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Disponible jusqu'au 23 Dec |En savoir plus
Le Prophète de l'Islam
- 49 pages
- French
- ePUB (adapté aux mobiles)
- Disponible sur iOS et Android
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Le Prophète de l'Islam
À propos de ce livre
Peut-être la meilleure courte biographie du Saint Prophète Muhammad. Elle raconte la grande révolution morale et spirituelle qu'il mena à bien en Arabie préislamique par son caractère de confiance et le Message du Saint Coran, et dissipe les idées fausses concernant ses mariages et ses guerres.
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Informations
Une brève biographie de la vie du Prophète
«Et nous ne t’avons envoyé que par miséricorde
pour les nations»
pour les nations»
- 21:107
C’est en l’an 571 de l’ère chrétienne qu’est né le Saint Prophète Mahomet. Au moment de sa naissance, l’Arabie était profondément plongée dans la pire forme d’idolâtrie qui ait jamais régné en aucun pays. La Kaaba, le centre spirituel de l’Arabie, était remplie d’idoles, et chaque foyer avait de plus ses propres idoles. On adorait également des pierres non taillées, des arbres et des tas de sable. Et malgré cette idolâtrie généralisée et profondément ancrée, les Arabes étaient, comme le fait remarquer Bosworth Smith, matérialistes. « La nourriture et la boisson, dit-il, sont l’inspiration épicurienne de la majorité des poèmes qui soient arrivés jusqu’à nous. » Presque personne ne croyait à la vie après la mort, n’avait de sentiment de responsabilité pour ses actions. Cependant, on croyait aux démons, et on attribuait les maladies à l’influence de mauvais esprits. L’ignorance régnait chez les grands aussi bien que chez les petites gens, au point que le plus grand des nobles pouvait se vanter de son ignorance. Il n’existait pas de code moral et le vice dominait. Les relations sexuelles étaient libres. On présentait des poèmes et des chansons obscènes lors des réunions publiques. L’adultère n’était pas puni et ne subissait pas de sanction morale. La prostitution n’avait rien de déshonorant si bien que les chefs de la société pouvaient tenir des lupanars. Les femmes « dans le pire état de dégradation, encore pire que celui où elles étaient sous les lois de Manu en Hindoustan »1 On considérait la femme comme une simple possession. Au lieu d’avoir droit à quelque héritage que ce soit, sa propre personne faisait partie de l’héritage même, si bien que l’héritier pouvait en disposer à son gré s’il ne désirait pas la prendre pour épouse, fut-elle sa propre belle-mère. Il n’existait pas de gouvernement établi ni de lois dans le pays, et la force constituait pratiquement le droit. Ils appartenaient à une seule race et parlaient une même langue, cependant, ils formaient le peuple le plus désuni ; à la moindre excuse les tribus faisaient la guerre aux tribus et les familles aux familles. Les forts foulaient aux pieds les droits des faibles, et les faibles ne pouvaient obtenir que les injustices subies soient réparées. La veuve et l’orphelin étaient absolument sans défense et les esclaves subissaient le traitement le plus cruel.
Au sein de ce peuple naquit Mahomet, orphelin dès sa naissance et qui perdit même sa mère à l’âge de six ans. Il descendait de la plus noble famille des Quraychites, cependant, comme le reste de ses compatriotes, on ne lui enseigna pas à lire ni à écrire. Il se peut qu’il ait gardé les moutons durant quelques temps, l’élite arabe n’ayant pas de mépris pour cette occupation, mais dans sa jeunesse, il pratiqua principalement le commerce. Cependant, c’est son sens moral élevé qui le distingua dès le début de tous ses compatriotes. Le Coran Sacré qui, selon les autorités islamiques aussi bien que non islamiques, contient le compte rendu le plus fiable de la vie du Prophète, rapporte clairement qu’il possédait une sublime morale (68 :4). On a défié ses adversaires les plus acharnés de mentionner une seule ombre à son caractère au cours des quarante années qu’il a passées parmi eux avant de recevoir l’appel divin (10 :16). C’est durant sa jeunesse, en vertu de son caractère pur et sans tâche, et de son amour de la vérité et de l’honnêteté, qu’il a reçu le titre de al-Amin, ou le Fidèle, de la part de ses compatriotes. Vivant dans un pays où l’idolâtrie faisait partie de la vie quotidienne de sa communauté, il détesta l’idolâtrie dès son enfance, et le Coran Sacré est encore l’autorité qui nous affirme qu’il n’a jamais courbé la tête devant une idole (109 :4). Un auteur aussi hostile que Sir William Muir témoigne de la pureté de son caractère dans sa jeunesse : « Nos sources sont toutes d’accord pour attribuer à la jeunesse de Mahomet une modestie dans le comportement et une pureté dans les manières, choses rares chez les habitants de La Mecque. » Il poursuit : « Doué d’un esprit raffiné et d’un goût délicat, réservé et méditatif, il avait une vie intérieure intense, et les battements de son cœur occupaient sans doute les heures de loisir que d’autres, d’une trempe inférieure, consacraient à des sports violents et à la débauche. Le caractère agréable et l’allure honorable de ce jeune homme effacé lui gagnèrent l’approbation de ses concitoyens ; et, d’un commun accord, il reçut le titre de al-Amin, le Fidèle. »
Même s’il vivait dans une ville où les beuveries n’étaient que trop courantes, jamais cependant une goutte d’alcool n’a touché ses lèvres. Même Abu Bakr, son compagnon de jeunesse le plus intime, n’a jamais goûté au vin. La société de La Mecque prenait plaisir aux jeux de hasard, mais il ne s’est jamais livré à un tel passe-temps. Il vivait dans un pays qui s’adonnait à la guerre comme il s’adonnait au vin, mais il n’avait pas de propension pour aucun d’entre eux.
Pour citer Muir de nouveau : « Malgré qu’il approchât de la vingtaine, il n’avait pas acquis le goût des armes. » Il dut prendre part malgré lui à la fameuse guerre sacrilège qui a duré quatre ans entre les Quraychites et les Hawazins, cependant il ne fit rien de plus que de ramasser les flèches provenant de l’ennemi et de les remettre à ses oncles. Il ne s’est même pas livré au commerce par amour des richesses mais simplement par dévouement pour son oncle Abu Talib à qui il aimait rendre service. Ainsi que le dit Muir : « Mahomet n’eut jamais la convoitise de la richesse, ni ne fut à aucun moment de sa carrière très engagé dans la poursuite de la fortune pour elle-même. Laissé à lui-même, il aurait probablement préféré la tranquillité et le repos de sa vie présente à l’agitation et aux soins d’un voyage d’affaires. Il n’aurait pas spontanément envisagé une telle expédition. Mais quand on la lui proposait, son cœur généreux sentait immédiatement la nécessité de faire tout son possible pour soulager son oncle et il répondait joyeusement à l’appel. »
Par-dessus tout, ses premières années furent marquées par cette rare qualité, la plus rare de toutes dans l’Arabie de son temps, l’amour des pauvres, des orphelins, des veuves, des faibles, des gens sans défense et des esclaves. Avant d’avoir l’abondance des moyens, il fut l’un des membres de ceux qui firent le vœu de veiller sur les opprimés et qui se constituèrent en une ligue de champions des gens maltraités. Quand à l’âge de vingt-cinq ans il épousa la riche Khadijah, il dépensa largement pour venir en aide aux pauvres. Aucun esclave n’entrait chez lui sans se voir accorder la liberté. Il acquit une telle réputation en aidant les pauvres qu’au moment où, après l’Appel, les Quraychites le réclamèrent à Abu Talib pour le mettre à mort, le vieux chef refusa et fit son éloge dans un poème comme étant le Sayyed (le chef) qui « protégeait les orphelins et les veuves. » Avant cela, quand il reçut l’Appel et qu’il se demandait s’il serait capable d’atteindre le grand objectif de réformer ses compatriotes, son épouse Khadijah le réconforta en lui disant que Dieu ne le déshonorerait pas parce qu’il portait le fardeau des gens épuisés, qu’il aidait les pauvres, qu’il soulageait ceux qui étaient dans la détresse, qu’il honorait ses hôtes et qu’il aimait ses semblables.2
A ces grandes qualités s’ajoutait son inquiétude pour une humanité déchue. Le Coran la mentionne souvent3 A mesure que les années passaient, l’idolâtrie grossière des Arabes et leur mode de vie pervers pesaient lourd sur son cœur, et il passait des heures de solitude dans les montagnes avoisinantes. Quelques temps plus tard, il prit l’habitude de se rendre durant des journées entières à une caverne au pied du mont Hira, et c’est là que la Lumière Divine l’éclaira de toute sa splendeur. Au début, s’inquiétant de savoir s’il pouvait réussir la tâche immense, son anxiété laissa vite place à une certitude absolue que la vérité finirait par triompher et il se mit à l’œuvre avec une force de volonté et une détermination que la plus sévère opposition de toute l’Arabie n’aurait pu ébranler. Dès le début, son message s’adressait à tous, aux Arabes idolâtres aussi bien qu’aux juifs, aux chrétiens et aux mages, qui vinrent en contact avec lui. Son message ne se limitait pas non plus sa la ville de La Mecque, car La Mecque était le centre vers lequel hommes et femmes convergeaient par milliers chaque année, venant de toutes les parties de l’Arabie, et par l’intermédiaire de ces foules, le message du Prophète atteignait les coins les plus éloignés de l’Arabie. Son épouse Khadijah fut la première à croire en lui, et elle fut suivie par d’autres qui étaient ou ses amis les plus intimes, ou ceux qui le connaissaient en vertu de relations étroites avec lui. Comme le fait remarquer Muir : « C’est une preuve évidente de la sincérité de Mahomet que les premiers convertis à l’Islam furent non seulement des gens de caractère honnête, mais aussi ses propres amis intimes et des personnes de sa maisonnée qui, connaissant intimement sa vie privée, n’auraient pas manquer de déceler les incohérences qui existent toujours entre le comportement des charlatans hypocrites à l’étranger et leurs actions à la maison. »
Ses premières révélations mettent l’emphase sur la grande puissance et la majesté de l’Etre Divin et sur l’inexorabilité du Jugement. Les Quraychites se moquèrent de lui au début, le considérant avec mépris et le traitant de fou. Malgré cela, il continua à gagner des adhérents par groupes de deux ou trois, jusqu’à ce qu’en moins de quatre ans leur nombre s’élève à quarante et que la persécution s’accentue. Au début, les esclaves furent torturés ; des hommes comme Bilal, un Noir de naissance, lorsqu’on le força à se coucher sur du gravier brûlant sous le soleil de midi de l’Arabie, s’écria « Un, Un » à la grande surprise de ses tortionnaires. Mais le feu de la persécution, une fois allumé, ne pouvait s’arrêter. Les convertis de haute naissance souffrirent aussi bien que les adhérents les plus pauvres. Le Prophète lui-même n’échappa pas aux cruautés des persécuteurs. Les musulmans ne pouvaient se rassembler ni réciter leurs prières dans un lieu public. Cependant, il continua à gagner des adhérents, et ses adversaires accrurent leurs persécutions, si bien que quelques-uns des plus humbles convertis furent mis à mort de la manière la plus violente. Le cœur du Prophète souffrait à la vue de ce traitement cruel imposé à des innocents, hommes et femmes, et, craignant peu d’être laissé seul au milieu d’adversaires exaspérés, il conseilla...
Table des matières
- eBook Cover
- Title Page
- La translittération des mots arabes
- Noms propres
- Préface
- Une brève biographie de la vie du Prophète
- Footnotes