Beaucoup de bruit pour rien
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Beaucoup de bruit pour rien

William Shakespeare

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William Shakespeare

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Cette comédie suit l'évolution de deux couples: la romance entre Claudio et Hero, et la relation d'amour et de haine entre Benedick et Beatrice.Claudio et Benedick reviennent d'une campagne militaire victorieuse, commandés par don Pedro, contre son demi-frÚre bùtard don John. Ils sont accueillis par Leonato, gouverneur de Messine, dans sa ville. Claudio s'éprend de la fille de Leonato, Hero, dont il veut obtenir la main, pendant que la niÚce de Leonato, Beatrice, retrouve son vieil adversaire en parole, Benedick.

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Informazioni

Anno
2020
ISBN
9782322221226
Edizione
1
Argomento
Literatur
Categoria
Drama

SCÈNE I. 2

Une salle du palais de LĂ©onato.
LĂ©onato, Antonio, HĂ©ro, BĂ©atrice et autres.
LÉONATO. – Le comte Jean n’était-il pas au souper ?
ANTONIO. – Je ne l’ai point vu.
BÉATRICE. – Quel air aigre a ce gentilhomme ! Je ne puis jamais le voir sans sentir une heure aprùs des cuissons à l’estomac[1].
HÉRO. – Il est d’un tempĂ©rament fort mĂ©lancolique.
BÉATRICE. – Un homme parfait serait celui qui tiendrait le juste milieu entre lui et BĂ©nĂ©dick. L’un ressemble trop Ă  une statue qui ne dit mot, l’autre au fils aĂźnĂ© de ma voisine, qui babille sans cesse.
LÉONATO. – Ainsi moitiĂ© de la langue du seigneur BĂ©nĂ©dick dans la bouche du comte Jean ; et moitiĂ© de la mĂ©lancolie du comte Jean sur le front du seigneur BĂ©nĂ©dick

BÉATRICE. – Avec bon pied, bon Ɠil et de l’argent dans sa bourse, mon oncle, un homme comme celui-lĂ  pourrait gagner telle femme qui soit au monde, pourvu qu’il sĂ»t lui plaire.
LÉONATO. – Vous, ma niĂšce, vous ne gagnerez jamais un Ă©poux, si vous avez la langue si bien pendue.
ANTONIO. – En effet, elle est trop maligne.
BÉATRICE. – Trop maligne, c’est plus que maligne ; car il est dit que Dieu envoie à une vache maligne des cornes courtes[2] ; mais à une vache trop maligne, il n’en envoie point.
LÉONATO. – Ainsi, parce que vous ĂȘtes trop maligne, Dieu ne vous enverra point de cornes.
BÉATRICE. – Justement, s’il ne m’envoie jamais de mari ; et pour obtenir cette grñce, je le prie à genoux chaque matin et chaque soir. Bon Dieu ! je ne pourrais supporter un mari avec de la barbe au menton ; j’aimerais mieux coucher sur la laine.
LÉONATO. – Vous pourriez tomber sur un mari sans barbe.
BÉATRICE. – Eh ! qu’en pourrais-je faire ? Le vĂȘtir de mes robes et en faire ma femme de chambre ? Celui qui porte barbe n’est plus un enfant ; et celui qui n’en a point est moins qu’un homme. Or celui qui n’est plus un enfant n’est pas mon fait, et je ne suis pas le fait de celui qui est moins qu’un homme. C’est pourquoi je prendrai six sous pour arrhes du conducteur d’ours, et je conduirai ses singes en enfer[3].
LÉONATO. – Quoi donc ? vous iriez donc en enfer ?
BÉATRICE. – Non, seulement jusqu’à la porte ; et lĂ  le diable me viendra recevoir avec des cornes au front comme un vieux misĂ©rable, et me dira : Allez au ciel, BĂ©atrice, allez au ciel ; il n’y a pas ici de place pour vous autres filles : c’est ainsi que je remets lĂ  mes singes et que je vais trouver saint Pierre pour entrer au ciel ; il me montre l’endroit oĂč se tiennent les cĂ©libataires, et je mĂšne avec eux joyeuse vie tout le long du jour.
ANTONIO. – TrĂšs-bien, ma niĂšce. – (À HĂ©ro.) j’espĂšre que vous vous laisserez guider par votre pĂšre.
BÉATRICE. – Oui, sans doute, c’est le devoir de ma cousine de faire la rĂ©vĂ©rence, et de dire : Mon pĂšre, comme il vous plaira. Mais, cousine, malgrĂ© tout, que le cavalier soit bien tournĂ© ; sans quoi, doublez la rĂ©vĂ©rence et dites : Mon pĂšre, comme il vous plaira.
LÉONATO. – J’espùre bien un jour vous voir aussi pourvue d’un mari, ma niùce.
BÉATRICE. – Non pas avant que la Providence fasse les maris d’une autre pĂąte que la terre. N’y a-t-il pas de quoi dĂ©sespĂ©rer une femme de se voir rĂ©gentĂ©e par un morceau de vaillante poussiĂšre, d’ĂȘtre obligĂ©e de rendre compte de sa vie Ă  une motte de marne bourrue ? Non, mon oncle, je n’en veux point. Les fils d’Adam sont mes frĂšres, et sincĂšrement je tiens pour pĂ©chĂ© de me marier dans ma famille.
LÉONATO. – Ma fille, souvenez-vous de ce que je vous ai dit. Si le prince vous fait quelques instances de ce genre, vous savez votre rĂ©ponse.
BÉATRICE. – Si l’on ne vous fait pas la cour Ă  propos, cousine, la faute en sera dans la musique. Si le prince devient trop importun, dites-lui qu’on doit suivre en tout une mesure, dansez-lui votre rĂ©ponse. Écoutez bien, HĂ©ro, la triple affaire de courtiser, d’épouser et de se repentir est une gigue Ă©cossaise, un menuet et une sarabande. Les premiĂšres propositions sont ardentes et prĂ©cipitĂ©es comme la gigue Ă©cossaise, et tout aussi bizarres. Ensuite, l’hymen grave et convenable est comme un vieux menuet plein de dĂ©corum. AprĂšs suit le repentir qui, de ses deux jambes Ă©cloppĂ©es, tombe de plus en plus dans la sarabande jusqu’à ce qu’il descende dans le tombeau.
LÉONATO. – Ma niĂšce, vous voyez les choses d’un trop mauvais cĂŽtĂ©.
BÉATRICE. – J’ai de bons yeux, mon oncle, je peux voir une Ă©glise en plein midi.
LÉONATO. – Voici les masques. – (À Antonio.) Allons, mon frùre, faites placer.
(Entrent don PĂšdre, Claudio, BĂ©nĂ©dick, Balthazar, don Juan, Borachio, Marguerite, Ursule, et une foule d’autres masques.)
DON PÈDRE, abordant HĂ©ro. – Daignerez-vous, madame, vous promener avec un ami[4] ?
HÉRO. – Pourvu que vous vous promeniez lentement, que vous me regardiez avec douceur, et que vous ne disiez rien, je suis à vous pour la promenade ; et surtout si je sors pour me promener.
DON PÈDRE. – Avec moi pour votre compagnie ?
HÉRO. – Je pourrai vous le dire quand cela me plaira.
DON PÈDRE. – Et quand vous plaira-il de me le dire ?
HÉRO. – Lorsque vos traits me plairont. Mais Dieu nous prĂ©serve que le luth ressemble Ă  l’étui.
DON PÈDRE. – ...

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