
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub
Trump, le mensonge au pouvoir
À propos de ce livre
L'arrivée de Donald Trump au pouvoir en 2016 a marqué un réel tournant dans l'histoire des États-Unis: s'appuyant sur le profond bouleversement des médias et des modes de communication, le président républicain a inventé un nouveau langage, brutal, direct, agressant violemment les opposants et niant les vérités les plus évidentes. Un langage qui trouve ses relais sur les réseaux sociaux et chaînes de télévision et où triomphe le mensonge, rendant stérile et vain tout débat politique, et mettant la démocratie en péril.
Analysant ce mode de gouvernance inédit qui essaime dans le monde entier, Antoine de Tarlé fait le pari qu'il marquera durablement les démocraties occidentales.
Foire aux questions
Oui, vous pouvez résilier à tout moment à partir de l'onglet Abonnement dans les paramètres de votre compte sur le site Web de Perlego. Votre abonnement restera actif jusqu'à la fin de votre période de facturation actuelle. Découvrez comment résilier votre abonnement.
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptés aux mobiles peuvent être téléchargés via l'application. La plupart de nos PDF sont également disponibles en téléchargement et les autres seront téléchargeables très prochainement. Découvrez-en plus ici.
Perlego propose deux forfaits: Essentiel et Intégral
- Essentiel est idéal pour les apprenants et professionnels qui aiment explorer un large éventail de sujets. Accédez à la Bibliothèque Essentielle avec plus de 800 000 titres fiables et best-sellers en business, développement personnel et sciences humaines. Comprend un temps de lecture illimité et une voix standard pour la fonction Écouter.
- Intégral: Parfait pour les apprenants avancés et les chercheurs qui ont besoin d’un accès complet et sans restriction. Débloquez plus de 1,4 million de livres dans des centaines de sujets, y compris des titres académiques et spécialisés. Le forfait Intégral inclut également des fonctionnalités avancées comme la fonctionnalité Écouter Premium et Research Assistant.
Nous sommes un service d'abonnement à des ouvrages universitaires en ligne, où vous pouvez accéder à toute une bibliothèque pour un prix inférieur à celui d'un seul livre par mois. Avec plus d'un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu'il vous faut ! Découvrez-en plus ici.
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l'écouter. L'outil Écouter lit le texte à haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l'accélérer ou le ralentir. Découvrez-en plus ici.
Oui ! Vous pouvez utiliser l’application Perlego sur appareils iOS et Android pour lire à tout moment, n’importe où — même hors ligne. Parfait pour les trajets ou quand vous êtes en déplacement.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Veuillez noter que nous ne pouvons pas prendre en charge les appareils fonctionnant sous iOS 13 ou Android 7 ou versions antérieures. En savoir plus sur l’utilisation de l’application.
Oui, vous pouvez accéder à Trump, le mensonge au pouvoir par Antoine de Tarlé en format PDF et/ou ePUB ainsi qu'à d'autres livres populaires dans Politics & International Relations et Essays in Politics & International Relations. Nous disposons de plus d'un million d'ouvrages à découvrir dans notre catalogue.
Informations
ISBN de l'eBook
9782708254527Chapitre 1
Un paysage de la communication profondément bouleversé
En octobre 2019, Nancy Pelosi, la présidente démocrate de la Chambre des représentants, a officiellement lancé une procédure d’impeachment contre le président Donald Trump. Cette procédure, inscrite dans la Constitution du pays en 1787, visait à empêcher un président d’adopter un comportement despotique contraire aux règles démocratiques de la jeune République américaine qui voulait se distinguer de la pratique des souverains absolus de la lointaine Europe{2}. Elle ne fut utilisée qu’une fois au xixe siècle, en 1868, contre le président Johnson qui avait remplacé Lincoln après l’assassinat de celui-ci.
Au cours du dernier demi-siècle, deux tentatives d’impeachment ont été engagées. La plus récente, en 1999, a concerné le président Clinton accusé d’avoir menti au sujet de sa relation avec Monica Lewinski, une jeune stagiaire de la Maison-Blanche. Cette opération menée par une opposition républicaine qui n’avait pas accepté sa défaite à la présidentielle tourna court en raison notamment de l’absence de soutien de l’opinion publique (seulement 33 % d’opinions favorables à l’impeachment) pour une affaire que celle-ci jugeait tout à fait secondaire par rapport aux défis qu’affrontait le pays et que Clinton relevait avec succès.
Il en alla très différemment en 1974 pour la mise en accusation du président Nixon. L’enquête menée par le Sénat, à majorité démocrate, portait sur un scandale majeur, l’affaire du Watergate. Des agents payés par l’entourage du président avaient pénétré la nuit dans des bureaux du parti démocrate installés dans l’immeuble du Watergate à Washington, pour dérober des documents confidentiels sur les projets de campagne de ce parti.
Après avoir longtemps nié les faits, Nixon fut contraint de démissionner pour éviter le vote, devenu inéluctable, de sa destitution par le Sénat, seule instance habilitée à se prononcer.
On a souvent souligné que ce qui causa la perte du président, ce fut la défection des élus de son parti républicain. D’éminents sénateurs considérèrent que l’intérêt national et la sauvegarde des institutions avaient plus d’importance que les intérêts partisans. Ils joignirent donc leurs voix à celles de leurs collègues démocrates pour condamner Nixon, ce qui laissait prévoir que la majorité des deux tiers des sénateurs, nécessaire pour confirmer la destitution de Nixon, serait atteinte.
Ce qu’on n’a pas perçu à l’époque et ce qui contraste avec la situation d’aujourd’hui, c’est le rôle majeur joué par les médias. Dans les années 1970, l’information des citoyens reposait sur deux piliers, la presse quotidienne riche et puissante car très lue et trois grands réseaux privés de télévision nationale, un peu l’équivalent des trois chaînes françaises de la même époque. Or ces médias, dans leur grande majorité, étaient animés par des journalistes libéraux, au sens américain du terme, très marqués par le traumatisme de la guerre du Vietnam qui avait profondément divisé le pays et venait de déboucher sur un échec retentissant de la puissance américaine. Au surplus, toutes les rédactions se souvenaient de l’affaire des Pentagon Papers, la publication par le New York Times en 1971 d’une masse de documents émanant de l’administration américaine et dévoilant les dessous de l’aventure vietnamienne. Cet événement avait été un succès majeur pour la liberté de la presse mais avait aussi accru la méfiance du public à l’encontre d’un pouvoir accusé de mensonge et de dissimulation de la vérité. Cette méfiance était alimentée par une grande confiance dans les médias. En 1974, 69 % des Américains considéraient que les médias rendaient compte de l’actualité de manière complète et honnête{3}.
L’incarnation de cette orientation libérale et de cette volonté d’investigation fut le Washington Post qui, grâce à des fuites venant du FBI, multiplia les révélations sur le scandale du Watergate, reprises ensuite par les autres journaux et les chaînes de télévision sans qu’aucun média important vienne à la défense de Nixon. Il est certain que l’isolement médiatique de celui-ci joua un rôle décisif dans le comportement des élus et dans sa décision de démissionner.
La procédure engagée par les Démocrates de la Chambre des représentants contre Donald Trump s’est déroulée dans un contexte radicalement différent. Quoi qu’on puisse penser de la valeur juridique de cette action, point qui sera abordé au chapitre suivant, on doit au préalable souligner que le paysage médiatique d’aujourd’hui n’a plus grand rapport avec la situation à l’époque de Nixon. Il est le résultat à la fois des leçons tirées par les milieux conservateurs des tourmentes des années 1970 et de l’irruption des plateformes numériques. Depuis le début des années 1980, la droite républicaine a cherché à établir un rapport de forces en sa faveur dans un monde médiatique qu’elle jugeait abusivement dominé par une élite libérale de la côte Est. Cependant, une étape décisive ne fut franchie qu’en 1996, avec la création de la chaîne d’information continue Fox News.
Le triomphe de Fox News
Jusqu’alors, ce type d’information télévisée était assuré dans une large mesure par CNN qui fut la première à proposer un service permanent d’informations sur le petit écran. Cette situation ne convenait pas au géant des médias, Rupert Murdoch, propriétaire d’un empire de journaux et de télévision s’étendant sur trois continents et trois pays – l’Australie, le Royaume Uni et les États-Unis. Il fit donc appel à Roger Ailes, un grand professionnel de l’audiovisuel connu pour ses positions ultra-conservatrices, pour lancer un concurrent de CNN. Dès le début, Fox News afficha sa franche hostilité aux Démocrates. Elle exploita à fond l’affaire Lewinski en 1998-1999 et soutint la candidature à la présidence de George W. Bush en 2000. Pendant le double mandat d’Obama (2008-2016), elle mena une campagne incessante contre le président soupçonné des pires manœuvres et se fit l’écho du mouvement du Tea Party qui menait notamment la guerre contre la réforme de l’assurance santé, le programme phare d’Obama. Roger Ailes était particulièrement hostile à ce dernier et déclara en 2012 qu’il voulait faire élire un président conforme à ses vœux. Il ne put empêcher la réélection d’Obama mais prit sa revanche quatre ans plus tard.
Cet activisme au service de la droite républicaine s’est révélé extrêmement payant. Au fil des années, la chaîne n’a cessé de progresser, devenant la première en audience des trois chaînes d’information continue et devançant largement CNN dès 2002, avec en moyenne trois millions de téléspectateurs, ce qui représente beaucoup plus en audience cumulée. On estime au surplus que l’audience du site de Fox News sur les réseaux sociaux est trente fois plus élevée que son audience télévisée et vingt fois supérieure à celle de ses concurrents, CNN et le New York Times{4}. Son chiffre d’affaires annuel de 3 milliards de dollars lui permet de dégager de substantiels bénéfices et donc d’être un des plus beaux fleurons de l’empire Murdoch. Désormais, une fraction non négligeable de la population, notamment dans le Middle West et le Sud, considère Fox News comme sa seule référence et lui voue une confiance absolue, en dépit ou peut-être à cause de sa parfaite indifférence aux règles les plus élémentaires de la déontologie de l’information et de ses appels incessants à la colère et à la peur de ses téléspectateurs{5}.
Cependant l’élection de Donald Trump en novembre 2016 a constitué le triomphe et l’apogée de l’influence de Fox News. Pour comprendre cette situation totalement nouvelle dans l’histoire des rapports entre le monde politique et les médias aux États-Unis, il faut remonter aux années 1970. C’est à cette époque que Trump, un obscur promoteur immobilier de New York, fit la connaissance de Murdoch qui venait d’acquérir le grand quotidien New York Post. Le journal consacra de nombreux papiers au personnage pittoresque qu’était Trump, lui accordant une notoriété sans proportion avec sa puissance réelle. Depuis, les deux hommes ne cessèrent de se fréquenter. Aujourd’hui encore, ils se téléphonent plusieurs fois par semaine. De même, Jared Kushner, l’omniprésent gendre du président, a noué des liens étroits avec Murdoch qui le considère comme plus sensé que son beau-père.
Le lancement de Fox News fournit de nouvelles occasions à Trump de se faire connaître, sur le plan politique, non plus cette fois à New York mais à l’échelle du pays. Il avait certes acquis une forme de célébrité en animant sur le réseau de la NBC, à partir de 2004, une émission de téléréalité extrêmement populaire, « The Apprentice », dans laquelle il jouait le rôle d’un grand patron, recrutant ou congédiant des candidats. L’audience atteignit certains jours 20 millions de téléspectateurs mais il s’agissait avant tout d’un programme de divertissement.
En 2011, Roger Ailes demanda à Trump d’intervenir régulièrement dans l’une des émissions les plus populaires de la chaîne, « Fox and Friends ». Le futur président en profita pour développer avec un grand succès sa thèse, orchestrée par les complotistes d’extrême droite, selon laquelle Obama n’était pas né en Amérique mais au Kenya. Le public de Fox News, populaire et frustré d’être traité avec dédain par la classe dirigeante, fit de Trump son héros et adhéra à ses affirmations complotistes et outrancières. Comme le remarque un observateur : « Murdoch n’a pas inventé Trump mais il a inventé son public. Murdoch a rendu possible l’existence de Trump. Cela a permis à celui-ci d’arriver, de regarder tous ces gens et de déclarer : je vais être l’animateur de votre cirque{6}. »
Personne cependant n’avait prévu l’ampleur du rôle joué par Fox News à la Maison-Blanche à la suite de l’élection de Trump. Cela tient tout d’abord au mode de fonctionnement de ce dernier. Il ne lit rien, ne consulte pas les dossiers que lui soumettent ses conseillers et réduit au minimum les réunions de travail dans son bureau, le fameux bureau ovale. En revanche, il passe quatre à cinq heures par jour à regarder la télévision, essentiellement Fox News dont les affirmations sont pour lui des guides politiques beaucoup plus fiables que tout ce que peut lui dire son état-major.
Paradoxalement, le départ forcé en 2016 de Roger Ailes, accusé de harcèlement sexuel (il décédera en 2017) renforça la polarisation de la chaîne au profit de Trump. En effet, le créateur de Fox News, en dépit de ses options partisanes, était soucieux de sauvegarder un minimum de pluralisme. Il veillait notamment à ce que ses collaborateurs ne se compromettent pas trop ouvertement avec le président. Après lui, toutes les barrières sautèrent. La voie était libre pour le mentor de Trump, Sean Hannity, qui animait (et anime toujours) une émission quotidienne en fin de journée. Fidèle soutien du président, celui-ci n’a pas hésité à apparaître dans la tribune d’un meeting électoral à l’occasion des midterms de novembre 2018. Il parle au téléphone avec Trump presque chaque soir, devenant selon certains collaborateurs de la Maison-Blanche, qui ne l’apprécient guère, le chef d’état-major officieux du président.
Cette relation entre les deux hommes a entraîné un profond malaise chez les journalistes de la chaîne, soucieux de faire leur travail correctement et de critiquer le cas échéant la Maison-Blanche. Néanmoins, le mode de fonctionnement d’Hannity n’est pas isolé. D’autres animateurs de Fox News n’hésitent pas à participer à des discussions politiques avec l’hôte de la Maison-Blanche qui les consulte par téléphone au cours de réunions dans son bureau présidentiel, à la consternation de ses conseillers officiels dont l’expertise est une fois de plus remise en cause.
La chaîne a joué un rôle encore plus décisif en fournissant au président un certain nombre de ses collaborateurs, qui ont été recrutés à la Maison-Blanche uniquement parce qu’ils intervenaient régulièrement sur Fox News et que le président appréciait leurs prestations télévisées. Ce fut le cas notamment de Bill Shine, un des dirigeants de la chaîne et un ami intime de Sean Hannity, devenu en 2018 responsable de la communication de la Présidence, mais aussi de John Bolton, commentateur de Fox News, nommé conseiller diplomatique, et de Ben Carson, autre commentateur devenu ministre du Logement. De même, Kimberley Guilfoyle, une collaboratrice de la chaîne, fait partie aujourd’hui de l’équipe de campagne de 2020. À l’inverse, plusieurs conseillers de la Maison-Blanche ont été recrutés par Fox, confirmant une symbiose sans précédent entre un opérateur audiovisuel et l’équipe d’un des hommes les plus puissants de la planète.
Dans ces conditions, il n’est pas surprenant que Fox News ait, à travers ses éditorialistes, pris fait et cause pour Trump dans la procédure d’impeachment. Comme le constatait déjà il y a quelques mois Jerry Taylor, responsable d’un centre de recherches de Washington, le Niskanen Center : « Dans un monde imaginaire où Fox News n’existerait pas, si le président Trump était violemment mis en cause par le rapport Mueller, c’en serait fini de lui. Or, grâce à Fox News, qui le protège vis-à-vis de sa base républicaine, il peut s’en sortir car il dispose de quelque chose dont aucun de ses prédécesseurs n’a bénéficié : un service servile de propagande{7}. »
Il est évident que ce raisonnement qui se référait à la publication du fameux rapport Mueller, le document élaboré par une équipe indépendante de juristes pour faire le point sur l’influence des services russes sur la présidentielle de 2016, est tout aussi valable pour la récente procédure d’impeachment. John Dean, l’ancien conseiller de Nixon à l’époque du Watergate le confirme : « Nixon aurait pu s’en sortir s’il y avait eu Fox News{8}. »
On a évoqué à maintes reprises la possibilité pour Fox News d’évoluer en douceur pour adopter un comportement plus conforme à celui d’un moyen d’information professionnel dans une société démocratique. Il semble que Lachlan Murdoch, le fils de Rupert Murdoch, y ait pensé après les départs de Roger Ailes et de Bill Shine. Toutefois, ces velléités n’ont pas eu de suite.
En effet, Fox News n’a pas intérêt à indisposer un public fidèle qui lui rapporte d’énormes recettes publicitaires et qui attend avec impatience les imprécations quotidiennes de Sean Hannity ou de Jeanine Pirro, une autre fidèle du président. Au surplus, celui-ci est extrêmement vigilant sur le respect par la chaîne de sa ligne politique. Lorsque celle-ci a mentionné des sondages montrant qu’une majorité des électeurs était favorable à la procédure d’impeachment, Trump l’a attaquée furieusement par une rafale de tweets. Il joue aussi non sans un plaisir pervers sur la concurrence. Il ne tarit pas d’éloges sur le réseau OANN (One America News Network), qui a moins d’audience, mais qui fait preuve à son égard d’une flagornerie sans limites{9}. Ainsi, Trump dépend politiquement de Fox News, mais celle-ci dépend économiquement du président qui lui garantit son public. Ce qui est nouveau dans l’histoire des médias, c’est l’évolution d’une chaîne d’information conservatrice qui s’est transformée en porte-voix du président, ce qui, selon la formule prudente de Joe Peyronnin, ancien directeur de Fox, « est très malsain ».
Les études d’opinion montrent très clairement qu’on assiste à une forme d’osmose entre Trump, Fox News et le parti républicain. 65 % des électeurs républicains déclarent que la chaîne est le média en qui ils ont le plus confiance et 60 % disent l’avoir regardée la semaine précédente{10}. Par comparaison, la chaîne d’information que les électeurs démocrates regardent le plus est CNN, qui est la bête noire du président. D’une manière plus générale, on constate que les sources d’information des électeurs républicains sont beaucoup plus limitées que celles des électeurs indépendants et démocrates, ce qui renforce le sentiment d’isolement des partisans de Trump qui se comportent comme les combattants d’une forteresse assiégée.
Ce qui a cependant bouleversé encore plus le paysage médiatique par rapport à la lointaine période où Nixon se battait pour sa...
Table des matières
- Page de titre
- Sommaire
- Introduction
- Chapitre 1 Un paysage de la communication profondément bouleversé
- Chapitre 2 Un système politique fragile
- Chapitre 3 Renverser Trump ? Les Démocrates à la veille du scrutin
- Chapitre 4 Un électorat captif ?
- Chapitre 5 Une démocratie en péril