Activer ses neurones
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Activer ses neurones

Pour mieux apprendre et enseigner

Steve Masson

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Activer ses neurones

Pour mieux apprendre et enseigner

Steve Masson

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S'appuyant sur plus d'une centaine d'Ă©tudes fascinantes sur le cerveau et l'apprentissage, ce livre vous explique comment tirer profit de 7 principes simples pour apprendre de maniĂšre durable et efficace. Les Ă©lĂšves et les Ă©tudiants y trouveront des pistes prĂ©cieuses pour mieux rĂ©ussir Ă  l'Ă©cole ou Ă  l'universitĂ©; les parents, une mĂ©thode claire pour accompagner leurs enfants dans leurs apprentissages; les adultes, des solutions utiles pour amĂ©liorer leurs performances. Quant aux enseignants et aux formateurs, ils y dĂ©couvriront des stratĂ©gies prĂ©cises pour leurs cours ou leurs programmes. Apprendre et enseigner: les 7 principes neuroĂ©ducatifs pour l'Ă©cole, le travail et la maison. Le livre de neuroĂ©ducation qui allie rigueur scientifique et mise en application concrĂšte. Steve Masson est professeur Ă  l'UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al oĂč il dirige le Laboratoire de recherche en neuroĂ©ducation. Il est l'un des rares neuroscientifiques au monde Ă  avoir enseignĂ© Ă  l'Ă©cole primaire et secondaire avant d'enseigner Ă  l'universitĂ© et de diriger un laboratoire de recherche. Son regard sur le cerveau est donc concret et axĂ© sur les stratĂ©gies pour faciliter l'apprentissage. Il a reçu le prix Pat Clifford de l'Association canadienne d'Ă©ducation pour ses travaux combinant neurosciences et Ă©ducation.

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Information

Publisher
Odile Jacob
Year
2020
ISBN
9782738151513

CHAPITRE 1

Activez les neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage visĂ©


Pour apprendre, il faut que le cerveau change et, pour changer, il doit s’activer. C’est la rĂšgle la plus importante qui rĂ©gisse la neuroplasticitĂ© et la condition essentielle Ă  tout apprentissage. Nous allons ici aborder l’un des principes neuroĂ©ducatifs les plus fondamentaux et importants pour apprendre : l’activation des neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage que l’on souhaite rĂ©aliser.

Pourquoi faut-il activer les neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage visĂ© ?

Trois raisons expliquent l’importance d’activer les neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage visĂ©. Les deux premiĂšres raisons justifient pourquoi il faut activer les neurones et la troisiĂšme raison justifie pourquoi il ne faut pas activer n’importe quels neurones, mais spĂ©cifiquement les neurones appropriĂ©s pour l’apprentissage visĂ©.

Pour changer les connexions neuronales

Longtemps, on a cru que le cerveau se dĂ©veloppait au cours du dĂ©veloppement fƓtal et de la petite enfance et que, aprĂšs, la structure et les connexions neuronales Ă©taient plutĂŽt fixes. Aujourd’hui, nous savons que le cerveau, mĂȘme chez l’adulte, fait preuve de plasticitĂ© et peut changer ses connexions neuronales pour apprendre. C’est sans doute l’une des dĂ©couvertes les plus importantes du XXe siĂšcle. Cette grande dĂ©couverte mĂšne Ă  dĂ©finir un but clair derriĂšre chaque apprentissage : modifier significativement et durablement les connexions neuronales du cerveau.
Simplement savoir que le cerveau peut et doit changer pour apprendre peut certes enrichir notre conception de ce qu’est l’apprentissage, mais cela ne nous indique pas comment favoriser l’apprentissage et les modifications neuronales nĂ©cessaires Ă  cet apprentissage. Pour y arriver, il faut aller plus loin : il faut connaĂźtre par quels mĂ©canismes les connexions neuronales s’établissent et se renforcent. Autrement dit, il faut connaĂźtre les rĂšgles qui rĂ©gissent et influencent la neuroplasticitĂ©.
Donald O. Hebb est l’un des premiers chercheurs Ă  proposer un modĂšle expliquant ce qui provoque des modifications de connexions neuronales dans le cerveau1 (voir aussi chapitre 2). Il est aussi l’un des premiers Ă  soutenir que la pensĂ©e et le comportement rĂ©sultent de la façon dont les neurones sont interconnectĂ©s. Les travaux de Hebb liĂ©s aux effets de l’apprentissage sur les connexions neuronales ont ouvert, avec d’autres, la voie Ă  l’étude de la neuroplasticitĂ©.
L’idĂ©e centrale dans le modĂšle de Hebb est que des neurones qui s’activent ensemble se connectent ensemble (neurons that fire together wire together). Autrement dit, si deux neurones prĂšs l’un de l’autre s’activent en mĂȘme temps, ils se connectent ensemble et renforcent leur connexion. Ce renforcement des connexions augmente ainsi la probabilitĂ© que ces neurones s’activent Ă  nouveau ensemble. Un cycle de renforcement se produit : les neurones s’activent ensemble et se connectent ensemble, ce qui fait qu’ils s’activent davantage ensemble et qu’ils se connectent ensemble encore davantage. L’activation des neurones est donc centrale Ă  l’établissement des nouvelles connexions.
On soutient souvent en Ă©ducation et ailleurs qu’il est important que l’apprenant soit actif dans ses apprentissages. Cette affirmation est juste. Cependant, ĂȘtre actif pour apprendre ne signifie pas nĂ©cessairement bouger ou accomplir une tĂąche nĂ©cessitant de manipuler du matĂ©riel. Être actif pour apprendre signifie, d’abord et avant tout, activer son cerveau. Pour apprendre, il faut que le cerveau s’active. L’important n’est donc pas de bouger ; l’important, c’est d’activer les neurones, car les neurones qui s’activent ensemble se connectent ensemble.

Pour apprendre plus efficacement

Plusieurs Ă©tudes montrent d’ailleurs qu’un enseignement ayant recours Ă  des stratĂ©gies ou des activitĂ©s exigeant que l’apprenant soit actif – en demandant Ă  l’apprenant de rĂ©pondre Ă  des questions, par exemple, ce qui implique l’activation des neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage visĂ© – est plus efficace qu’un enseignement oĂč l’apprenant est plus passif – oĂč l’apprenant ne doit qu’écouter les explications, par exemple, et oĂč, consĂ©quemment, la probabilitĂ© que les neurones soient activĂ©s est moins grande.
Une synthĂšse2 de plusieurs Ă©tudes sur le sujet a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Dans cette mĂ©ta-analyse, les chercheurs ont analysĂ© les rĂ©sultats de 225 Ă©tudes ayant comparĂ© l’efficacitĂ© d’un enseignement magistral en sciences, mathĂ©matiques ou ingĂ©nierie et celle d’un enseignement oĂč les apprenants doivent ĂȘtre actifs. Comme le montre la figure 7, les effets bĂ©nĂ©fiques d’un apprentissage actif sont clairs : on observe une diminution moyenne de 12 % du nombre d’étudiants en Ă©chec.
Figure 7. Plusieurs Ă©tudes ont comparĂ© l’efficacitĂ© d’un enseignement magistral et d’un enseignement oĂč les apprenants doivent ĂȘtre actifs. En gĂ©nĂ©ral, l’apprentissage actif est plus efficace et mĂšne Ă  un moins grand taux d’échec. La partie A montre que la plupart des Ă©tudes observent une diminution d’échec Ă  la suite de l’adoption d’activitĂ©s d’apprentissage actif. La partie B prĂ©sente la distribution d’étudiants en Ă©chec dans plusieurs classes de sciences, mathĂ©matiques et ingĂ©nierie. Alors que le pourcentage moyen d’étudiants en Ă©chec est de 34 % dans les classes ayant recours Ă  l’enseignement magistral, il n’est que de 22 % dans les classes oĂč les apprentissages se font de façon plus active. L’apprentissage actif mĂšne donc Ă  une diminution moyenne de 12 % du taux d’échec (d’aprĂšs Freeman et al., 2014).
Figure 7. Plusieurs Ă©tudes ont comparĂ© l’efficacitĂ© d’un enseignement magistral et d’un enseignement oĂč les apprenants doivent ĂȘtre actifs. En gĂ©nĂ©ral, l’apprentissage actif est plus efficace et mĂšne Ă  un moins grand taux d’échec. La partie A montre que la plupart des Ă©tudes observent une diminution d’échec Ă  la suite de l’adoption d’activitĂ©s d’apprentissage actif. La partie B prĂ©sente la distribution d’étudiants en Ă©chec dans plusieurs classes de sciences, mathĂ©matiques et ingĂ©nierie. Alors que le pourcentage moyen d’étudiants en Ă©chec est de 34 % dans les classes ayant recours Ă  l’enseignement magistral, il n’est que de 22 % dans les classes oĂč les apprentissages se font de façon plus active. L’apprentissage actif mĂšne donc Ă  une diminution moyenne de 12 % du taux d’échec (d’aprĂšs Freeman et al., 2014).
Comme dans toute mĂ©ta-analyse, les chercheurs ont rĂ©alisĂ© un calcul mathĂ©matique permettant de dĂ©terminer ce qu’on appelle l’ampleur de l’effet (aussi appelĂ©e « taille de l’effet » ou effect size). Cette mesure est une valeur numĂ©rique obtenue en combinant les donnĂ©es statistiques de plusieurs Ă©tudes qui permet de savoir Ă  quel point l’effet d’une approche par rapport Ă  une autre est grand. Elle permet de dĂ©terminer la tendance gĂ©nĂ©rale d’un ensemble d’études. ConnaĂźtre l’ampleur de l’effet est trĂšs utile, car cela indique non seulement si une approche est efficace ou non, mais aussi Ă  quel point elle est efficace. En effet, dire qu’une approche fonctionne ou ne fonctionne pas n’a pas beaucoup de sens en Ă©ducation, puisque la plupart des approches favorisent l’apprentissage. La question pertinente est de savoir quelles sont les approches qui aident davantage les apprenants.
L’ampleur de l’effet calculĂ©e dans la mĂ©ta-analyse sur les approches actives est de 0,47. En langage technique, cela signifie que l’utilisation des approches actives amĂ©liore en moyenne les rĂ©sultats des Ă©tudiants de 0,47 Ă©cart-type – l’écart-type Ă©value Ă  quel point les notes obtenues sont variables d’un Ă©tudiant Ă  l’autre. Dans cette Ă©tude, Ă©tant donnĂ© l’écart-type de l’échantillon, l’ampleur de l’effet de 0,47 correspond Ă  une amĂ©lioration des notes des Ă©tudiants de 6 % – et Ă  une diminution du taux d’échec de 12 %.
Si l’écart-type entre les notes des Ă©tudiants avait Ă©tĂ© plus grand, une ampleur de l’effet de 0,47 aurait Ă©tĂ© associĂ©e Ă  une augmentation des notes plus grandes. À l’inverse, si l’écart-type des notes des Ă©tudiants avait Ă©tĂ© plus petit – si les Ă©tudiants avaient presque tous la mĂȘme note –, le gain en pourcentage aurait Ă©tĂ© plus faible. L’ampleur de l’effet n’est donc pas une mesure absolue, mais relative de l’efficacitĂ© d’une approche. En Ă©ducation, il est reconnu qu’une ampleur de l’effet supĂ©rieure Ă  0,4 indique une approche qui est plus efficace que la moyenne des approches3. Le recours Ă  des approches actives (vs passives) produit donc une ampleur de l’effet lĂ©gĂšrement supĂ©rieure Ă  la moyenne des autres approches.
Bien que la mĂ©ta-analyse soit un outil extrĂȘmement intĂ©ressant et pertinent pour connaĂźtre l’efficacitĂ© globale d’une approche, elle comporte aussi une importante limite. En effet, en faisant une synthĂšse de plusieurs Ă©tudes, elle ne permet pas de comparer l’efficacitĂ© relative d’une stratĂ©gie spĂ©cifique par rapport Ă  toutes les autres stratĂ©gies de la mĂȘme approche. Par exemple, des mĂ©ta-analyses4 rĂ©vĂšlent que de donner des devoirs aux Ă©lĂšves de l’école primaire (6-10 ans) n’influence pas de façon trĂšs importante leur rĂ©ussite – les devoirs jouent cependant un rĂŽle plus dĂ©terminant dans la rĂ©ussite Ă  partir de l’adolescence. De ces mĂ©ta-analyses, on pourrait infĂ©rer que les devoirs ne sont pas efficaces au primaire et que l’on devrait les abolir. Mais la mĂ©ta-analyse ne distingue pas entre les diffĂ©rents types de devoirs, elle fait une moyenne de l’effet de tous les types de devoirs utilisĂ©s dans les Ă©tudes. Or, comme nous le verrons plus loin, certains types de devoirs sont beaucoup plus efficaces que d’autres. La question n’est donc pas tant de donner des devoirs ou non, mais plutĂŽt d’identifier quels types de devoirs sont les plus efficaces.
Cette limite propre Ă  toute mĂ©ta-analyse se retrouve dans la mĂ©ta-analyse sur les approches actives : elle fait Ă©tat de l’effet global d’une variĂ©tĂ© de stratĂ©gies visant Ă  rendre l’apprentissage plus actif. Or, pour en savoir plus sur la façon optimale de rendre l’apprentissage actif et efficace, il faut non seulement connaĂźtre l’effet moyen des interventions, mais aussi l’efficacitĂ© relative des diffĂ©rentes interventions utilisĂ©es dans les Ă©tudes. En outre, et comme nous le verrons tout au long de ce livre, il est toujours prĂ©fĂ©rable de connaĂźtre les raisons qui rendent une approche plus efficace qu’une autre si l’on veut pouvoir mettre en application les rĂ©sultats obtenus dans un certain contexte et les transposer intelligemment Ă  un autre contexte.
Autre nuance Ă  apporter Ă  la mĂ©ta-analyse sur les approches actives : mĂȘme si l’enseignement magistral n’est pas aussi efficace, en gĂ©nĂ©ral, qu’un enseignement utilisant des stratĂ©gies d’apprentissage actif, cela ne signifie pas que l’enseignement magistral est entiĂšrement Ă  proscrire. Ce qui est le plus important, c’est que le cerveau des apprenants soit actif, et les Ă©tudiants peuvent avoir les neurones activĂ©s mĂȘme lors d’un enseignement magistral. Des Ă©tudes5 montrent en effet qu’observer quelqu’un accomplir ou apprendre une tĂąche peut activer les mĂȘmes neurones que ceux de la personne observĂ©e, Ă  l’exception des neurones liĂ©s au mouvement puisque la personne qui observe est immobile. On se rĂ©fĂšre souvent Ă  cette activation, en bonne partie Ă©quivalente chez la personne observĂ©e et la personne qui observe, quand on parle des neurones miroirs.
Cela dit, mĂȘme si l’enseignement magistral peut effectivement contribuer Ă  l’activation des neurones, ce n’est pas nĂ©cessairement le cas. Et lĂ  est tout le problĂšme. La probabilitĂ© que les Ă©lĂšves ne soient pas attentifs lors d’un cours magistral, qu’ils soient incapables de suivre les explications parce qu’ils sont en surcharge ou qu’ils ne possĂšdent pas les connaissances antĂ©rieures nĂ©cessaires pour intĂ©grer l’information prĂ©sentĂ©e est bien plus Ă©levĂ©e que lorsque l’enseignement fait appel Ă  des activitĂ©s obligeant l’apprenant Ă  accomplir une tĂąche et Ă  ĂȘtre actif.

Pour créer des connexions neuronales pertinentes

Dans le modĂšle de Hebb, il faut que les neurones s’activent ensemble pour qu’ils se connectent ensemble. Cependant, pour qu’un apprentissage ait lieu, il faut non seulement que les neurones s’activent, mais aussi, et surtout, que les « bons » neurones s’activent. Le principe d’activation neuronale n’est donc pas seulement d’activer les neurones, c’est Ă©galement d’activer les neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage visĂ© (et pas les autres), c’est-Ă -dire d’activer les neurones liĂ©s Ă  la connaissance ou Ă  la stratĂ©gie qu’il faut dĂ©velopper.
Plusieurs raisons peuvent faire en sorte que le cerveau s’active, mais qu’il n’active pas les neurones qui doivent se connecter pour apprendre. Une premiĂšre raison, la plus Ă©vidente, est que l’on pense Ă  autre chose qu’aux contenus Ă  apprendre. Un Ă©tudiant qui n’est pas attentif en classe, car il pense Ă  ce qu’il fera le soir, activera son cerveau pour imaginer sa soirĂ©e, mais il n’activera pas les neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage visĂ©.
MĂȘme chose pour un Ă©tudiant qui navigue sur les rĂ©seaux sociaux durant un de ses cours : il active son cerveau, mais il n’active pas les neurones liĂ©s Ă  l’apprentissage qu’il doit rĂ©aliser. Une Ă©tude6 Ă©tablit d’ailleurs que des Ă©tudiants qui utilisent leur ordinateur durant leur cours, notamment pour aller sur les rĂ©seaux sociaux, ont une moins bonne comprĂ©hension du contenu abordĂ© pendant le cours que les autres Ă©tudiants (55 % vs 66 %). Si l’étudiant est Ă  proximitĂ© d’un autre Ă©tudiant qui fait autre chose sur son ordinateur, il apprend Ă©galement significativement moins (56 % vs 73 %), mĂȘme s’il n’a lui-mĂȘme aucun ordinateur. Une hypothĂšse plausible pour expliquer ce rĂ©sultat est que les Ă©tudiants activent durant leur cours d’autres neurones que ceux liĂ©s Ă  leur apprentissage.
On pourrait penser que les Ă©tudiants peuvent Ă©couter en classe en mĂȘme temps qu’ils naviguent sur Internet. Les Ă©tudes7 montrent que, contrairement Ă  la croyanc...

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