
- 284 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
Ce chemin sous mes pas
À propos de ce livre
Quand elle a choisi la carrière du droit au début des années 1970, Renée Dupuis nourrissait une crainte, celle de s'ennuyer dans cette profession encore majoritairement réservée aux hommes et où le succès se mesurait trop souvent en termes de réussite matérielle. Cette jeune femme nourrissait, au contraire, l'ardent désir de défendre les exclus, les défavorisés. Elle voyait mal comment elle y arriverait dans un monde où les femmes étaient systématiquement confinées au droit privé et aux causes les moins prestigieuses. Pourtant, au cours du demi-siècle qui a suivi, elle s'est investie dans une passionnante carrière qui l'a menée jusqu'au Sénat et qui lui a permis surtout de faire sa marque dans l'avancement des causes qui lui tiennent tant à cœur.Ce qui a fait dévier sa destinée, c'est la rencontre improbable, dès la fin de ses études, avec le combat des Autochtones pour faire valoir leurs droits. Comment avait-elle pu, comme l'immense majorité des Québécois d'alors et d'aujourd'hui, vivre en ce pays en ignorant tout de ces gens et de leurs cultures? S'est alors amorcé un travail acharné de conseillère juridique de différents groupes autochtones qui allait l'amener à les appuyer pendant plus de trente ans dans des causes entendues aussi bien au Québec et au Canada qu'à l'international. De les appuyer, et non de parler en leur nom, ce qu'elle a toujours refusé de faire.Mais Renée Depuis sait se servir du droit pour faire avancer bien d'autres causes que celles des Autochtones, comme les combats féministes et ceux pour la justice sociale, qu'elle a également menés à travers son activité d'enseignement.Enfin, compagne d'un poète et mère de deux filles écrivaines, Renée Dupuis a entretenu des liens étroits avec les milieux artistiques et intellectuels, et elle raconte ici dans de touchantes pages son amitié avec Gabrielle Roy.Renée Dupuis propose aujourd'hui un récit inspirant où elle refait pour nous le chemin qu'elle a tracé, sans plan préconçu, en se laissant simplement guider par ses pas, par ses convictions.
Foire aux questions
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Informations
Table des matières
- Page couverture
- Les Éditions du Boréal
- Faux-titre
- Chez le même éditeur
- Titre
- Crédits
- Dédicace
- Citations
- «Je sais que vous allez me dire que je vous ai dit ceci à tel endroit, à telle date!»
- «Parmi les belles filles de la faculté, tu étais la seule qu’on voyait comme une compétitrice.»
- «Ce qu’il fallait démontrer.»
- «Le Québec fait encore partie du Canada.»
- «Je ne pratique pas ce genre d’intervention.»
- «I do not like thee, Doctor Fell.»
- «Combien de temps seras-tu absente du bureau?»
- «On aurait dit que c’était moi qui avais mangé le cœur de René Goupil.»
- «Pourquoi je devrais parler à une avocate? Je n’ai pas à défendre mes droits, ils m’appartiennent, notre territoire nous appartient.»
- «Tu es encore plus belle quand tu es choquée.»
- «Ils ne me croiront pas quand je leur raconterai qu’il y avait autant de personnes dans notre avion qu’il y en a dans notre communauté.»
- «Toi aussi, tu as sûrement une arrière-pensée en travaillant avec nous.»
- «Ils me demanderaient de coucher avec vous, pas de problème, mais ils me demandent de négocier avec vous. Je n’en suis pas capable.»
- «Vous n’êtes pas comme les anthropologues: vous ne mettez pas vos vieux jeans et vos vieilles espadrilles pour venir travailler dans nos communautés.»
- «Je leur avais dit que tu nous préparais un coup, ils ne m’ont pas cru!»
- «Vous êtes une vraie sorcière!»
- «Qui rate son essor moisit.»
- «Vous êtes chanceuse d’avoir un bébé, j’aurais aimé avoir un enfant.»
- «Je ne sais pas comment vous avez pu faire ça!»
- «Vous avez des enfants?… Seulement deux?»
- «Ce n’est pas ton cœur qui m’inquiète, c’est ton portefeuille.»
- «Vous ne pouvez pas demander une épidurale!»
- «Quand est-ce qu’on va retourner à l’hôtel à Weymontachie?»
- «Est-ce que vos enfants sont bruyantes?»
- «Est-ce que l’épouse du vice-président est automatiquement vice-présidente?»
- «J’ai sacrifié mon œuvre littéraire pour une cause politique…»
- «Renée Dupuis, profession? Avocate et résolument moderne.»
- «Maman, pourquoi les gens sont toujours fâchés contre toi?»
- «Quand est-ce que tu vas nous f… comme les Blancs l’ont toujours fait?»
- «Va demander des cigarettes au directeur de l’école des Blancs.»
- «Nous vous remercions d’avoir si généreusement partagé vos connaissances avec nous.»
- «Comment fais-tu pour obtenir ces nominations?»
- «On n’aime pas nécessairement vos réponses, mais on sait qu’on peut s’y fier.»
- «Si je ne me retenais pas, je te f… ici dans l’avion sur le bord du banc.»
- «T’étais pas aussi folle qu’on le pensait. Au moins, tu as choisi un domaine payant. On te voit toujours au Téléjournal.»
- «Fais-tu encore du travail social avec les Autochtones?»
- «Le jour où on vous traduira devant le tribunal du peuple, je vous promets que j’y serai pour vous défendre.»
- «Toi, au moins, tu as fait de l’argent avec la crise d’Oka.»
- «Pouvez-vous nous écrire un livre pour expliquer c’est quoi, leur problème, aux Indiens?»
- «Avez-vous dessiné cette carte géographique vous-même?»
- «Veux-tu me dire comment ton mari a pu écrire ton livre alors qu’il ne connaît pas les Autochtones?»
- «Je suis étonné qu’on t’ait accordé le Prix.»
- «Vous pis vos c… de droits de la personne!»
- «Renée, elle n’est jamais là où on l’attend.»
- «Plusieurs personnes vous ont identifiée comme spécialiste des droits de la personne et des Autochtones.»
- «J’te gage que…»
- «Vous devriez vous compter chanceuse, vous pourrez gagner aussi cher que le premier ministre du Québec.»
- «Tu es la voix de notre conscience!»
- «On vous accorde la chance de reprendre la réponse que vous nous avez donnée lors de la première entrevue. Est-ce que vous maintenez votre réponse?»
- «Quand est-ce que ça va finir, madame Dupuis?»
- «Attention de ne pas trop manger, madame.»
- «J’ai l’impression non seulement que vous nous avez écoutés, mais que vous nous avez entendus.»
- «Nous vous proposons la présidence du comité du Barreau du Québec.»
- «Parles-en à Renée Dupuis…»
- «Vous êtes intemporelle, madame Dupuis.»
- «Cela me rassure, continuez votre beau travail avec les Autochtones!»
- «Vous savez qu’on les a vraiment mal traités!»
- «Vous êtes vaillante, madame Dupuis!»
- «Je veux voir venir ce qui m’attend.»
- «J’ai tout ce qu’il faut dans ma pharmacie, mais je n’arrive pas à me décider…»
- «Pas encore morte!»
- «Laissez-le vivre sa vieillesse, vous aurez la vôtre.»
- «J’ai été frappé par votre engagement continu avec des groupes communautaires.»
- Crédits et remerciements
- Fin
- Quatrième de couverture