Homosexuels catholiques
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Homosexuels catholiques

Sortir de l'impasse

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Homosexuels catholiques

Sortir de l'impasse

À propos de ce livre

Seconde édition

Postface de Jean-Luc Brunin

Comment vivre à la fois son orientation sexuelle et sa foi chrétienne? Comment l'Église accueille-t-elle et accompagne-t-elle ceux qui se découvrent un amour pour une personne du même sexe? La question pourrait paraître aujourd'hui complètement obsolète, mais la situation de clandestinité et de souffrance de bien des personnes homosexuelles dans l'Église est une réalité.

À partir d'approches multiples, anthropologique, théologique, biblique, Claude Besson interpelle les communautés chrétiennes pour sortir de l'impasse d'un discours inopérant de l'Église qui invite les personnes homosexuelles à vivre dans le célibat continent et chaste. Des récits d'une très grande force, de personnes homosexuelles ou de parents d'enfants homosexuels, viennent illustrer son propos.

À la lumière de la nouvelle donne pastorale que propose le pape François dans l'exhortation apostolique Amoris lætitia, le livre recense les expériences, les prises de parole et les initiatives pastorales qui se sont mises en place depuis quelques années au service des personnes homosexuelles et de leur famille et qui portent du fruit.

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CHAPITRE 1
Homosexualité ou homosexualités ?

De quoi parle-t-on lorsqu’il est fait allusion à l’homosexualité ? Si la question sort progressivement du silence, la vision de l’homosexualité, pour la plupart de nos contemporains, reste une vision simpliste. Comment imaginer qu’il n’existe qu’un seul type d’homosexuel et qu’une seule définition précise de l’homosexualité ? La plupart des dictionnaires sont pourtant clairs : « Attirance émotionnelle et/ou sexuelle entre deux personnes du même sexe. » Mais, tout comme il y a des constitutions hétérosexuelles, il n’y a pas qu’un seul mode de constitution psychosexuelle homosexuelle. C’est pourquoi, il serait plus juste de parler des homosexualités.
Toutefois, l’univers de l’homosexualité est complexe. Une multiplicité de facteurs intervient dans l’orientation sexuelle qui ne demeure en aucun cas un choix conscient et délibéré.

Identités multiples

Construire son identité aujourd’hui n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Les nombreuses publications sur ce sujet fleurissent chaque année dans les rayons des librairies. Notre identité personnelle se présente sous diverses facettes. Nous avons tous constaté que, selon les circonstances, nous pouvons nous présenter comme l’intellectuel de service, la « branchée » culturelle, le tombeur de femmes, l’amuseuse de galerie, le militant convaincu...
Il ne s’agit pas ici d’aborder les différentes réalités que recouvre le mot identité (on parle aujourd’hui d’identités sociales, collectives, politiques, culturelles, religieuses, etc.), ni de s’attarder sur les étapes par lesquelles nous passons pour élaborer notre identité personnelle.
Nous nous contenterons de pointer deux éléments essentiels face à la question de l’orientation sexuelle.
Le premier veut souligner que les structures psychosexuelles sont diverses. Certaines personnes sont exclusivement homosexuelles, c’est-à-dire que leurs désirs, leurs pratiques sont toujours orientés vers les personnes du même sexe. D’autres sont principalement homosexuelles. Il leur arrive parfois d’avoir des désirs hétérosexuels et de passer à l’acte. La bisexualité est aussi une réalité chez certaines personnes. Nous pourrions d’ailleurs exprimer la même diversité du côté des personnes hétérosexuelles.
La sexualité est complexe. Elle se comprend entre merveille, errance et mystère, souligne le philosophe Paul Ricœur.
Le deuxième élément concerne davantage l’identité sociale. En effet, la personne hétérosexuelle va entrer en relation avec les autres selon son identité personnelle spécifique. Dans ses échanges familiaux, professionnels, sociaux, par ses comportements, l’homme ou la femme va de fait exprimer son orientation hétérosexuelle, sans avoir aucunement besoin ni de l’affirmer ni de la taire. Elle va se révéler comme « naturelle », dans le sens où la personne évolue dans une société globalement hétérosexuelle. Son rôle social, son sexe biologique et son orientation sexuelle sont en cohérence, et vont former une identité globalement stable.
Il n’en est pas de même, bien évidemment, chez la personne homosexuelle. Si devant certains collègues de bureau, elle peut parfois assumer son orientation, elle va tenir dans bien des cas un rôle hétérosexuel. Elle peut aussi choisir de ne pas en parler en famille et n’être finalement vraiment elle-même qu’avec une minorité de ses amis avec laquelle elle se sent en confiance. Les témoignages des personnes sont éloquents à ce sujet. Le regard des autres est si prégnant parfois que les personnes homosexuelles vont donner à voir des identités multiples en fonction des situations et des individus rencontrés. Le regard des autres est souvent marqué par ce que l’on voudrait que l’autre soit. C’est ainsi qu’André, sportif dans un corps bien proportionné, gentil et attirant, me raconte comment il a toujours été considéré comme un tombeur de filles, alors qu’il a toujours été exclusivement homosexuel. Personne ne connaissait son orientation sexuelle, mais ses copains ne pouvaient l’imaginer qu’hétérosexuel.
« Tu connais untel. Tu as remarqué comme il est efféminé. Il est sûrement homo. » À combien de conversations de ce genre n’avons-nous pas participé ? Même si aujourd’hui la visibilité de l’homosexualité nous montre des personnes très diverses dans leurs aspects et leurs comportements, les stéréotypes personnels restent nombreux, inconscients peut-être, mais cependant tenaces. Certains hommes, par exemple, peuvent être efféminés et cultivent cette féminité, tandis que d’autres reflètent l’homme viril et parfois brutal. Il en est de même pour les femmes. Mais très souvent, les personnes homosexuelles ne se distinguent en aucune manière des personnes hétérosexuelles dans leur façon de se présenter aux autres. La découverte de leur homosexualité par des proches suscite souvent cette réaction : « Tu ne le fais pas, je n’y crois pas. »
Des psychothérapeutes, des sociologues, des historiens ont développé abondamment cette problématique de l’identité qui n’est pas le propos de ce livre. Ce rapide parcours veut simplement montrer que, tant du point de vue de la structure psychosexuelle que de la visibilité de l’identité sexuelle, les identités sont multiples et qu’il serait plus juste de toujours parler des homosexualités au pluriel. Cependant, pour ne pas alourdir le texte, nous garderons le terme homosexualité au singulier, tout en invitant le lecteur à ne jamais réduire notre propos de telle sorte qu’il penserait qu’il n’existe qu’une forme unique d’homosexualité, dont l’origine s’expliquerait très précisément.

Une genèse toujours inexpliquée

Classée longtemps comme une maladie mentale, l’homosexualité n’a été enlevée qu’en 1990 de cette catégorie par l’Organisation mondiale de la santé, grâce à l’apport des Sciences humaines et aux combats des mouvements homosexuels, tel « Le Front homosexuel d’action révolutionnaire » (FHAR), mouvement parisien, fondé en 1971. Cette classification négative a cependant laissé des traces et rend toujours difficile l’acceptation de cette différence, tant de la part des personnes hétérosexuelles qu’homosexuelles.
Une prolifération incroyable de tentatives d’explication est apparue depuis le XXe siècle. Pendant de très nombreuses années, ce furent celles d’ordre psychique qui se sont affrontées, souvent à partir des études de Freud. Des propos réducteurs ont été employés, et le sont encore, tels que l’absence dramatique de l’affectivité du père, une présence maternelle excessive, etc.
Dans des années plus récentes, des généticiens de renom tel Dean Hamer, en 1993, affirmaient qu’il existerait à l’extrémité du chromosome X un gène lié à l’homosexualité. Mais en 1999, ces résultats étaient infirmés par une équipe de chercheurs canadiens. D’autres tentatives plus récentes (2005), effectuées par le docteur Kenneth Kendler du Medical College of Virginia, montreraient une possible transmission génétique de l’homosexualité. Mais ces théories n’en demeurent pas moins incertaines.
En tout état de cause, bien des chercheurs s’affrontent pour savoir si l’homosexualité est innée ou acquise. C’est le même cas d’ailleurs pour les associations gays ou les groupes conservateurs mais pour des raisons différentes bien évidemment. Si l’orientation homosexuelle était innée, les associations gays pensent que cela ferait reculer l’homophobie et accélérerait la légitimation du mariage et de l’adoption. Quant aux mouvements conservateurs, le fait que l’orientation homosexuelle soit acquise, confirmerait leur combat pour une « guérison » des personnes, et mettrait au pilori toute volonté de reconnaissance sociale des couples homosexuels, ces derniers ayant choisi leur orientation et devant donc en assumer les conséquences. L’exemple le plus emblématique est celui très controversé de Christian Vanneste, député (2002-2012), qui expliquait dans une intervention à l’Assemblée nationale le 7 décembre 2004 : « L’homosexualité est un comportement culturel, acquis, de l’ordre du réflexe, sans doute acquis dans un âge précoce, mais comme tous les comportements réflexes plutôt négatifs, on peut parfaitement l’inhiber ou le rééduquer. »
L’identité sexuelle résulte d’un long processus du développement personnel, combinant de l’inné et de l’acquis. Les recherches psychanalytiques montrent que l’homosexualité, en tant que structure d’identification, est, chez le sujet, un acquis de la prime enfance, certains évoquant notamment les deux premières années.
On ne naît pas homosexuel ou hétérosexuel, on le devient. L’acquis se fait à partir de données innées telles que le sexe : nous naissons fille ou garçon. Et si de l’inné existe au travers du capital physique et génétique, l’orientation sexuelle se construit progressivement tout au long de son évolution, sans pouvoir cibler précisément ce qui relève du volontaire ou du conscient.
Seule une vision pluridisciplinaire peut aider à approcher la diversité et la complexité des situations. Dans son ouvrage Comment devient-on homo ou hétéro ?{9}, le pédopsychiatre Stéphane Clerget a élargi la génétique ou la biologie à l’histoire, la sociologie, l’étiologie, l’anthropologie. Il balaye ainsi les idées reçues et révèle l’un des plus grands mystères de l’homme ou de la femme, le désir amoureux et sexuel. Faisant preuve d’un regard objectif et positif, il explique qu’être homosexuel n’est pas la conséquence d’un événement traumatique, d’une mauvaise éducation, d’un problème génétique. Ce n’est donc pas le résultat d’un « ratage », mais l’une des formes possibles, minoritaire certes mais différente, de vivre sa sexualité.

« C’est son choix »

D’une manière générale, l’orientation homosexuelle est vécue comme une donnée de l’existence, et non comme un libre choix. On ne décide pas un beau matin de devenir homosexuel. Stéphane Clerget souligne que le caractère acquis de l’homosexualité n’en fait pas un choix volontaire et conscient. Mais l’enfant a une part active dans ce qu’il deviendra, ne serait-ce que dans ses choix d’identification, ou dans la réalisation de tel désir conscient ou non d’un parent, dans ses choix relationnels, dans ses renoncements aussi.
Les témoignages entendus viennent confirmer ces recherches : dans le monde occidental, 95 % des hommes homosexuels déclarent découvrir – et non choisir – leur orientation sexuelle. En fait, contrairement à une opinion répandue, l’orientation homosexuelle n’est pas le résultat d’un choix personnel ou d’un simple trouble familial.
Quelle personne sensée, se découvrant une attirance pour une personne de même sexe, n’a pas d’abord cherché à demeurer dans la norme sociale ? Les enquêtes chez les jeunes indiquent que la première relation sexuelle des personnes homosexuelles se passe souvent avec l’autre sexe. Le passage à l’acte est comme une vérification liée à la volonté de tester une identité sexuelle problématique.
L’orientation homosexuelle n’est pas non plus liée à de « mauvaises » influences que le sujet aurait eues à l’adolescence. On ne devient pas homosexuel parce que, à l’âge de l’enfance ou de l’adolescence, on aurait été séduit par une personne homosexuelle ou par une brochure ou un film. Ce cliché demeure encore de nos jours. Il est absurde. Qui persévérerait toute sa vie dans une orientation homosexuelle si la personne découvre lors d’une expérience que ce n’est pas sa réalité ? On ne « contamine » que ceux qui sont contaminables. Si l’hétérosexualité n’est pas « contaminante », pourquoi l’homosexualité le serait-elle ? « Non, l’homosexualité n’est pas contagieuse. » C’est le titre d’un article de 24 heures{10} à la suite d’une exposition sur la lutte contre l’homophobie organisée par le Conseil des jeunes de Lausanne. Bien des préjugés sont tombés parmi les jeunes. « Les gens ne viennent pas ici par hasard, déclare Tanguy, délégué à la Jeunesse lausanoise. Il y a des parents d’homosexuels, des homosexuels âgés qui l’ont vécu difficilement dans leur jeunesse... »
Le témoignage d’Aurélie, en introduction de cet ouvrage confirme, comme bon nombre de témoignages, que la plupart des personnes homosexuelles ont cherché à sortir de cette orientation d’une manière ou d’une autre.

La volonté de comprendre

Depuis des dizaines d’années, les études psychologiques, sociologiques, historiques, théologiques, etc. remplissent les rayons des libraires pour aider à comprendre pourquoi certaines personnes sont homosexuelles et d’autres non. Mais le simple fait que l’on s’interroge sur les « causes » de l’homosexualité, sans se questionner sur celles de l’hétérosexualité, démontre un a priori sur l’homosexualité, qui serait, sinon pathologique, du moins issue d’une déviance par rapport à un développement hétérosexuel qui irait de soi. Bien des personnes homosexuelles font aussi cette recherche, pour essayer de comprendre leur sexualité différente. Mais la recherche sur les causes ne pose-t-elle pas en elle-même un problème ?
Il n’est pas dans notre propos de stigmatiser cette recherche, bien au contraire. Elle permet de déconstruire nos représentations mentales et nos préjugés qui peuvent générer en nous une homophobie ancrée dans notre inconscient. Et les psychologues ou psychanalystes apportent une aide précieuse à de nombreuses personnes en quête de leur identité. Cependant, pour celles qui sont confrontées à cette réalité, cette recherche peut devenir obsessionnelle. Ainsi, Pierre Verdrager, sociologue, souligne :
« Il arrive que des psychologues ou psychanalystes constituent de si redoutables obstacles sur la route du bonheur, que certains n’arrivent jamais à les surmonter. C’est d’ailleurs le point aveugle de tant de traités médicaux, psychologiques ou psychanalytiques qui n’examinent jamais l’idée qu’ils pourraient bien causer le malheur des homosexuels qui les consultent ou les lisent, non parce que les psys avaient ou ont des intentions nécessairement malignes – encore que l’hypothèse ne soit pas à exclure formellement – mais parce que les concepts descriptifs stigmatisants et misérabilistes qu’ils ont développés – “narcissisme”, “immaturité du développement”, etc. – ont eu, et continuent d’avoir, en tout cas sur les sujets les plus vulnérables, des effets pathogènes dont il est bien sûr difficile d’évaluer la portée mais dont rien ne permet de penser qu’ils sont mineurs{11}. »
L’auteur poursuit son développement, quelques pages plus loin, en montrant fort heureusement qu’à la toute-puissance des psys s’oppose le sens critique des acteurs :
« Ainsi Laura sait très bien faire preuve d’une capacité de distance et de relativisation de la parole de médicalisation, dont les effets, à ses dires, semblent infiniment moins thérapeutiques que pathogènes : “J’ai un peu lu un bouquin : Comprendre l’homosexualité{12}. Ça m’énerve tellement que j’arrête de lire ces conneries... J’en ai marre de regarder ça toute la journée... Comprendre pourquoi, ça ne m’intéresse plus. Plutôt que de comprendre, j’aimerais ne plus me prendre la tête avec ça, oublier un peu, et ne pas essayer de comprendre pourquoi je s...

Table des matières

  1. Page de titre
  2. Sommaire
  3. Remerciements
  4. Préface
  5. Introduction
  6. CHAPITRE 1 Homosexualité ou homosexualités ?
  7. CHAPITRE 2 Se reconnaître homosexuel(le)
  8. CHAPITRE 3 L’altérité en question
  9. CHAPITRE 4 Homo et catho ?
  10. CHAPITRE 5 L’Église catholique face à l’homosexualité
  11. CHAPITRE 6 Ce que dit la Bible ou plutôt ce qu’elle ne dit pas
  12. CHAPITRE 7 Bien vivre
  13. CHAPITRE 8 Prendre soin
  14. CHAPITRE 9 Sortir de l’impasse
  15. Conclusion
  16. Postface
  17. Annexe 1 Documents
  18. Annexe 2 Églises inclusives et ouvertes
  19. Annexe 3 Associations (liste non exhaustive)
  20. Bibliographie