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Beaucoup de bruit pour rien
William Shakespeare
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- 115 Seiten
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Beaucoup de bruit pour rien
William Shakespeare
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Cette comédie suit l'évolution de deux couples: la romance entre Claudio et Hero, et la relation d'amour et de haine entre Benedick et Beatrice.Claudio et Benedick reviennent d'une campagne militaire victorieuse, commandés par don Pedro, contre son demi-frÚre bùtard don John. Ils sont accueillis par Leonato, gouverneur de Messine, dans sa ville. Claudio s'éprend de la fille de Leonato, Hero, dont il veut obtenir la main, pendant que la niÚce de Leonato, Beatrice, retrouve son vieil adversaire en parole, Benedick.
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Information
SCĂNE I. 2
Une salle du palais de LĂ©onato.
LĂ©onato, Antonio, HĂ©ro, BĂ©atrice et autres.
LĂONATO. â Le comte Jean nâĂ©tait-il pas au souper ?
ANTONIO. â Je ne lâai point vu.
BĂATRICE. â Quel air aigre a ce gentilhomme ! Je ne puis jamais le voir sans sentir une heure aprĂšs des cuissons Ă lâestomac[1].
HĂRO. â Il est dâun tempĂ©rament fort mĂ©lancolique.
BĂATRICE. â Un homme parfait serait celui qui tiendrait le juste milieu entre lui et BĂ©nĂ©dick. Lâun ressemble trop Ă une statue qui ne dit mot, lâautre au fils aĂźnĂ© de ma voisine, qui babille sans cesse.
LĂONATO. â Ainsi moitiĂ© de la langue du seigneur BĂ©nĂ©dick dans la bouche du comte Jean ; et moitiĂ© de la mĂ©lancolie du comte Jean sur le front du seigneur BĂ©nĂ©dickâŠ
BĂATRICE. â Avec bon pied, bon Ćil et de lâargent dans sa bourse, mon oncle, un homme comme celui-lĂ pourrait gagner telle femme qui soit au monde, pourvu quâil sĂ»t lui plaire.
LĂONATO. â Vous, ma niĂšce, vous ne gagnerez jamais un Ă©poux, si vous avez la langue si bien pendue.
ANTONIO. â En effet, elle est trop maligne.
BĂATRICE. â Trop maligne, câest plus que maligne ; car il est dit que Dieu envoie Ă une vache maligne des cornes courtes[2] ; mais Ă une vache trop maligne, il nâen envoie point.
LĂONATO. â Ainsi, parce que vous ĂȘtes trop maligne, Dieu ne vous enverra point de cornes.
BĂATRICE. â Justement, sâil ne mâenvoie jamais de mari ; et pour obtenir cette grĂące, je le prie Ă genoux chaque matin et chaque soir. Bon Dieu ! je ne pourrais supporter un mari avec de la barbe au menton ; jâaimerais mieux coucher sur la laine.
LĂONATO. â Vous pourriez tomber sur un mari sans barbe.
BĂATRICE. â Eh ! quâen pourrais-je faire ? Le vĂȘtir de mes robes et en faire ma femme de chambre ? Celui qui porte barbe nâest plus un enfant ; et celui qui nâen a point est moins quâun homme. Or celui qui nâest plus un enfant nâest pas mon fait, et je ne suis pas le fait de celui qui est moins quâun homme. Câest pourquoi je prendrai six sous pour arrhes du conducteur dâours, et je conduirai ses singes en enfer[3].
LĂONATO. â Quoi donc ? vous iriez donc en enfer ?
BĂATRICE. â Non, seulement jusquâĂ la porte ; et lĂ le diable me viendra recevoir avec des cornes au front comme un vieux misĂ©rable, et me dira : Allez au ciel, BĂ©atrice, allez au ciel ; il nây a pas ici de place pour vous autres filles : câest ainsi que je remets lĂ mes singes et que je vais trouver saint Pierre pour entrer au ciel ; il me montre lâendroit oĂč se tiennent les cĂ©libataires, et je mĂšne avec eux joyeuse vie tout le long du jour.
ANTONIO. â TrĂšs-bien, ma niĂšce. â (Ă HĂ©ro.) jâespĂšre que vous vous laisserez guider par votre pĂšre.
BĂATRICE. â Oui, sans doute, câest le devoir de ma cousine de faire la rĂ©vĂ©rence, et de dire : Mon pĂšre, comme il vous plaira. Mais, cousine, malgrĂ© tout, que le cavalier soit bien tournĂ© ; sans quoi, doublez la rĂ©vĂ©rence et dites : Mon pĂšre, comme il vous plaira.
LĂONATO. â JâespĂšre bien un jour vous voir aussi pourvue dâun mari, ma niĂšce.
BĂATRICE. â Non pas avant que la Providence fasse les maris dâune autre pĂąte que la terre. Nây a-t-il pas de quoi dĂ©sespĂ©rer une femme de se voir rĂ©gentĂ©e par un morceau de vaillante poussiĂšre, dâĂȘtre obligĂ©e de rendre compte de sa vie Ă une motte de marne bourrue ? Non, mon oncle, je nâen veux point. Les fils dâAdam sont mes frĂšres, et sincĂšrement je tiens pour pĂ©chĂ© de me marier dans ma famille.
LĂONATO. â Ma fille, souvenez-vous de ce que je vous ai dit. Si le prince vous fait quelques instances de ce genre, vous savez votre rĂ©ponse.
BĂATRICE. â Si lâon ne vous fait pas la cour Ă propos, cousine, la faute en sera dans la musique. Si le prince devient trop importun, dites-lui quâon doit suivre en tout une mesure, dansez-lui votre rĂ©ponse. Ăcoutez bien, HĂ©ro, la triple affaire de courtiser, dâĂ©pouser et de se repentir est une gigue Ă©cossaise, un menuet et une sarabande. Les premiĂšres propositions sont ardentes et prĂ©cipitĂ©es comme la gigue Ă©cossaise, et tout aussi bizarres. Ensuite, lâhymen grave et convenable est comme un vieux menuet plein de dĂ©corum. AprĂšs suit le repentir qui, de ses deux jambes Ă©cloppĂ©es, tombe de plus en plus dans la sarabande jusquâĂ ce quâil descende dans le tombeau.
LĂONATO. â Ma niĂšce, vous voyez les choses dâun trop mauvais cĂŽtĂ©.
BĂATRICE. â Jâai de bons yeux, mon oncle, je peux voir une Ă©glise en plein midi.
LĂONATO. â Voici les masques. â (Ă Antonio.) Allons, mon frĂšre, faites placer.
(Entrent don PĂšdre, Claudio, BĂ©nĂ©dick, Balthazar, don Juan, Borachio, Marguerite, Ursule, et une foule dâautres masques.)
DON PĂDRE, abordant HĂ©ro. â Daignerez-vous, madame, vous promener avec un ami[4] ?
HĂRO. â Pourvu que vous vous promeniez lentement, que vous me regardiez avec douceur, et que vous ne disiez rien, je suis Ă vous pour la promenade ; et surtout si je sors pour me promener.
DON PĂDRE. â Avec moi pour votre compagnie ?
HĂRO. â Je pourrai vous le dire quand cela me plaira.
DON PĂDRE. â Et quand vous plaira-il de me le dire ?
HĂRO. â Lorsque vos traits me plairont. Mais Dieu nous prĂ©serve que le luth ressemble Ă lâĂ©tui.
DON PĂDRE. â ...