Les dons et l'appel de dieu sont irrévocables
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Les dons et l'appel de dieu sont irrévocables

Romains chapitre 11, verset 29

Georges Papadoucas

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Les dons et l'appel de dieu sont irrévocables

Romains chapitre 11, verset 29

Georges Papadoucas

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Cet ouvrage est écrit à l'intention des frères et soeurs en Christ troublés par certains passages des Écritures qui semblent mettre en question leur salut éternel. Même si la perte du salut est régulièrement affirmée par de chers croyants aimant l'Évangile, cette importante question sur la pérennité du salut ne peut être solutionnée que par la Parole de Dieu qui s'éclaire d'elle-même.J'ai eu la conviction qu'il était nécessaire de fouiller le texte grec du Nouveau Testament afin de permettre aux enfants de Dieu d'y ancrer solidement leur foi.

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Informazioni

Anno
2019
ISBN
9782322154340
Edizione
1
Categoria
Religion

1ère ÉPITRE DE PAUL À TIMOTHÉE

S’occuper des siens (Ch.5:8)

Si quelqu’un ne s’occupe pas des siens il est pire qu’un infidèle.
Pour la traduction d’infidèle il faut noter le sens du grec: apistou (de apistos) traduit par incrédule chez Darby et incroyant par T.O.B et la Bible du Semeur.
Dans leurs détresses, les frères et sœurs en Christ doivent trouver des aides spirituelles, morales et matérielles, surtout dans des besoins pressants tels que chez certaines veuves ou ceux touchés par l’âge (Jac.2:14-17).
Le verset 8 de la présente épître décrit une situation extrême, comme un exemple pouvant se manifester et dont la possibilité n’est pas exclue. Dans le monde animal il n’en va pas autrement. Quels qu’ils soient, les couples prennent soins de leurs petits et parfois de ceux des voisins. Ils les protègent, les nourrissent, les abritent et les défendent. Si tel est le cas pour les animaux, à combien plus forte raison pour les enfants de Dieu, qui en plus de leur conscience, sont soumis à l’obéissance de l’Esprit de Christ ! Bien souvent, les païens sont un exemple d’altruisme et de don de soi qui disqualifie ceux qui se réclament de Jésus-Christ. Celui qui manque aux soins nécessaires qu’il doit à sa famille a renié la foi. La foi a été ainsi définie comme un abandon de soi sans réserve à la grâce de Dieu en Christ en même temps qu’un abandon de sa confiance en ses propres capacités. Elle se repose sur les promesses de Dieu accomplissant notre salut parfait en Christ qui accorde le Saint-Esprit à chacun de ses enfants. C’est une totale confiance en Dieu témoignée par le fruit de l’obéissance. Jacques parle d’une foi morte, qui ne produit rien. Il veut dire par là que ce qui est mort ne peut rien engendrer. Si quelqu’un n’abandonne pas sa confiance en sa propre personne et persiste à s’appuyer sur ce qu’il pense être sa sagesse, il rejette la conduite du Saint-Esprit, il marche selon le vieil homme (Jac.3:14-17; Eph.5:8-17; Col.1:9, 10).

2ème ÉPITRE DE PAUL A TIMOTHÉE

Nier et renier (Ch.2:12)

Le verbe grec arnéomai figure trente et une fois dans le Nouveau Testament. En français il est traduit par: nier, refuser (d’admettre), se défendre de, repousser, se priver, décliner (une obligation), dire non, se rétracter, contredire, renoncer, renier. Son sens profond est parfois mis en valeur par une phraséologie fidèle au texte.
En voici deux exemples:
Bible du Semeur: …celui qui aura prétendu ne pas me connaître devant les hommes, je ne le reconnaîtrai pas non plus devant mon Père céleste…
Louis Segond: …quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux …Le message du Saint-Esprit est conservé intact dans les deux traductions, ce qui n’est pas toujours le cas (Mat.10:33).
Les différentes traductions du verbe original donnent une pleine compréhension de chacune des situations enseignées par l’Écriture Sainte. Nous avons répertorié les différentes traductions, afin d’en tirer une conclusion que nous partageons avec vous.
- Quinze versets utilisent la traduction : renier.
- Dix versets désignent ceux qui contestent.
- Un verset parle de celui qui protège son intégrité.
- Un verset est attribué à celui qui refuse une situation.
- Un verset appelle au reniement du péché.
- Trois versets sont témoins de la fidélité.
Renier est le terme qui convient à ceux qui ont vu, entendu et refusé. Ils ont abandonné ce à quoi ils devaient être fidèles :
Renier par les hommes : Mat.10:33, 38; Lc.12:9, 10
Par les Juifs devant Pilate : Act.3:13, 14
Par les Juifs en général : Act.7:35
Par le Sanhédrin : Act.4:16
Par un mauvais témoignage éventuel : 1Tim.5:8
Par les incrédules : 2Tim.2:12, 13; Jud.4
Par les impies : 2Tim.3:5
Par les religieux juifs : Ti.1:16
Par les faux prophètes : 2Pi.2:1
Nier, concerne ceux qui ont opposé un refus, qui contestent. Pierre nie connaître Jésus : Mat.26:70, 72; Mc.14:68, 69; Lc.22:57; Jn.18:25, 27.
Jean Baptiste nie être le Christ: Jn.1:20.
Les menteurs, les antichrists nient Jésus : 1Jn.2:22, 23.
S’en défendre, Pierre répond que personne n’a touché Jésus : Lc.8:45.
Refuser, Moïse refuse d’être appelé fils de la fille de Pharaon : Héb.11:24.
Renoncer, …renoncez au péché… : Tite.2:12.
Pas renié, … les juifs ne renient pas le miracle fait par Jésus : Act.4:16.
L’église de Pergame n’a pas renié la foi en Christ : Ap.2:13.
L’église de Philadelphie de même : Apoc.3:8.
Une grande partie d’Israël a renié celui que l’Éternel lui avait donné comme chef et conducteur : Moïse.
De même les incrédules, les impies, et les faux prophètes ont renié celui que l’Éternel leur a donné comme Sauveur (Act.3:13, 14; 2Pi.2:1).
Il n’y a pas d’exemple qu’un enfant de Dieu ait renié la personne de Christ son Sauveur et le salut auquel il était prédestiné.

J’ai gardé la foi (Ch.4:7)

C’est probablement la dernière lettre de Paul. Il est en prison à Rome, détenu comme un malfaiteur.
Tous l’ont abandonné. Seul Luc est avec lui (2Tim.4:11). Il sait sa fin prochaine et encourage son fils spirituel dans le combat qu’il mène contre un monde incrédule et apostat. Il l’exhorte à vivre dans la piété, l’avertissant que tous ceux qui vivront dans la soumission à Christ seront persécutés (3:12). Se tournant vers le passé, il lui rappelle comment il a été appelé au ministère par la seule volonté de Dieu qui l’a sauvé, non à cause de ses propres œuvres, mais selon le divin dessein de sa grâce (2Tim.1:9).
Humilité de Paul
Ce sont les derniers conseils connus donnés par Paul à Timothée concernant sa responsabilité dans l’église d’Éphèse et dans sa marche avec Christ. C’est Christ qui a détruit la mort et fait briller la vie et l’immortalité par l’Évangile pour lequel, lui Paul, a été établi héraut, apôtre et docteur. Voilà pourquoi il endure ces souffrances; Il n’en a pas honte. Il sait en qui il a mis sa confiance et celle-ci est totale. Il a la certitude que le Seigneur Dieu a le pouvoir de garder le dépôt qu’il lui a confié jusqu’au jour de son départ (1:12). Il ne se glorifie pas de ses capacités personnelles. Tout au contraire. Il sait qu’il doit son salut uniquement à l’œuvre de Christ, à sa mort expiatoire et sa résurrection qui est la sienne propre. Cette dépendance de son salut due à la grâce de Dieu apparaît dans tous ses écrits. Il dit ne rien avoir apporté lui-même en ce monde et ne rien pouvoir en emporter (1Tim.6:7). Seul Jésus lui a donné la force du Saint-Esprit en l’appelant à l’apostolat. Il fallait que, par lui, le message du salut fût pleinement proclamé et entendu par les païens (2Tim.4:17ss). S’il y a quelque sujet de se glorifier, c’est uniquement dans le Seigneur et non par rapport à sa propre personne (1Cor.1:31; 2Cor.12:5). Dieu seul a la capacité de garder son salut éclatant sur le chemin de Damas et d’achever l’œuvre qu’il a commencée en lui jusqu’au jour de Christ (Phil.1:6).
Garder le Dépôt
Le salut est l’œuvre du Seigneur, Paul n’en est que le dépositaire. Dieu garde son dépôt, écrit-il. Le verbe garder, du grec Phulasso, qui signifie: veiller à, surveiller, observer, a également une connotation appliquée à la force publique comme l’armée ou la police, dans le sens de monter la garde, être de faction, surveiller, garder à vue.
Il apparaît une trentaine de fois dans le Nouveau Testament; Paul est gardé par un soldat (Act.28:16). Par exemple, dans la deuxième épître aux Thessaloniciens chapitre 3, verset 3, il encourage ses lecteurs, les assurant de la présence du Seigneur qui les garde du malin comme il garde le dépôt qu’il a placé en lui.
Garder la foi
Un second verbe traduit par garder, du grec, Téreo, est utilisé 75 fois dans le Nouveau Testament.
Sa signification, bien que proche, est différente: avoir la garde, veiller sur quelqu’un, observer, épier, s’assurer, conserver, prendre garde, garder… la paix ou un secret. Jésus intercède pour les siens, ceux que le Père lui a donnés:
Garde les en ton nom que tu m’as donné, afin qu’ils soient un comme nous sommes un. Lorsque j’étais avec eux, je les gardais en ton nom que tu m’as donné… Je ne te demande pas de les ôter du monde mais les garder du mauvais. Il est clair que le Père garde les disciples du Fils après que Jésus les ait gardés lors de son ministère terrestre (Jn.17:11-15 TOB). Le même verbe téreo est utilisé dans la traduction de garde-les et je les gardais.
Évaluation
Il est impossible que Paul se contredise en affirmant d’une part que Dieu a la puissance de garder son dépôt, et d’autre part qu’il ait gardé la foi de sa propre initiative. Le dépôt remis à Paul est l’objet de sa foi et de son contenu.
William Mac Donald dit que cela ne signifie pas que Paul ait persévéré dans la foi et l’obéissance à la doctrine de Christ par ses propres forces, mais comme un serviteur fidèle, Paul a gardé la doctrine du salut en Christ, afin de la transmettre aux païens comme à l’Église de Christ dans toute sa pureté. Dans ce texte, garder ne signifie pas conserver, mais veiller sur. Paul dit simplement : j’ai été le gardien de la foi. Le gardien du phare n’emporte pas le phare lors de sa retraite. Il n’en est pas le propriétaire et ne considère pas qu’il lui appartienne. Il en a la garde, sans plus. L’essentiel de son travail est de veiller sur le bien qui lui est confié: maintenir la lampe puissante du projecteur en état de fonctionnement, de telle façon que sa lumière permette aux navires croisant dans les eaux proches de faire le point sur leur position géographique, et d’assurer ainsi leur sécurité. Le gardien du phare, c’est le gardien de la foi qui ne montre pas une route maritime mais une voie spirituelle. C’est la confiance, la fidélité, la révélation des choses cachées. Ici, c’est également l’allusion aux doctrines chrétiennes qu’enseigne l’Écriture, la certitude des vérités enseignées par le Saint-Esprit (2Cor.11:6). Le gardien de la foi est le gardien de l’ensemble de la doctrine du Christ-Jésus, comme de l’état de l’Église. Paul en portait la responsabilité dans le temps qui était le sien comme il en porte la responsabilité dans notre monde d’aujourd’hui. Ses écrits inspirés par le Saint-Esprit enseignent les chrétiens de tous les siècles ; il a combattu le bon combat et est resté fidèle à Christ. Il a gardé toutes les doctrines auxquelles il s’est soumis par la foi et les a transmises à l’Église sans en enlever un iota, dans toute sa pureté. Voici l’excellent gardien de la foi, celui qui a écrit, sous l’impulsion du Saint-Esprit, le plus grand nombre des épîtres du Nouveau Testament, en parfait théologien à la didactique consommée : Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais moi je vous ai choisis… afin que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure…(Jn.15:16). Cet homme n’a pu dire qu’il avait gardé la foi par ses propres capacités. C’est l’Éternel Dieu qui a donné et conservé le dépôt. Dans la Parole de Dieu il n’entre rien de ce qui est humain ou artificiel. Cet homme est un instrument que j’ai choisi pour porter mon nom devant les nations, devant les rois, et devant les fils d’Israël (Cf. Act 9:15, 16). Skeûos, traduit ici par instrument, peut désigner toute espèce d’objet inerte, comme un outil, dépendant de la main de son utilisateur. Ce verset nous conduit à méditer sur la relation unissant Paul à son Seigneur : un outil soumis à la volonté de son maître.
Conclusion :
En formant ce projet, ai-je donc fait preuve de légèreté ? Les plans que j’établis sont-ils inspirés par des motifs purement humains, en sorte qu’il y ait en moi à la fois le ou...

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