J'arrĂȘte de procrastiner !
eBook - ePub

J'arrĂȘte de procrastiner !

21 jours pour arrĂȘter de tout remettre au lendemain

Diane Ballonad Rolland

Partager le livre
  1. 214 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
eBook - ePub

J'arrĂȘte de procrastiner !

21 jours pour arrĂȘter de tout remettre au lendemain

Diane Ballonad Rolland

DĂ©tails du livre
Aperçu du livre
Table des matiĂšres
Citations

À propos de ce livre

Nous sommes tous des procrastinateurs! Que ce soit pour prendre rendez-vous chez le médecin, pour payer les impÎts ou pour boucler un gros dossier, nous remettons souvent à plus tard des échéances importantes...

Mais quand cela devient un mode de vie, il est temps d'agir! Diane Ballonad Rolland propose un programme en 21 jours pour apprendre à dégager l'essentiel de l'accessoire et à mieux gérer nos priorités sans les remettre au lendemain.

  • 21 jours pour faire de la place pour ce qui est important pour vous.
  • Des exercices pour retrouver le goĂ»t d'agir et reprendre confiance.
  • Un rituel quotidien pour faire les nombreux petits pas nĂ©cessaires au changement!

Alors, plus question de vous laisser submerger. Vous reprenez le dessus et vous y voyez plus clair! Désencombrée, votre vie vous semble plus légÚre!

Foire aux questions

Comment puis-je résilier mon abonnement ?
Il vous suffit de vous rendre dans la section compte dans paramĂštres et de cliquer sur « RĂ©silier l’abonnement ». C’est aussi simple que cela ! Une fois que vous aurez rĂ©siliĂ© votre abonnement, il restera actif pour le reste de la pĂ©riode pour laquelle vous avez payĂ©. DĂ©couvrez-en plus ici.
Puis-je / comment puis-je télécharger des livres ?
Pour le moment, tous nos livres en format ePub adaptĂ©s aux mobiles peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s via l’application. La plupart de nos PDF sont Ă©galement disponibles en tĂ©lĂ©chargement et les autres seront tĂ©lĂ©chargeables trĂšs prochainement. DĂ©couvrez-en plus ici.
Quelle est la différence entre les formules tarifaires ?
Les deux abonnements vous donnent un accĂšs complet Ă  la bibliothĂšque et Ă  toutes les fonctionnalitĂ©s de Perlego. Les seules diffĂ©rences sont les tarifs ainsi que la pĂ©riode d’abonnement : avec l’abonnement annuel, vous Ă©conomiserez environ 30 % par rapport Ă  12 mois d’abonnement mensuel.
Qu’est-ce que Perlego ?
Nous sommes un service d’abonnement Ă  des ouvrages universitaires en ligne, oĂč vous pouvez accĂ©der Ă  toute une bibliothĂšque pour un prix infĂ©rieur Ă  celui d’un seul livre par mois. Avec plus d’un million de livres sur plus de 1 000 sujets, nous avons ce qu’il vous faut ! DĂ©couvrez-en plus ici.
Prenez-vous en charge la synthÚse vocale ?
Recherchez le symbole Écouter sur votre prochain livre pour voir si vous pouvez l’écouter. L’outil Écouter lit le texte Ă  haute voix pour vous, en surlignant le passage qui est en cours de lecture. Vous pouvez le mettre sur pause, l’accĂ©lĂ©rer ou le ralentir. DĂ©couvrez-en plus ici.
Est-ce que J'arrĂȘte de procrastiner ! est un PDF/ePUB en ligne ?
Oui, vous pouvez accĂ©der Ă  J'arrĂȘte de procrastiner ! par Diane Ballonad Rolland en format PDF et/ou ePUB ainsi qu’à d’autres livres populaires dans DĂ©veloppement personnel et Gestion du temps. Nous disposons de plus d’un million d’ouvrages Ă  dĂ©couvrir dans notre catalogue.

Informations

Éditeur
Eyrolles
Année
2016
ISBN
9782212423112

image

JOUR 1

De quoi parle-t-on exactement ?

Procrastination
 késaco ?

Du latin procrastinio (pro qui signifie « en avant » et crastinus, qui signifie « de demain », dérivé de cras, pour « demain »), le terme « procrastination » désigne une tendance à différer, à remettre au lendemain, à reporter, parfois aux calendes grecques, les obligations que nous pourrions accomplir maintenant.
La procrastination, phĂ©nomĂšne complexe, multiforme et multifactoriel, est un mĂ©canisme conscient (quand nous procrastinons, nous savons que nous procrastinons, d’oĂč un fort sentiment de culpabilitĂ©) mais qui s’appuie, nous le verrons, sur des ressorts inconscients.
Procrastiner n’est pas le fait d’un report unique. DiffĂ©rer exceptionnellement une tĂąche qui nous incombe ne relĂšve pas de la procrastination. La tendance qui nous intĂ©resse dĂ©signe un comportement qui se rĂ©pĂšte dans le temps, une inclination gĂ©nĂ©rale, qui peut se transformer en habitude et nous enfermer dans un cercle vicieux.
Notre tendance Ă  la procrastination a essentiellement des impacts :
‱ sur les Ă©tudes (et plus tard dans la vie professionnelle) ;
‱ sur la routine quotidienne (procrastination routiniùre) ;
‱ sur les prises de dĂ©cision (procrastination dĂ©cisionnelle).
Selon de rares Ă©tudes sur le sujet, la procrastination toucherait environ 30 % de la population adulte et jusqu’à 50 % des Ă©tudiants, chez qui elle occuperait jusqu’à un tiers du temps de veille. Il est mĂȘme question du « syndrome de l’étudiant ».
Une rĂ©cente enquĂȘte1 menĂ©e par Piers Steel, professeur en sciences humaines et auteur du livre L’équation de la procrastination, rĂ©vĂšle que 95 % de la population mondiale est tombĂ©e au moins une fois dans sa vie dans les travers de la procrastination et qu’1 personne sur 4 souffrirait de procrastination chronique.
Le constat va plus loin : en l’espace de 40 ans, elle aurait augmentĂ© de 300 Ă  400 %, du fait des nombreuses gratifications instantanĂ©es et distractions accessibles aujourd’hui Ă  tout moment et en tous lieux.

La « maladie de l’action »

La procrastination est communĂ©ment appelĂ©e la « maladie de l’action » (mĂȘme si, comme nous le verrons plus loin, il ne s’agit en aucun cas d’une maladie mais bien d’un comportement).
Pour Ă©viter de passer Ă  l’action dans un domaine en particulier, nous allons dĂ©velopper des stratĂ©gies de fuite ou d’évitement, parfois trĂšs Ă©laborĂ©es, ayant pour seul objectif de nous maintenir dans l’inertie.

Un moi divisé

Car lorsque nous rentrons dans un processus de procrastination, bien malgrĂ© nous, nous faisons l’expĂ©rience d’un combat intĂ©rieur incessant entre la partie de nous qui veut, qui a conscience que nous devons nous y mettre, et la partie de nous qui rĂ©siste.
La partie de nous qui veut, mue par l’envie d’en finir avec cette tĂąche qui l’obsĂšde et la culpabilise, dĂ©cide alors d’employer la force de sa volontĂ© pour passer Ă  l’action : « C’est dĂ©cidĂ©, Ă  partir de demain, je me lĂšve une heure plus tĂŽt et je m’y mets ! » ou alors : « Je vais prendre le taureau par les cornes une bonne fois pour toutes et y consacrer toutes mes soirĂ©es sur le mois Ă  venir ! »
Puis le moment venu arrive enfin et notre bel enthousiasme, pourtant sincĂšre au moment d’échafauder notre plan, retombe lamentablement comme un soufflet ratĂ©.
Cette fois encore.
Ces coups d’épĂ©e dans l’eau et autres tentatives avortĂ©es ne sont pas Ă  prendre Ă  la lĂ©gĂšre car ils finissent par saper notre Ă©nergie et ont un effet dĂ©vastateur sur l’estime de soi et la confiance.

Comprendre le principe d’inertie

Souvenez-vous de vos annĂ©es de collĂšge oĂč votre prof de physique vous enseignait les rudiments de l’inertie !
La force d’inertie est une rĂ©sistance opposĂ©e au mouvement par un corps, grĂące Ă  sa masse. Procrastiner Ă©quivaut ni plus ni moins Ă  opposer une rĂ©sistance au mouvement.
Ainsi, selon le principe d’inertie, premiĂšre des trois lois de Newton, et de maniĂšre trĂšs schĂ©matique, un corps au repos restera au repos, et un corps en mouvement restera en mouvement.
Il vous faudra donc plus de force et d’énergie pour vous mettre en mouvement, pour sortir de l’inertie mais une fois lancĂ©, l’énergie qu’il vous sera demandĂ© pour rester en mouvement sera bien moindre et rester en mouvement, dans l’action, deviendra facile.
Cette force d’inertie fait magnifiquement Ă©cho Ă  la loi d’Emmet : « On dĂ©pense davantage de temps et d’énergie en vivant dans la crainte d’une tĂąche Ă  accomplir qu’en l’accomplissant tout bonnement. »
C’est donc bien sur la mise en mouvement qu’il conviendra de travailler. La question qui se pose est la suivante : comment sortir de l’inertie ?

La procrastination : une forme d’autosabotage

Je suis mon pire ennemi

La procrastination fait partie de ces habitudes autodestructrices et masochistes (comme le sont Ă©galement un perfectionnisme exacerbĂ© ou une culpabilitĂ© pathologique) qui nous Ă©loignent de nos objectifs et de notre bien-ĂȘtre.
Selon le Dr Richard O’Connor, psychothĂ©rapeute amĂ©ricain, elle est peut-ĂȘtre mĂȘme « la forme la plus courante et universelle de comportement autodestructeur ».
Alors mĂȘme que nous savons ce qui est bon pour nous, nous nous Ă©vertuons Ă  reproduire des schĂ©mas qui nous pĂ©nalisent et Ă  agir contre notre propre intĂ©rĂȘt, tuant dans l’Ɠuf nos meilleures intentions.
Nous savons pertinemment quelle voie emprunter mais nous continuons de suivre le mauvais chemin, comme si nous Ă©tions prisonniers, pris au piĂšge de nos mauvaises habitudes, comme si, finalement, nous n’étions pas tout Ă  fait libres de nos actes.

RĂ©sister au changement

Le changement fait peur. Tous les changements, mĂȘme positifs, gĂ©nĂšrent une forme d’anxiĂ©tĂ©. VoilĂ  sans doute pourquoi nos efforts Ă©chouent souvent, car ils ne font qu’aggraver notre peur du changement.
« La plupart de nos comportements autodestructeurs sont le rĂ©sultat d’une communication insatisfaisante entre nos deux esprits [conscient et inconscient]. Ils nous dispensent des conseils contradictoires ».
Nous avons en effet en nous des forces puissantes qui rĂ©sistent au changement, mĂȘme s’il est Ă©vident que ce dernier nous serait bĂ©nĂ©fique.
Comme une force mystérieuse et étrangÚre à nous qui vient saboter nos efforts, ce que le Dr Richard Connor appelle le contre-courant (undertow en anglais), une force qui nous renvoie invariablement à la case départ.
« Les mauvaises habitudes ont la vie dure. C’est comme si nous Ă©tions dotĂ©s de deux cerveaux, l’un voulant ce qu’il y a de mieux pour nous et l’autre se braquant dĂ©sespĂ©rĂ©ment – souvent de maniĂšre inconsci...

Table des matiĂšres