier dans la pratique, mais d'une pratique éprouvée qui donne progressivement naissance à une théorie éventuellement généralisable.
De ce point de vue, il est utile de revenir sur les conditions qui ont vu naître l'association Coexister.

L'émergence d'une idée

Le 14 janvier 2009, l'armée israélienne est en opération terrestre à Gaza depuis près de onze jours et le conflit israélo-palestinien a pris une autre dimension. La tension entre Israéliens et Arabes à l'autre bout de la Méditerranée se répand dans le monde entier. Même si le conflit dure depuis plus de soixante ans, l'opération Plomb durci{18} marque le début d'une série d'opérations terrestres où s'affronteront Tsahal, l'armée israélienne, et le Hamas, déchaînant avec eux des passions pro-palestiniennes et pro-israéliennes dans le monde entier.
À Paris, depuis la fin du mois de décembre, de nombreuses manifestations ont lieu en soutien à telle ou telle population. Début janvier, des manifestations relativement proches, aux environs de la gare du Nord, donnent lieu à des affrontements physiques. Le soutien aux populations se transforme en désignation d'un ennemi, ici, en France. Des Français pointent du doigt d'autres Français en raison de leur appartenance communautaire, culturelle ou religieuse.
Les communautés religieuses constatent une instrumentalisation des identités confessionnelles dans la construction de l'image d'un ennemi. Dans toute la France, elles font passer le mot d'ordre de la mobilisation pour la paix et la cohésion. Ce 14 janvier, le quotidien Libération titre : « Gaza : empêcher la contagion en France. Face à la tension entre les communautés juives et musulmanes, des initiatives apparaissent pour maintenir le dialogue ».
Ce jour-là, trois communautés du 15e arrondissement de Paris mettent en œuvre ce mot d'ordre de façon très concrète. Les membres de la synagogue, de la mosquée et de l'église ont rendez-vous à 20 heures dans le théâtre de Saint-Léon, place du Cardinal-Amette, dans le but de prier ensemble pour la paix et les victimes. La salle est comble. Plus de six cents personnes sont au rendez-vous et aucune communauté n'apparaît comme surreprésentée. Aucun discours, trois lectures, du silence et cette interpellation de l'organisateur à mon égard qui me demande de prendre la parole pour expliquer les raisons de ma présence du haut de mes seize ans.
Je m'exécute devant les personnes rassemblées et j'invite les jeunes présents dans la salle à venir me rejoindre pour que nous organisions un don du sang symbolique entre toutes les communautés. « Trop de sang a coulé pour la guerre, faisons couler le sang pour la paix », dis-je alors.
La soirée se termine en présence des caméras de télé et des micros de radio. Je m'apprête à rentrer chez moi sauf qu'une dizaine de jeunes m'attendent à la sortie. Parmi eux deux juives, Margot et Hana ; trois musulmans, Réda, Youssef et Abderrahman ; cinq chrétiens, Tristan, Marie-Aude, Constantin, Camille et Tiphaine. Nous discutons et prenons rendez-vous le 21 janvier 2009, une semaine plus tard, pour poser les bases d'un groupe qui serait chargé d'organiser ce don du sang. Nous fixons trois objectifs à notre première réunion : une date pour le don du sang, un nom pour le groupe, un message pour l'action. Ce sera le 31 mai 2009, nous nous appellerons Coexister, et nous défendrons une coexistence active. Un premier manifeste prend alors la forme suivante :
Nous, jeunes membres des trois religions,
Nous croyons que l'Étoile, la Croix et le Croissant peuvent construire ensemble un monde plus uni.
Nous croyons que la paix passe par la rencontre de l'autre, par la découverte de nos ressemblances et la compréhension de nos différences.
Nous croyons que nos professions de foi, aussi différentes soient-elles, sont sources d'espérances communes.
Nous croyons que le dialogue est non seulement possible, mais qu'il est nécessaire, vital. Oui, comme Gandhi, nous savons que « la seule alternative à la coexistence, c'est la codestruction ».
C'est pourquoi, ici et maintenant, pour un monde meilleur, nous choisissons de coexister.
Pour nous, coexister, c'est prendre le parti de la paix, dans le respect mutuel.
Pour nous, coexister, c'est œuvrer activement en faveur d'un rapprochement entre les hommes.
Pour nous, coexister, c'est faire tomber les murs de nos préjugés.
Pour nous, coexister, c'est encourager le dialogue des cultures plutôt que le choc des civilisations.
Pour nous, coexister, c'est reconnaître que nous sommes tous frères et sœurs, membres de la « famille humaine ».
Coexister Aujourd'hui. Coexister pour Demain. Coexister avec Tous.
En juin 2015, lors de nos Assises nationales, l'association adopte la rédaction d'un nouveau texte plus proche de nos convictions actuelles :
Nous, jeunes de toutes convictions,
Juifs, chrétiens, musulmans,
Croyants, athées ou agnostiques
– Nous croyons que la diversité, qu'elle soit de religion ou de conviction, est une chance pour l'humanité. Nous croyons qu'elle est une opportunité pour apprendre à vivre ensemble dans nos sociétés contemporaines.
– Nous croyons que l'unité n'est possible que dans la diversité, que la pluralité de nos différences ne fait que souligner le poids de nos ressemblances.
– Nous croyons que nos identités et nos histoires individuelles constituent des racines profondes qui nous tiennent debout. Nous refusons d'en faire des « identités meurtrières ».
– Nous croyons que l'altérité n'est pas une source de division mais bien au contraire une raison pour ouvrir et pour inclure. Elle permet de respecter l'authenticité de l'expérience de l'autre.
– Nous croyons que le choc des civilisations n'aura pas lieu tant que des voix sincères s'élèveront pour promouvoir le dialogue des convictions.
– Nous croyons que la liberté de conscience, de religion, de conviction est un droit inaliénable et un droit fondamental pour chaque être humain et que celui-ci s'applique collectivement ou individuellement en privé ou en public.
– Nous croyons que nos différentes convictions peuvent être autant de sources d'une même coopération au service des autres. Nous croyons que la fraternité crée du lien au-delà et au travers des frontières visibles entre nos visions du monde.
C'est pourquoi, ici et maintenant, chez nous et autour de nous, pour mieux vivre et mieux faire ensemble nous choisissons la Coexistence active.
– Pour nous, la Coexistence active, c'est accepter et reconnaître que le monde et le pays dans lequel nous vivons sont pluriels et multiculturels.
– Pour nous, la Coexistence active, c'est nous redire que « la seule alternative à la coexistence est la codestruction ». « Nous apprendrons à vivre ensemble comme des frères ou nous mourrons ensemble comme des imbéciles{19}. »
– Pour nous, la Coexistence active, c'est faire de la différence une occasion de créer du lien et d'ajouter au vivre-ensemble un « faire ensemble », dans la coopération.
– Pour nous, la Coexistence active, c'est promouvoir la non-violence dans nos modes de relations et de collaborations.
– Pour nous, la Coexistence active, c'est dépasser la tolérance passive d'une acceptation de l'autre par défaut et promouvoir le respect qui consent à accepter l'autre tel qu'il est dans un esprit de fraternité fondé sur la compréhension mutuelle.
– Pour nous, la Coexistence active, c'est refuser toutes formes de peurs et de préjugés qui créent des murs entre les individus au lieu de bâtir des ponts là où il y en a besoin.
Pour nous, la Coexistence active, c'est affirmer que, dans la diversité de nos convictions, nous pouvons et devons être unis dans l'action.
Coexister pour vivre ensemble et construire ensemble un monde meilleur pour chacun.

Un constat lucide

La vision de la coexistence active résulte d'abord d'un constat lucide sur le monde dans lequel nous vivons. Ce constat est double. Il s'agit d'abord de reconnaître et d'accepter la diversité comme un état de fait, mais aussi de regarder en face la prépondérance du fait religieux dans l'actualité internationale.
La diversité existe, c'est le premier constat. Même si certains la refusent ou envisagent de l'anéantir, la diversité est un fait et le processus même de diversification est en cours à l'échelle de la planète. Le pape François lui-même, de passage à Strasbourg, évoquait l'identité désormais multiculturelle de l'Europe{20}. Comme nous l'évoquions dans les différenciations historiques, le constat d'une société multiculturelle n'implique pas de soutenir le modèle de société multiculturaliste. Une fois encore, le multiculturalisme vise à promouvoir les singularités communautaires de façon à préserver des richesses du patrimoine d'origine des migrants, alors que le constat multiculturel vise seulement à reconnaître l'existence d'une société diversifiée.
Ce constat n'est pas évident pour tout le monde. Il peut impliquer de se réconcilier avec une part de nous-même qui craint de vivre dans un environnement hétérogène. La ressemblance et l'homogénéité jouent toujours un rôle apaisant et rassurant. Un enfant se sent mieux avec les siens qu'avec des inconnus. Le voyage provoque souvent un mal du pays. Ce besoin fondamentals de chaque être humain est en réalité un besoin de racines. Ce besoin d'enracinement est souvent confondu avec le besoin de vivre avec ses semblables. En réalité, la question n'est pas tant l'environnement homogène que l'attachement à une histoire, un patrimoine, un terroir personnel, en somme un lieu ou un espace pour grandir. Cet espace n'est pas nécessairement géographique : il peut être culturel, religieux, social. Dans la peur de l'autre réside souvent en fait une peur du déracinement. Tout l'enjeu auquel nous devons faire face est notamment de montrer comment il est possible de réconcilier l'enracinement avec l'ouverture, car au fond les deux démarches sont compatibles. Elles sont mêmes complémentaires.
Il n'est pas besoin de voyager pour constater que la diversité existe. Il suffit d'ouvrir les yeux et de regarder autour de soi l'environnement dans lequel nous vivons. Au sein même de la ville de Paris, par exemple, si l'on se contente de son quartier d'habitation, on peut totalement ignorer qu'une diversité extraordinaire existe dans la même ville mais dans un tout autre quartier à l'autre bout de la municipalité. Là encore, être capable d'apprivoiser son environnement en regardant courageusement que nous sommes déjà différents sans même le vouloir, c'est commencer à mettre en œuvre la coexistence active. Ces autres qui sont chez moi sont en fait aussi chez eux, non seulement parce que nous sommes de la même nationalité mais aussi et surtout parce que nous sommes pareillement citoyens du monde. Au moment où la nécessité de limiter le réchauffement climatique est devenue vitale, il n'est plus possible d'envisager la Terre comme un espace découpé en prés carrés réservés aux uns et aux autres en vertu de leurs prétendues ressemblances et uniformités.
Au moment d'écrire Tous les chemins mènent à l'autre{21}, je me souviens avoir entendu des réactions sceptiques vis-à-vis du titre choisi. Mais comment peut-on ne pas être d'accord avec un tel constat ? Peu importe le chemin que vous prenez, pourvu qu'il vous fasse sortir de chez vous, vous êtes nécessairement confronté à cet autre, quel qu'il soit. Que ce chemin mène ensuite vers des eaux tranquilles ou de sombres orages, c'est une autre histoire qu'il faudra évoquer plus tard. Mais avant de réfléchir aux intentions et au modus operandi d'une rencontre avec l'autre, cela commence toujours par l'état de fait : toi et moi sommes différents.
Le deuxième constat que j'évoquais concerne plus immédiatement la diversité strictement religieuse. Deux attitudes existent dans la négation de cette réalité. La première consiste à dire que la religion est en voie de disparition. La seconde revient à désirer que l'une d'entre elles prenne le pouvoir sur toutes les autres. Dans les deux cas, il s'agit de fantasmes qui voudraient qu'on en arrive en effet à une destruction de la diversité religieuse.
Les réalités démographiques, historiques, spirituelles et sociétales du monde dans lequel nous vivons révèlent que nous n'avons aucune raison d'accorder le moindre crédit à chacune de ces négations. Sur la capacité d'une religion à prendre le pouvoir sur les autres, n'en déplaise à Samuel Huntington, son Choc des civilisations n'a toujours pas eu lieu dans les termes où il l'annonçait en 1996 dans son célèbre essai. Au sommet des autorités politiques et religieuses de chacune des communautés de convictions, tout semble aller dans le sens inverse. Du pape aux cent vingt savants musulmans, en passant par le dalaï-lama ou le rabbin Rosen{22} le discours est unanime : le XXIe siècle sera un grand siècle à condition que nous sachions apprendre à vivre avec les autres. Je partage ce regard d'espoir sur le siècle qui vient. On rappelle souvent que Malraux disait : « Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas. » Les faits certes dramatiques et déplorables d'extrémismes qui se multiplient au nom des différentes religions (Daesh au nom de l'islam, les Arakanais au nom du bouddhisme, le parti Bharatiya Janata au nom de l'hindouisme, les Anti-balaka au nom du christianisme ou Lehava au nom du judaïsme) ne peuvent pas laisser penser à un réel affrontement en règle. Quand bien même cet affrontement aurait lieu, il ne pourrait rationnellement pas donner lieu à la victoire de l'une des parties. La thèse de l'assimilation totale à l'une des religions existantes est écartée.
Par ailleurs, la thèse d'une baisse du fait religieux a aussi la peau dure. Regardons de plus près. Selon les chiffres du Pew Research Center{23} en 2012, le christianisme a augmenté de 1,24 % par an, l'islam de 1,26 % et l'hindouisme de 1,18 %. Ces trois principales religions représentent à elles seules les deux tiers de l'humanité. Dans le même temps, la population mondiale augmente actuellement de 1,1 % par an. Si l'on confronte l'augmentation démographique naturelle à celle des communautés religieuses, on constate effectivement que le fait religieux croît plus vite que la population mondiale. Concrètement, l'athéisme est par opposition une conviction en baisse. Même si 33 % à 66 % des Français s'en réclament, en fonction des sondages et de la question posée, le phénomène athée est un phénomène très isolé. On compte proportionnellement plus d'athées en Europe que dans le monde. Ce qui apparaît en revanche, c'est une baisse de la pratique, du sentiment d'appartenance et de l'identification à une communauté unique. Cela n'implique pas que la non-affiliation religieuse ou l'athéisme en soit la conséquence. Je ne porte aucun jugement sur telle ou telle conviction. Je ne considère pas non plus comme une bonne nouvelle la croissance ...

Table des matières

  1. Page de titre
  2. Sommaire
  3. Préface
  4. Prologue
  5. Les coexistences dans l'histoire
  6. Les fondements de la coexistence active
  7. Coexistence active, interreligieux et laïcité
  8. Épilogue
  9. Biographie de l'auteur
  10. Bibliographie
  11. Remerciements