Jules César
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Jules César

William Shakespeare

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Jules César

William Shakespeare

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Cette pièce relation le complot et l'assassinat de Jules César, et ses conséquences. Le dramaturge s'est largement inspiré de Plutarque et d'Appien, mais a su donner à Brutus, héros de la pièce bien plus que Jules César, qui disparaît à l'acte III, une stature qui annonce les héros tragiques de la maturité.

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Informazioni

Anno
2020
ISBN
9782322221202
Edizione
1
Argomento
Literature
Categoria
Drama

SCÈNE III. 4

L’intérieur de la tente de Brutus. – Lucius et Titinius à une certaine distance.
Entrent BRUTUS ET CASSIUS.
CASSIUS. – Que vous ayez des torts envers moi, cela est manifeste en ceci : vous avez condamné et noté Lucius Pella[1] pour s’être ici laissé corrompre par les Sardiens, et n’avez ainsi tenu aucun compte des lettres que je vous écrivais en sa faveur parce que je le connaissais.
BRUTUS. – C’était vous faire tort à vous-même que d’écrire pour une pareille affaire.
CASSIUS. – Dans le temps où nous sommes, il n’est pas à propos que la plus légère faute entraîne ainsi ses conséquences.
BRUTUS. – Mais vous, Cassius, vous-même, souffrez que je vous le dise : on vous reproche d’avoir une main avide, de trafiquer des emplois qui dépendent de vous, et de les vendre pour de l’or à des hommes sans mérite.
CASSIUS. – Moi une main avide !… Vous savez bien que vous êtes Brutus lorsque vous me parlez ainsi ; ou, par les dieux, ce discours eût été pour vous le dernier.
BRUTUS. – La corruption s’honore ainsi du nom de Cassius, et le châtiment est obligé de cacher sa tête.
CASSIUS. – Le châtiment !
BRUTUS. – Souvenez-vous du mois de mars, souvenez-vous des ides de mars. Le sang du grand César ne coula-t-il pas au nom de la justice ? Parmi ceux qui portèrent la main sur lui, quel était le scélérat qui l’eût poignardé pour une autre cause que la justice ? Quoi ! nous qui n’avons frappé le premier homme de l’Univers que pour avoir protégé des voleurs, nous souillerons aujourd’hui nos doigts de présents infâmes ? nous vendrons la magnifique carrière qu’ouvrent les honneurs les plus élevés, nous la vendrons pour cette poignée de vils métaux que peut contenir ma main ? J’aimerais mieux être un chien et aboyer à la lune, que d’être un pareil Romain.
CASSIUS. – Brutus, ne vous mêlez pas de me gourmander, je ne l’endurerai point : vous vous oubliez vous-même ; vous me poussez à bout. Je suis un soldat, moi, plus ancien que vous dans le métier, plus capable que vous de faire des conditions.
BRUTUS. – Allons donc ! vous ne l’êtes nullement, Cassius.
CASSIUS. – Je le suis.
BRUTUS. – Je vous dis que vous ne l’êtes pas.
CASSIUS. – Ne continuez pas à m’irriter ainsi, ou je m’oublierai. Songez à votre vie ; ne me tentez pas davantage.
BRUTUS. – Laissez-moi, homme sans consistance.
CASSIUS. – Est-il possible ?
BRUTUS. – Écoutez-moi, car je veux parler. Suis-je obligé de laisser un libre cours à votre fougueuse colère ? Serai-je effrayé parce qu’un fou me regarde ?
CASSIUS. – Ô dieux ! Ô dieux ! me faudra-t-il endurer tout cela ?
BRUTUS. – Oui, tout cela, et plus encore. Agitez-vous jusqu’à ce que votre cœur orgueilleux en éclate. Allez montrer à vos esclaves combien vous êtes colérique, et faire trembler vos vilains. Faudra-t-il que je m’écarte ? Faudra-t-il que je vous observe ? Faudra-t-il que je subisse en rampant les caprices de votre humeur maussade ? Par les dieux, vous dévorerez tout le fiel de votre bile, dussiez-vous en crever, car désormais je veux que vos accès de fureur servent à m’égayer, oui, à me faire rire.
CASSIUS. – Quoi ! nous en sommes là !
BRUTUS. – Vous dites que vous êtes un meilleur soldat, faites-le voir ; justifiez votre bravade, et ce sera me faire un vrai plaisir. Je serai bien aise, pour mon compte, de m’instruire à l’école des hommes supérieurs.
CASSIUS. – Vous me faites injure sur tous les points ; vous me faites injure, Brutus ! J’ai dit un plus ancien soldat, et non un meilleur. Ai-je dit meilleur ?
BRUTUS. – Quand vous l’auriez dit, peu m’importe.
CASSIUS. – César, lorsqu’il vivait, n’eût pas osé m’irriter à ce point.
BRUTUS. – Paix, paix ; vous n’auriez pas osé le provoquer ainsi.
CASSIUS. – Je n’eusse pas osé ?
BRUTUS. – Non.
CASSIUS. – Quoi ! pas osé le provoquer ?
BRUTUS. – Non, sur votre vie, vous ne l’eussiez pas osé.
CASSIUS. – Ne présumez pas trop de mon amitié ; je pourrais faire ce qu’après je serais fâché d’avoir fait.
BRUTUS. – Vous l’avez fait ce que vous devriez être fâché d’avoir fait. Cassius, il n’y a point pour moi de terreur dans vos menaces ; je suis si solidement armé de ma probité, qu’elles passent près de moi comme le vain souffle du vent, sans que j’y fasse attention. Je vous ai envoyé demander quelques sommes d’or que vous m’avez refusées ; car moi, je ne puis me procurer d’argent par d’indignes moyens. Par le ciel, j’aimerais mieux monnayer mon cœur, et livrer chaque goutte de mon sang pour en faire des drachmes que d’extorquer, par des voies illégitimes, de la main durcie des paysans, leur misérable portion de vil métal. Je vous ai envoyé demander de l’or pour payer mes légions ; vous me l’avez refusé. Cette action était-elle de Cassius ? Quand Marcus Brutus deviendra assez sordide pour tenir sous clé ces misérables jetons et les interdire à ses amis, soyez prêts, vous dieux, à le ré...

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