Le Souffle d'Octobre 1917
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Le Souffle d'Octobre 1917

L'engagement des communistes français

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Le Souffle d'Octobre 1917

L'engagement des communistes français

À propos de ce livre

Il y a cent ans, la révolution russe d'Octobre 1917 générait une espérance planétaire. Pourquoi, portés par le souffle de cet événement, tant de militants ont-ils cru au communisme? Qui étaient-ils? Comment expliquer que des hommes et des femmes provenant d'horizons très divers, ouvriers, paysans, intellectuels, écrivains, anarchistes, socialistes, juifs, catholiques, féministes, colonisés... aient vu dans l'ordre nouveau de Moscou la concrétisation de leurs espoirs?
Co-auteurs du Siècle des communismes (Le Seuil, Points poche, 2008), Bernard Pudal et Claude Pennetier révèlent au travers de la publication de textes autobiographiques provenant des archives de Moscou la diversité des ressorts sociaux et intimes de ces adhésions en même temps que le poids de la discipline que leur impose une organisation politique inédite. Le récit et l'analyse fouillée de ces trajectoires militantes permettent de poser un regard neuf sur ce que fut le système communiste, sur le dévouement et l'aveuglement qu'il suscita. Démontrant que cet engagement n'est pas réductible à une illusion (François Furet) et que le communisme ne peut se résumer à une machine criminogène ( Le livre noir du communisme ), les auteurs proposent de nouvelles interprétations permettant de comprendre à la fois les espoirs que les militants ont fondé sur l'URSS et la dimension coercitive de ce choix partisan. Ce livre interroge ainsi le communisme de façon inédite intégrant sa promesse émancipatrice et sa dimension répressive: le souffle d'Octobre 1917 aurait-il donné naissance à un système reposant sur la domination d'une élite issue du peuple? Bernard Pudal est historien et professeur de sciences politiques. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, parmi lesquels Un monde défait. Les communistes français de 1956 à nos jours (Éditions du Croquant, 2009).
Claude Pennetier est historien, chercheur CNRS, et co-directeur du Maitron, dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social. Il a publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Juin 40, la négociation secrète (Éditions de l'Atelier, 2006).
Co-auteurs du Siècle des communismes (réédité en poche au Seuil), Bernard Pudal et Claude Pennetier ont également codirigé Autobiographies, autocritiques, aveux dans le monde communiste (Belin, 2002) et Le sujet communiste. Identités militantes et laboratoire du « moi » (PUR, 2014).

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Informations

Chapitre 1.
L'autobiographie de parti au cœur du communisme comme socio-biocratie

La pratique du questionnement biographique et les enquêtes internes sur les militants, sans être l'apanage des seuls partis communistes, constituent une dimension essentielle du fonctionnement du monde communiste dont l'étude systématique, dans tous ses aspects, s'est développée depuis la fin des années 1990. Marque par excellence de l'engagement du militant communiste, de sa remise de soi au parti, cette pratique, inventée en URSS et consubstantielle au pouvoir soviétique, fut généralisée à tous les partis communistes.
Considérée comme légitime par la plupart des communistes au nom du « devoir de vigilance », l'autobiographie communiste d'institution ou « autobiographie de parti », peu à peu appelée « bio », relevait du secret de parti. On en connut progressivement et fragmentairement l'existence à partir de 1938{57}. Si les questionnaires biographiques qui guidaient le militant étaient connus des historiens, si quelques témoignages vinrent éclairer le fonctionnement des modes de collecte des biographies, l'absence de données sur l'ampleur et la fréquence des enquêtes biographiques et l'impossible accès aux autobiographies elles-mêmes, soit parce qu'elles avaient été détruites, soit parce qu'elles avaient été acheminées à Moscou, interdisait qu'on puisse tenter d'en faire véritablement l'histoire{58}. L'ouverture de certaines archives (celles du RGASPI, à Moscou et celles du PCF, à l'échelon national mais aussi fédéral ainsi que les archives du ministère de l'Intérieur), la publication de mémoires de militants et de témoignages désormais de plus en plus libérés du secret de parti, permettent aujourd'hui d'entreprendre cette histoire. L'enjeu, pour les spécialistes des pays communistes comme pour les spécialistes des partis communistes en général, n'est autre que de mieux comprendre la « civilisation » communiste et le statut du « sujet » communiste{59}, une histoire spécifique, certes, nous confrontant à l'énigme toujours aussi taraudante de ce communisme qui, s'annonçant sous la bannière d'une raison libératrice, se mua avec le stalinisme en autant de dictatures qu'animèrent pourtant des hommes dont les investissements militants ne sauraient être réduits à cette facette de leur histoire. La modalité « française » de l'histoire du « stalinisme{60} » est de ce point de vue tout à fait fondamentale : à la différence des pays « communistes », le PCF n'a jamais disposé du monopole de la violence physique légitime. L'histoire française du communisme, celle du plus important des partis communistes occidentaux sur une aussi longue durée, n'est donc pas « polluée » par l'intrication de la violence physique et de la violence symbolique qui caractérise les pratiques politiques des pays communistes. D'où son intérêt intrinsèque mais aussi comme cas type auquel en mesurer bien d'autres{61}.
Après avoir succinctement rappelé les origines et les raisons de ces pratiques biographiques inventées en URSS dans les années 1920, puis transférées au monde communiste dans les années 1930, nous esquisserons brièvement l'histoire de cette politique d'encadrement biographique en France. Ayant ainsi explicité les logiques qui sont au principe de cette opération biographique et précisé les contextes d'énonciation des autobiographies de parti, nous essaierons de justifier le mode d'analyse que nous avons mis en œuvre pour rendre compte de celles-ci.

L'origine soviétique de l'autobiographie de parti

Il y a bientôt vingt ans, Marc Ferro livrait l'analyse suivante : « La naissance du régime soviétique, sous l'égide du Parti communiste, suscita, en Russie puis en Europe occidentale d'immenses espérances. 1917 avait vu triompher une révolution comme l'Histoire en avait peu connues. Non seulement l'ordre politique changea du tout au tout, mais l'organisation sociale de la société connut une vraie transfiguration. Certes, les slogans tels que “l'usine aux ouvriers”, “la terre aux paysans” étaient en partie fictifs, mais on avait vu pour de bon la disparition des grands propriétaires terriens, des magnats de la finance et de l'industrie, et bientôt le commerce de gros puis de détail{62}. »
Les représentations enchantées qu'on a pu se faire sur l'URSS au début des années 1920 entretenaient donc des rapports avec des réalités (communes autogérées, expériences démocratiques à la base, mesures égalitaires en faveur des femmes, reconnaissance du droit des enfants, habitats collectifs, etc.), mais des réalités embryonnaires, fugitives, plus exceptionnelles qu'ordinaires, celles des utopies fondatrices des débuts. L'égalitarisme initial fut progressivement remplacé dans les faits par un système profondément inégalitaire (Staline critique officiellement l' « égalitarisme » dès le début des années 1930) mais aux principes redistributifs originaux qui devaient respecter le récit révolutionnaire des origines. Par comparaison avec notre système social où le capital économique et le capital scolaire jouent un rôle déterminant, on peut caractériser sociologiquement le soviétisme{63} comme un système que spécifie l'éradication du capital économique comme principe de différenciation sociale (la propriété dite collective), et qui marginalise – du moins dans les premiers temps – le capital scolaire, doublement suspect en tant que ressource des anciennes classes dominantes et savoir de légitimation de l'ancienne intelligentsia et ceci bien que le nouveau pouvoir soviétique ait composé avec cette ancienne intelligentsia, elle-même souvent désireuse de s'associer à un pouvoir dans lequel elle voulait voir une entreprise de modernisation de la société russe. C'est la raison pour laquelle ce régime politique dut inventer une nouvelle « philosophie sociale » orchestrant les différences sociales « légitimes » en mettant au premier plan le capital politique (positif et négatif), comme mode de différenciation et de hiérarchisation sociale, comme fondement des identités sociales. D'où la nécessité d'élaborer une philosophie sociale de l'identité soviétique centrée sur le capital politique, d'installer des services administratifs et politiques chargés de le codifier et d'évaluer les individus à l'aune de cette conception de l'identité socio-politique. D'où aussi, l'impérieuse nécessité de développer tout un système symbolique de représentations (artistiques, littéraires, etc.) valorisant « l'homme nouveau » au détriment du vieil homme : l'aristocrate déchu, l'intellectuel « petit-bourgeois », le paysan « arriéré », l'individu attaché à sa « nationalité » ou à sa « religion » ; au détriment aussi du « carriériste », de « l'homme à double face », qui se dissimule sous les dehors du « bon communiste »... Cette philosophie socio-politique ne pouvait être que conforme à la lecture soviétique de la « théorie » marxiste-léniniste, c'est-à-dire à la fois à la valorisation de la classe sociale à laquelle est dévolu officiellement le rôle d'acteur collectif révolutionnaire, la classe ouvrière, et à celle de son « avant-garde », le parti. À cette valorisation d'une origine et d'une position sociale prolétarienne et de la qualité de membre du parti est associée, simultanément, la dévaluation corrélative de ceux qui ne peuvent se prévaloir de ces nouveaux titres de « noblesse rouge ». Cette contrainte logique inhérente au récit révolutionnaire d'Octobre 1917 va s'imposer, non sans difficultés et déboires, tant les réalités qu'elle vise ne correspondent que partiellement aux faits. Dimension essentielle de l'identité du citoyen soviétique, la position sociale devait être obligatoirement mentionnée dans le passeport intérieur qui fut institué en 1933. Avec l'âge, le sexe, et la nationalité, la mention de la position sociale sera exigée jusqu'en 1974.
À cette histoire sociale se combine l'histoire politique de chacun : ancienneté dans le mouvement révolutionnaire, responsabilités assumées, fidélité politique, répression subie, etc. Le récit autobiographique censé rendre compte de son capital politique est fréquemment sollicité pour tout poste de responsabilité (pour l'adhésion au Parti communiste, l'accès aux positions dirigeantes dans l'économie et les administrations d'État, l'inscription dans les établissements d'enseignement supérieur, etc.). L'ensemble de ces deux itinéraires détermine un volume et une structure de capital politique sur lesquels il est possible de gloser à l'infini. « Untel a de bonnes origines mais est politiquement faible », « tel autre au contraire, malgré ses origines “bourgeoises”, est un militant exemplaire », etc. Les enjeux, pour tout soviétique, de ces entreprises d'assignation identitaire étaient évidemment considérables, plaçant hors-jeu nombre d'entre eux, les lichentsy (privés de droits), autorisant les autres à accéder plus ou moins aux différents biens et services (nourriture, logement, établissements scolaires, services sociaux et de loisirs, magasins réservés). Les anciens nobles par exemple s'efforçaient de dissimuler les renseignements biographiques les plus compromettant tout en adoptant, dans l'intimité familiale, des stratégies, éducatives notamment, pour entretenir le lien avec leur passé{64}. Non sans risquer la délation, on s'en doute. De ce fait, la dictature du prolétariat en URSS prit un sens très particulier : celui de la dictature de ceux qui pourront se dire prolétaires et révolutionnaires dans des assemblages plus ou moins véridiques, plus ou moins vraisemblables, et qui trouveront grâce au parti le moyen de leur promotion sociale. C'est ce qui conduit certains historiens, comme Jean-Paul Depretto, à caractériser l'URSS comme « une société de status ». Ce terme, emprunté à Max Weber, désigne « une place dans une hiérarchie de prestige{65} ».
Comme dans les sociétés politiques où il existe une noblesse à laquelle on appartient par sa naissance ou par des procédures d'anoblissement, le monde communiste a fait du registre biographique un registre d'explication, d'administration, de rationalisation, de légitimation, qui innerve la société entière et qu'il importe d'étudier dans toutes ses dimensions et ses différentes actualisations, chaque parti communiste, au pouvoir ou non, ayant dû s'approprier (au double sens d'imiter et de retraduire) ce registre biographique. C'est l'importance désormais centrale de ce capital politique dans la vie soviétique, puis dans l'ensemble du monde communiste, des multiples jeux biographiques qu'il autorise et des multiples enjeux sociaux au sein desquels il est pris qui peuvent justifier l'idée que nous avons à faire à une biocratie d'un type particulier{66}, une biocratie fondée non sur le biologique mais sur la biographie sociale et politique, une socio-biocratie par conséquent. Ce qui est visé par l'autobiographie de parti, c'est de départager ceux qui ne jouent le jeu que par calcul de ceux qui sont pleinement investis. Les plus investis, ceux qui font le don de leur vie racontée au parti, sont à la fois ceux qui peuvent « s'aveugler » de ce fait, mais aussi ceux que peuvent meurtrir les démentis du « réel ».

1931-1936 : l'adoption par le PCF de la politique d'encadrement biographique

Cette matrice soviétique informe la pratique du questionnement autobiographique qui se met en place, en France{67}, au début des années 1930. Elle emprunte jusqu'en 1931, avant de relever d'un service spécialisé, différentes voies que nous ne pouvons retracer ici{68}. Le transfert progressif du mode biocratique s'opère effectivement au cours des années 1920 comme l'attestent les autobiographies que rédigent, sous la houlette du kominternien allemand Alfred Kurella, les militants qui suivent les cours des écoles de Bobigny en 1925. C'est néanmoins seulement dans les années 1930 que toutes les conditions sont réunies pour que ce dispositif, qui ne saurait être réduit à une pratique inquisitoriale sans en rater toute la complexité, prenne toute sa place dans le système partisan. Il accompagne ce faisant la stalinisation, au sens où l'entend Sheila Fitzpatrick, du communisme. Dès 1930, la section centrale d'organisation recueille auprès de l'encadrement du parti les réponses à un questionnaire en 17 questions, essentiellement orienté sur l'activité professionnelle et la carrière politique. La lourdeur des formules (« Quels postes a-t-on occupé dans les syndicats jusqu'à présent ? ») ou les énoncés laconiques tels que « Stage dans le parti social-démocrate ? », témoignent d'une traduction littérale de l'allemand ou du russe. L'« encadrement biographique » s'installe ensuite au rythme de la gestion par Eugen Fried{69}, l'émissaire de l'IC, de la réorganisation de la direction communiste française qui s'opère au nom de la dénonciation du « groupe Barbé-Celor-Lozeray ». Fried avait été nommé référent pour la France fin 1930. En juillet 1931, le « groupe de la Jeunesse » est « démasqué » et rendu responsable de toutes les difficultés du parti. Henri Barbé, secrétaire du Parti, convoqué à Moscou, rédige sa biograp...

Table des matières

  1. Page de titre
  2. Sommaire
  3. Avertissement
  4. Prologue
  5. Introduction
  6. Chapitre 1. L'autobiographie de parti au cœur du communisme comme socio-biocratie
  7. Chapitre 2. De l'anarchisme au Parti communiste : Jules Raveau
  8. Chapitre 3. Maurice Thorez ou « l'esprit de parti »
  9. Chapitre 4. Conquérir le monde ouvrier : le « métallo » Arthur Dallidet
  10. Chapitre 5. Un homme de masse, un syndicaliste « bâtimenteux » : Hildebert Chaintreuil
  11. Chapitre 6. La voix des paysans : Fernand Herpin
  12. Chapitre 7. Des femmes communistes : Bernadette Cattanéo, Martha Desrumaux
  13. Chapitre 8. Destins de Juifs{273} communistes : Louis Gronowski, Moshe Zalcman, Léo Rubin
  14. Chapitre 9. Femme, immigrée, juive, ouvrière : Thérèse Capitaine (Basi Reisbaum)
  15. Chapitre 10. Militants algériens à la croisée des engagements nationaliste et communiste : Amar Ouzegane, Issad Rabah
  16. Chapitre 11. Du catholicisme au communisme : la conversion d'Albert Varloteau{353}
  17. Chapitre 12. L'exit et les procès de Moscou : les instituteurs Jacques Gallienne et Lucien Dutard
  18. Chapitre 13. Deux philosophes communistes : Georges Politzer, Paul Nizan
  19. Chapitre 14. Albert Vassart : le travail du doute{424}
  20. Chapitre 15. Eugen Fried : l'émissaire de l'Internationale communiste
  21. Annexe : schéma d'autobiographie (1931-revu 1937{458})
  22. Remerciements
  23. Crédits iconographiques
  24. Index des noms