Souvenirs Vivants du Prophète Muhammad
eBook - ePub
Disponible jusqu'au 23 Dec |En savoir plus

Souvenirs Vivants du Prophète Muhammad

  1. 168 pages
  2. French
  3. ePUB (adapté aux mobiles)
  4. Disponible sur iOS et Android
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Souvenirs Vivants du Prophète Muhammad

À propos de ce livre

Un excellent synopsis de la vie du Saint Prophète Muhammad et des enseignements du Saint Coran qu'il révéla. L'esquisse biographique de la vie du Prophète retrace la grande révolution morale et spirituelle qu'il mena en Arabie préislamique, et ôte les idées fausses au sujet de ses mariages et de ses guerres. La seconde moitié du livre montre comment le message coranique peut apporter la paix et l'harmonie dans le monde en promouvant la Foi en Dieu, l'Unité de l'Humanité, la Dignité de l'Etre Humain, le Service à l'Humanité, l'Edification de la Personnalité, et des pratiques justes et équitables de gagner de l'argent et de travailler, la vie domestique ainsi que l'Etat.

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Chapitre 1

Un bref aperçu de la Vie du Prophète

Ce fut en l’année 571 de l’Ere Chrétienne que le Prophète Muhammad naquit, le 12 du mois lunaire de Rabi‘ I. Il venait de la famille la plus noble d’Arabie, les Quraish, qui étaient tenus en haute estime, étant les gardiens de la Maison Sacrée de La Mecque, la Ka’ba, le centre spirituel de toute l’Arabie. A l’époque de sa naissance, l’Arabie était profondément imprégnée de la pire forme d’idolâtrie qui eut jamais prévalu dans n’importe quel pays. La Ka’ba elle-même était remplie d’idoles, et chaque maisonnée avait, en plus, ses propres idoles. Pierres brutes, arbres et tas de sable étaient aussi vénérés. En sus de cette vaste et enracinée idolâtrie, les Arabes étaient, comme Bosworth Smith le remarque, matérialistes. « Manger et boire était, dit-il, le ton épicurien de la majorité des poèmes qui sont arrivés jusqu’à nous ». Il n’y avait pratiquement pas de foi en la vie après la mort, aucun sentiment de responsabilité pour ses actions. Les Arabes, néanmoins, croyaient aux démons, et les maladies étaient attribuées à l’influence d’esprits malfaisants. L’ignorance prévalait parmi la haute société comme dans les basses classes, tant que les hommes les plus nobles pouvaient se vanter de leur ignorance. Il n’y avait nul code de morale, et le vice était rampant. Les relations sexuelles étaient relâchées. Les poèmes et les chansons obscènes étaient récités en assemblées publiques. Il n’y existait pas de punition pour l’adultère, ni de quelconque sanction morale contre cela. La prostitution n’avait rien de déshonorable, si bien que les hommes de premier plan pouvaient tenir des lupanars. Les femme étaient « dans la position la plus dégradante, pire encore que celle dans laquelle elles étaient sous les lois de Manu dans l’Hindoustan »2. La femme était considérée comme pure possession. Au lieu de bénéficier de quelconques droits d’héritage de propriété, sa propre personne formait une part de l’héritage, et l’héritier pouvait disposer d’elle tel qu’il le désirait, même s’il ne prenait pas la peine de la prendre pour épouse. Il n’y avait pas de gouvernement établi, aucune loi dans le pays, et le plus fort n’avait aucun tort. Les Arabes appartenaient à une même race et parlaient une même langue, pourtant ils étaient le peuple le plus désuni. Des tribus menaient des guerres contre des tribus, des familles contre des familles, pour des motifs les plus triviaux. Le fort parmi eux foulait aux pieds les droits du faible, et le faible ne pouvait obtenir ses torts redressés. La veuve et l’orphelin étaient sans défense, et les esclaves traités le plus cruellement possible.
Parmi ces gens naquit Muhammad, un orphelin de naissance, qui perdit même sa mère alors âgé de six ans. Il venait de la famille la plus noble des Quraish, pourtant, comme le reste de ses compatriotes, on ne lui apprit ni à lire ni à écrire. Il garda des moutons pendant quelques temps, et le plus noble des Arabes n’a point de mépris pour cette occupation, mais dans sa jeunesse il était principalement occupé par le commerce. Ce fut, toutefois, sa haute moralité qui le distingua tout d’abord de parmi ses compatriotes. Le Saint Coran, qui contient le compte-rendu le plus fidèle de la vie du Prophète, dit qu’il était le « possesseur d’une sublime moralité »3. Menant généralement une vie réservée, il n’avait pour ami que ces hommes dont la grandeur morale était admise par tous. Sa sincérité est attestée dans les mots les plus clairs4. Ses opposants les plus acharnés furent mis au défi de souligner une seule tâche sur son caractère durant les quarante années qu’il passa parmi eux avant de recevoir l’appel Divin5. Ce fut dans sa jeunesse qu’il gagna de ses compatriotes, grâce à son caractère pur et immaculé ainsi que son amour pour la vérité et l’honnêteté, le titre de al-Amin, ou le Fidèle. Vivant dans une contrée dans laquelle l’idolâtrie était la base de la vie quotidienne de la communauté, Muhammad haït l’idolâtrie depuis son enfance, et le Saint Coran fait une fois de plus nôtre autorité par la déclaration qu’il ne courba jamais son front devant une idole6. Même Sir William Muir porte témoignage de la pureté de son caractère dans sa jeunesse : « Nos autorités s’accordent toutes pour attribuer à la jeunesse de Muhammad une modestie de comportement et une pureté de manières rares parmi les Mecquois ». Et encore : « Doté d’un esprit raffiné et d’un goût délicat, réservé et méditatif, il vécut beaucoup en lui-même, et le recueillement de son cœur suppléa sans aucun doute à l’occupation d’heures de loisirs passées par les autres de basse estampille dans les sports rudes et la débauche. Le caractère juste et l’honorable tolérance du discret jeune homme gagna l’approbation de ses concitoyens : et par consentement mutuel il reçut le titre de al-Amin le Fidèle ».
Bien qu’il vécut dans une ville dans laquelle les orgies alcoolisées n’étaient que trop communes, jamais une goutte de vin ne toucha ses lèvres. Même Abu Bakr, l’ami le plus intime du jeune Muhammad, ne goûta jamais au vin. La société à La Mecque trouvait du plaisir dans les paris, malgré tout jamais Muhammad ne prit-il partie à un tel passe-temps. Il vivait parmi un peuple qui était dépendant de la guerre comme il était dépendant du vin, pourtant il n’aimait pas plus l’un que l’autre.
Pour citer Muir une fois de plus, « bien que maintenant près de ses vingt ans, il n’acquit point l’amour des armes ». Par force eut-il à prendre part en une occasion à la fameuse guerre sacrilège qui continuait depuis quatre ans entre les Quraish et les Hawazin, pourtant il ne fit rien de plus que de rassembler les flèches qui venaient de l’ennemi et de les rapporter à ses oncles. Il ne prit même pas part au commerce par amour de la richesse mais simplement par égard pour son oncle Abu Talib, qu’il aimait aider. Ainsi Muir dit : « Muhammad ne convoitait jamais la richesse, ou à n’importe quelle période de sa carrière ne jeta-t-il son énergie dans la poursuite de la fortune par amour pour elle. Si laissé à lui-même, il aurait probablement préféré le calme et le repos de sa vie présente à l’agitation et au souci d’un voyage de commerce. Il n’aurait pas spontanément considéré une telle expédition. Mais lorsque la proposition fut faite, son âme généreuse sentit d’un coup la nécessité de faire tout ce qui était possible pour reposer son oncle et il répondit gaiement à l’appel ».
Par dessus tout, les premiers temps de sa vie furent marqués par cette rare caractéristique, rarissime dans toute l’Arabie de l’époque, l’amour du pauvre, de l’orphelin, de la veuve, du faible, du sans défense et de l’esclave. Avant qu’il n’ait abondance de moyens, il fut l’un des membres qui prêtèrent serment de se tenir auprès de l’oppressé et se formèrent en une ligue comme défenseurs de l’offensé. Quand à vingt-cinq ans il se maria avec une riche veuve, Khadija, il dépensa librement pour l’appui du pauvre. Aucun esclave n’entrait sa maisonnée sans qu’il ne l’affranchisse. Il avait acquis une telle renommée dans l’aide du pauvre que lorsque, après l’Appel, les Quraish demandèrent à Abu Talib de le mettre à mort, le vieux chef refusa et le glorifia dans un poème comme le « Protecteur des orphelins et des veuves ». Plus tôt que cela, lorsque Muhammad reçut l’Appel, et manquait d’assurance quant à ses capacités à atteindre le grand objectif de réforme de ses compatriotes, son épouse, Khadija, le réconforta, disant que « Dieu ne le disgracierait pas parce qu’il portait le fardeau des épuisés et qu’il aidait le pauvre et portait secours à ceux en détresse et honorait l’invité et aimait ses parents »7.
A ces grandes qualités s’ajoutait son inquiétude pour une humanité en chute. Le Coran y réfère de manière répétée8. Au fut et à mesure des années, la grossière idolâtrie des Arabes et leurs sombres chemins pesèrent du plus lourd sur son cœur, et il passait des heures de solitude dans les montagnes environnantes. Bien plus tard, il se retira pour des jours dans une grotte au pied du Mont Hira, et ce fut là que la lumière divine rayonna en lui dans sa pleine splendeur. Au début, il était en doute quant à sa capacité à réaliser la grande tâche, mais son anxiété donna bientôt place à la foi absolue que la vérité finira par triompher, et il se mit au travail avec une force de volonté et une inflexibilité de son objectif qui ne pourront être ébranlées par l’opposition la plus sévère de toute l’Arabie. Dès le tout début, son message était pour tous, pour les Arabes aussi bien que les non-Arabes, pour les idolâtres comme pour les Juifs, les Chrétiens et les Mages. Non plus ne fut-il limité à la ville de La Mecque, car La Mecque était le centre où convergeaient hommes et femmes par milliers chaque année, de toutes les régions d’Arabie, et à travers ce rassemblement le message du Prophète atteignit les coins les plus éloignés de l’Arabie. Son épouse, Khadija, fut la première à croire en lui, et elle fut suivie par d’autres qui étaient soit ses amis les plus intimes soit des parents proches. Comme Muir le remarque : « Il est fortement corroboratif de la sincérité de Muhammad que les premiers convertis à l’Islam soient non seulement de haute personnalité, mais aussi ses propres amis très proches et des gens de sa maison, qui, intimement liés à sa vie privée, ne pouvaient ne point se rendre compte de ces contradictions qui existent de fait plus ou moins entre les déclarations du dupeur hypocrite et ses actions chez lui ».
Ses premières révélations soulignèrent la grande puissance et la majesté de l’Etre Divin ainsi que l’inévitabilité du jugement. Les Quraish se moquèrent de prime abord, le traitèrent avec dédain et l’appelèrent un fol. Malgré cela il obtint des adhérents par groupes de deux ou trois, jusqu’à ce qu’en l’espace de quatre années le nombre eut atteint quarante et que la persécution se fit plus amère. Au début les esclaves étaient torturés, Bilal, un Noir de naissance, quand forcé à s’allonger sur des sables brûlants sous le soleil arabe de midi, continua à héler « Un, Un », à la perplexité de ses persécuteurs. Mais le feu de la persécution une fois allumé ne peut rester confiné. Les convertis de haute lignée eurent à souffrir avec les disciples les plus pauvres. Le Prophète lui-même n’échappa point aux cruautés des persécuteurs. Les Musulmans ne pouvaient pas se rassembler ou prononcer leurs oraisons sur la place publique. Néanmoins Muhammad obtint de nouveaux adhérents, et ses opposants devinrent plus brutaux dans leur persécution, tant que quelques-uns des convertis les plus humbles furent mis à mort de la manière la plus brutale. Le cœur tendre du Prophète fondit à la vue de ce traitement brutal envers des hommes et des femmes innocents, et malgré le fait qu...

Table des matières

  1. eBook Cover
  2. Title Page
  3. Chapitre 1: Un bref aperçu de la Vie du Prophète
  4. Chapitre 2: Foi en Dieu
  5. Chapitre 3: L’Unité de l’Humanité
  6. Chapitre 4: La Dignité de l’Homme
  7. Chapitre 5: La Prière à Dieu
  8. Chapitre 6: Le Service à l’Humanité
  9. Chapitre 7: La Charité
  10. Chapitre 8: L’Edification de la Personnalité
  11. Chapitre 9: La Richesse
  12. Chapitre 10: Travail et Labeur
  13. Chapitre 11: La Vie Ménagère
  14. Chapitre 12: L’Etat
  15. Footnotes