Le renouveau démocratique
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Le renouveau démocratique

Mettre la santé au cœur du projet politique

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  3. Disponible sur iOS et Android
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Le renouveau démocratique

Mettre la santé au cœur du projet politique

À propos de ce livre

Le temps de vie est la première richesse de chaque être humain. Or, en France, l'écart d'espérance de vie entre les plus démunis et les plus aisés atteint 13 ans... Cette inégalité de santé insupportable est la conséquence de toutes les autres inégalités: de pouvoir, d'éducation, d'habitat, de travail, de transport, de mode de vie.

Après la question civique qui mobilisa les énergies de la Révolution française à la fin du XIX e siècle, après la question sociale posée à l'ère industrielle, c'est désormais la question humaine qui doit dominer les choix de société. Ce n'est plus seulement le citoyen et le travailleur qui sont menacés dans leurs droits et leur avenir, mais l'être humain lui-même et sa vie sur terre.

C'est pourquoi il faut placer la santé, c'est-à-dire le bien-être physique, mental et social, au cœur du projet politique. En s'appuyant sur les trois fondements de la personne humaine, la biologie, l'écologie et la communication, cet essai formule des propositions précises pour un accès de chacun au bien-être dans trois domaines essentiels: l'habitat, le travail et la vie dans la cité.

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Chapitre 1
La transition humaine

Les ruptures qui font passer les sociétés humaines d’un monde à un autre provoquent la crainte du renouveau et l’inquiétude d’un avenir incertain et obligent les politiques – qui situent leur action dans un temps court, de cinq à dix ans – à penser le monde à moyen et long terme.
Mais pour voir loin, il faut d’abord remonter le temps. Depuis la Révolution de 1789, la société française a été traversée par trois grandes questions : la question citoyenne qui l’a occupée pendant un siècle pour installer définitivement la république démocratique ; la question sociale apparue avec l’ère industrielle, qui a trouvé sa véritable réponse dans le compromis social élaboré par le Conseil national de la Résistance et mis en œuvre après la Libération (compromis dont les grands équilibres hérités de l’après-guerre sont mis en cause par la politique d’Emmanuel Macron) ; enfin, la question humaine, qui domine aujourd’hui les choix de société et donc le débat politique. Ce n’est plus seulement le citoyen ou le travailleur qui se trouve menacé dans ses droits et son avenir, mais l’humain lui-même ; en tout cas la représentation que l’on s’en fait dans la société occidentale.
Faut-il accepter une société où le clonage humain sera rendu possible, où les manipulations génétiques seront considérées comme une banale thérapie et où l’intelligence humaine sera augmentée, les pulsions, les émotions régulées et transformées pour éviter leurs excès ? Une société où la liberté sera menacée par la vidéosurveillance et la géolocalisation, une société enfin où ce que l’on appelle encore le travail des hommes sera réalisé par des robots humanoïdes, de plus en plus ressemblants au point qu’il faudra se demander si le modèle initial a toujours une raison d’exister ?
Ce Meilleur des mondes qu’avait dépeint avec beaucoup de prescience Aldous Huxley au début du XXe siècle n’appartient plus à la science-fiction mais est désormais à la portée d’évolution de nos sociétés, et peut-être même dans un délai plus court qu’on ne peut le croire ou le craindre.
Longtemps, la démocratie, le progrès écologique et social, les droits de l’homme, l’égalité des sexes et le droit des femmes à disposer de leur corps, la marche vers une société plus juste ont été considérés comme des acquis indépassables que rien ni personne ne pourrait mettre en cause. Aujourd’hui, le repli identitaire, le terrorisme islamiste, la domination subie par les femmes, la chasse aux migrants ont trouvé un terreau fertile dans une société percutée frontalement par le numérique, la robotique, la biotechnologie et... par le changement climatique.
La question posée à nos démocraties est de savoir qui décidera de ces évolutions, de leurs régulations et de leur finalité. L’instauration de la démocratie a donné la décision aux citoyens, l’instauration du contrat social a donné la codécision aux travailleurs (dans un partage inégal avec les actionnaires) mais la question de l’avenir de l’humain échappe complètement aux populations concernées ; elle est dans les mains de la techno-finance qui impose ses choix et ses projets même aux États qui, jusqu’aujourd’hui, restent le lieu de l’expression démocratique.
La puissance financière et technique des GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) dépasse celle de beaucoup d’États, leurs représentants (leurs propriétaires, devrait-on dire) disposent sans contrôle, et sans véritable contre-pouvoir, de l’avenir de nos sociétés et de la place de chaque personne en leur sein. Ils contrôlent tous nos faits et gestes, nous proposent des recettes pour réussir nos vies, en nous rendant « accros » à ce nouveau monde qu’ils qualifient de virtuel mais dont ils détiennent, eux, et bien matériellement, les clés. Les ordinateurs et leurs algorithmes sont situés quelque part sur la planète, non dans les nuages. Ces GAFA-entreprises ne sont pas contrôlées... Veut-on vraiment qu’elles le soient ?
La finance n’est plus un outil pour le bien-être humain, mais ne sert qu’à accumuler des richesses qui ne sont jamais suffisantes pour ceux qui les possèdent. Ni les États constitués ni les peuples ni encore les élites ne semblent en mesure de s’opposer à la défense des intérêts privés de ceux qui sont devenus les véritables maîtres du monde.
Depuis deux siècles, les crises financières, économiques et technologiques ont trouvé une solution dans la guerre : au XIXe siècle ce furent les guerres d’expansion, les pays européens voulant étendre leur domination sur des terres lointaines, notamment africaines et asiatiques ; puis les guerres de libération, ces pays voulant retrouver leur souveraineté et sortir du joug européen. Aujourd’hui, ce sont les « guerres de civilisation », les dérives assassines de Daech prétendant supplanter le pouvoir de la techno-finance mondialisée. Mais ces guerres sont elles-mêmes financées et entretenues, de façon directe ou indirecte, par ceux-là mêmes qui prétendent s’en plaindre. Trop d’intérêts liés au pétrole, à l’industrie de l’armement, aux trafics et corruptions en tous genres ont besoin de la permanence de ces conflits, qui oppriment pourtant les peuples concernés ou leur imposent de se jeter à la mer vers une terre d’accueil... inhospitalière.

Et l’humain dans tout cela ?

L’humain pourra-t-il échapper à cet infernal emballement géopolitique qui conduit le monde à un accroissement abyssal des inégalités, comme l’indiquent toutes les études économiques (1 % des individus possèdent autant de richesses que la moitié de la population mondiale), et qui menace autant l’avenir de la planète que le réchauffement climatique, les deux étant, de plus, intimement liés ?
Tandis que les guerres, la famine, l’exil, les dictatures impitoyables ravagent la santé et la vie de centaines de millions de femmes, d’enfants et d’hommes, jamais les riches n’ont été aussi riches !
En France même, pays des droits de l’homme et dont la politique sociale est souvent présentée comme l’une des plus avancées au monde (ce qui pousse les néo-libéraux qui gouvernent à toujours plus de déréglementation et de casse sociale), les inégalités se traduisent par un fait intolérable : treize ans d’écart d’espérance de vie entre les plus aisés et les plus modestes, selon l’Insee dans une note de février 2018{1}. Cela révèle un véritable défi sanitaire qui pourtant n’a fait la une d’aucun journal télévisé du 20 heures, n’a pas non plus mobilisé les chaînes d’information en continu, ni même les médias populaires.
Alors que des salmonelles retrouvées dans le lait infantile ont été traitées comme un scandale sanitaire (qu’il était d’ailleurs juste de dénoncer), lorsqu’on vole aux Français les plus démunis treize années de vie potentielle, cela n’apparaît pas comme une question politique majeure !
Le temps de vie est la première richesse de chaque être humain. Toutes les autres sont contingentes.
L’inégalité de santé est la conséquence de toutes les autres inégalités : de pouvoir, d’éducation, d’habitat, de travail, de transport, de mode de vie. C’est l’inégalité la plus insupportable. Après avoir lutté contre la misère et les taudis, contre les conditions de travail meurtrières, contre les pollutions qui dégradent la santé, il reste aussi à considérer comme prioritaires toutes les dégradations de la santé psychosociale, qui provoquent dépressions et suicides dont l’onde de choc s’étend sur une grande partie de la population.

Le bien-être pour tous

Les citoyens savent se mobiliser contre l’amiante et sa centaine de milliers de victimes, contre le Mediator et ses 1 500 morts ; il leur paraît même légitime que les dirigeants des entreprises concernées rendent des comptes et soient pénalement responsables des méfaits qu’ils ont causés.
Mais qu’en est-il des dirigeants d’entreprise qui n’empêchent pas les burn-out ou le harcèlement moral et sexuel dans leur entreprise ? Des politiques agricoles à l’origine de dépressions et de suicides de milliers de paysans ? De l’État employeur qui met à mal la vie de soignants, de policiers, de surveillants de prison jusqu’au désespoir ?
Pourquoi les banquiers de Goldman Sachs à l’origine du krach boursier et de la crise financière de 2008 ne sont-ils pas tenus comme responsables d’une vague de suicides dans le monde et des millions de familles vouées au désespoir jusqu’à la déchéance{2} ? Pourquoi le confinement de familles démunies – très souvent issues de l’immigration – dans des logements trop exigus les condamne-t-il aux violences sexistes, familiales et de voisinage comme s’il y avait une fatalité à ce destin ? L’atteinte et la dégradation du bien-être psychologique, social et relationnel seraient-ils moins graves, auraient-ils moins de conséquences morbides que la dégradation de la santé physique ou physiologique ?
La lutte pour la santé globale – c’est-à-dire pour le bien-être de chacun, physique, mental et social selon la définition de l’OMS – est devenue une ardente nécessité ; elle est la revendication la plus subversive contre le pouvoir techno-financier qui domine notre monde. L’égale santé est la première des égalités et doit aujourd’hui fédérer les luttes sociales, environnementales, au travail, dans l’habitat, dans la ville, par la confrontation démocratique. Cette exigence doit rassembler une grande majorité de Français et d’Européens, parce qu’il en va de l’égalité entre les êtres humains – cette grande idée républicaine que chaque personne a le droit à la même capacité de vivre et donc de s’émanciper.
Mais les néo-libéraux, les tenants du capitalisme financier ne céderont pas sur cette revendication qui les attaque au cœur même de leur système politique et économique.
Emmanuel Macron ne parle jamais d’égalité, il parle de libérer les entreprises – comprendre les riches – et protéger les autres. II se fait le grand défenseur de la planète et de la santé des générations à venir, au détriment de la santé des générations qui, elles, sont bien vivantes.
Ce projet politique a pu tromper ceux qui ont cru sincèrement qu’il permettrait d’éviter la politique de droite de François Fillon et Nicolas Sarkozy, mais elle en est le faux-nez dans une opération de manipulation médiatico-politique sans précédent. Cette dernière, au prétexte de rebattre les cartes, de remettre en cause les vieilles structures partisanes soi-disant dépassées, a été dessinée, préparée et voulue par certains tenants d’une partie de la gauche social-libérale qui a abandonné la lutte pour l’égalité au profit de la logique du système libéral mondial.
Les « pauvres », « ceux qui ne sont rien », n’ont pas besoin d’être protégés comme des enfants, ils veulent simplement qu’on les respecte et qu’on les reconnaisse dans leurs droits ; ils veulent avoir les moyens de vivre par leur travail, leur engagement familial et social. La République et le projet européen doivent permettre à chaque personne de vivre au maximum de ses possibilités, de se réaliser, de s’émanciper, pour que sa vie soit la plus longue et la plus épanouie possible.
À travers la COP 21, le monde – excepté Donald Trump, président des États-Unis honoré le 14 juillet 2017 à Paris – a pris conscience du danger lié au réchauffement climatique qui menace l’équilibre de la planète et donc de l’humanité. La population sait que la lutte contre ce réchauffement ne pourra pas se faire en un jour, mais que des étapes doivent être définies et surtout appliquées avec détermination et volontarisme par l’ensemble des États, car il en va de l’avenir de l’humain. Le franchissement de ces étapes, année après année, a pris le nom de transition : transition écologique, transition énergétique, transition numérique. Puisqu’en plus de l’avenir de la planète, la vie humaine est aujourd’hui en question, il faut urgemment définir des étapes réalistes et atteignables pour que la personne humaine et son bien-être soient au cœur des politiques économiques, sociales et culturelles à venir. Ce sont ces étapes, cette politique qu’il faut promouvoir en France et en Europe : celle de la « transition humaine ».

Les trois fondements de la personne humaine : biologie, écologie, communication

Défendre le bien-être humain, la santé des citoyens, suppose de connaître ce qui caractérise la personne humaine et ses besoins personnels et collectifs.

Biologie : être né de quelqu’un

L’identité de l’individu ne se résume pas à son ADN, mais celui-ci constitue le fondement génétique à partir duquel tous les autres facteurs vont pouvoir agir. Excepté les vrais jumeaux (et peut-être un jour les personnes issues d’un clonage reproductif), aucun individu n’est identique génétiquement à un autre. C’est pourquoi, bien plus que le sexe, l’âge, la taille, la corpulence, c’est le recours à cette trace génétique (que l’on retrouve dans toutes les cellules de l’organisme, notamment le sang et le sperme) qui est le plus fiable pour identifier et distinguer une personne d’une autre. Il s’est imposé comme le déterminant clé de toutes les procédures d’identification judiciaire.
Bien au-delà de l’humain, l’ADN est spécifique à chaque espèce vivante. Ainsi, la connaissance des génomes de chaque graminée a comme corollaire les manipulations génétiques pour l’obtention des organismes génétiquement modifiés (OGM) qui représentent une des avancées scientifiques les plus importantes (et préoccupantes) de ces dernières décennies, aussi majeure que la découverte en son temps de l’énergie nucléaire.
La possibilité de créer, demain, un « humain génétiquement modifié » n’est pas sans impact sur les citoyens. Mais les politiques ignorent totalement cette question. Par méconnaissance ou incapacité à s’en saisir, par crainte aussi de n’avoir aucune réponse à proposer, ils l’ont laissée aux scientifiques, aux chercheurs et surtout aux firmes privées, celles de l’industrie agroalimentaire, pharmaceutique et biomédicale, devenues une force technologique, économique et financière colossale. Ces dernières ont ainsi la possibilité d’imposer aux générations futures ce qu’elles considèrent aujourd’hui comme le plus rentable à leur commerce. Les citoyens sont eux-mêmes, autant que les politiques, absents de ces décisions. S’ils ressentent intimement cette menace, qui peut mettre en cause les fondements biologiques de toute personne humaine, il serait bon que les dirigeants des pays, à commencer par ceux du G20, puissent également en dire quelque chose.
En toute hypothèse, ce que l’on peut en dire relève de l’éthique, nécessitant donc une approche poli(é)thique de ces questions, qui ne peuvent être valablement posées qu’au niveau mondial. L’OMS devrait s’en saisir et proposer l’écriture d’une charte mondiale en invitant chaque citoyen à s’exprimer, par l’ouverture d’une plateforme de débats adaptée à chaque pays. Lancer ce débat planétaire pourra au moins éviter que les complotistes de tout bord, les manipulateurs qui sont légion sur les réseaux sociaux viennent en dénaturer les véritables enjeux et laisser in fine les entreprises susnommées prospérer comme elles le souhaitent, sans avoir aucun compte à rendre aux populations. La Cour européenne des droits de l’homme devrait pouvoir poursuivre, pour atteinte aux droits humains fondamentaux, les chercheurs et les entreprises qui s’investissent dans la mise en œuvre du clonage humain reproductif ou dans la fabrication de robots humanoïdes dotés de réactions « pseudo émotionnelles ».
Ces connaissances génétiques offrent la possibili...

Table des matières

  1. Page de titre
  2. Sommaire
  3. Introduction – La fin de l'Histoire
  4. Chapitre 1 – La transition humaine
  5. Chapitre 2 – La santé de l'habitant
  6. Chapitre 3 – La santé du travailleur
  7. Chapitre 4 – La santé du citoyen
  8. Conclusion – Mobilisons-nous !