La San Felice
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Alexandre Dumas

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La San Felice

Alexandre Dumas

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Quellenangaben

Über dieses Buch

« La San Felice » relate l'un des Ă©pisodes les plus Ă©tonnants des guerres de la RĂ©volution française portant le « flambeau de la libertĂ© » Ă  travers l'Europe. En 1798, le gĂ©nĂ©ral Championnet s'empare du royaume de Naples. BrĂšve conquĂȘte qui se solde l'annĂ©e suivante par la restauration du roi Ferdinand et de la reine Marie-Caroline au terme d'Ă©pisodes dont l'exactitude historique n'enlĂšve rien au rocambolesque. Dumas, qui connaissait fort bien l'Italie et sa langue, entretenait avec Naples des relations passionnelles. En effet, son propre pĂšre, le gĂ©nĂ©ral Dumas, avait Ă©tĂ© mĂȘlĂ© de trĂšs prĂšs aux Ă©vĂ©nements: arrĂȘtĂ© dans la baie de Naples sur le chemin du retour de la campagne d'Égypte, il y subit une dĂ©tention si terrible qu'il ne survĂ©cut que peu de temps. Dumas, qui perdit Ă  l'Ăąge de quatre ans ce pĂšre adorĂ©, est animĂ© ici du souffle qui fait les grands chefs-d'oeuvre.

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Information

Jahr
2019
ISBN
9782322128181

XXXI

OĂč Gaetano Mammone entre en scĂšne

Nous l’avons dit au commencement du chapitre prĂ©cĂ©dent, saint François avait bien fait les choses, et la pĂȘche Ă©tait vraiment miraculeuse.
On eĂ»t dit que le saint, si religieusement priĂ© par Assunta et si gĂ©nĂ©reusement gratifiĂ© par Basso Tomeo d’une messe et de douze cierges, avait voulu mettre dans les filets du vieux pĂȘcheur et de ses trois fils un spĂ©cimen de tous les poissons du golfe.
Lorsque la traĂźne sortit de la mer et qu’elle apparut sur le rivage avec sa poche pleine Ă  rompre, on eĂ»t dit que c’était non pas la MĂ©diterranĂ©e, mais le Pactole qui dĂ©gorgeait toutes ses richesses sur la plage.
La dorade aux reflets d’or, la bonite aux mailles d’acier, la spinola Ă  la robe d’argent, la trille au corsage rose, le dentiche aux nageoires lie-de-vin, le mulet au museau arrondi, le poisson-soleil que l’on croirait un tambour de basque tombĂ© Ă  la mer, enfin le poisson saint-pierre, qui porte sur ses flancs l’empreinte des doigts de l’apĂŽtre, faisaient escorte, et semblaient la cour, les ministres, les chambellans d’un thon magnifique qui pesait au moins soixante rotoli, et qui semblait ce roi de la mer que, dans La Muette de Portici, promet Masaniello Ă  ses compagnons sur un air si charmant.
Le vieux Basso Tomeo se tenait la tĂȘte Ă  deux mains, ne pouvait en croire ses yeux et trĂ©pignait de joie. Les paniers apportĂ©s par le vieillard et ses fils, dans l’espoir d’une pĂȘche abondante, une fois remplis jusqu’aux bords, ne contenaient pas le tiers de cette magnifique moisson faite dans la plaine qui se laboure toute seule.
Les enfants se mirent Ă  la recherche de nouveaux rĂ©cipients, tandis que Basso Tomeo, dans sa reconnaissance, racontait Ă  tout venant qu’il devait ce miracle Ă  la faveur toute particuliĂšre de saint François, son patron, Ă  l’autel duquel il avait fait dire une messe et brĂ»ler douze cierges.
Le thon faisait surtout l’admiration du vieux pĂȘcheur et des assistants : c’était un miracle qu’aprĂšs les secousses qu’il avait donnĂ©es au filet, il ne l’eĂ»t pas rompu, et, en s’ouvrant Ă  travers ses mailles une fuite pour lui-mĂȘme, n’eĂ»t pas ouvert en mĂȘme temps un passage Ă  toute la gent Ă©caillĂ©e qui bondissait autour de lui.
Chacun, au rĂ©cit du vieux Basso Tomeo et Ă  la vue de sa pĂȘche, se signait et criait : Evviva san Francisco ! Don Clemente seul, qui, de sa fenĂȘtre, dominait toute cette scĂšne, paraissait mettre en doute l’intervention du saint, et attribuer tout simplement ce miraculeux coup de filet Ă  une de ces chances heureuses et comme en rencontrent parfois les pĂȘcheurs.
PlacĂ© d’ailleurs comme il l’était, c’est-Ă -dire Ă  la fenĂȘtre du premier Ă©tage de son palais et pouvant plonger du regard jusqu’au coude que fait le quai de la Marinella, il voyait ce que Basso Tomeo, enfermĂ© avec son poisson au milieu d’un cercle de fĂ©liciteurs, ne pouvait pas voir et ne voyait pas.
Ce que don Clemente voyait et ce que ne voyait point Basso Tomeo, c’était fra Pacifico, arrivant du cĂŽtĂ© du marchĂ© avec son Ăąne, tenant orgueilleusement le milieu du pavĂ© comme d’habitude, et devant infailliblement, s’il suivait la ligne droite, se heurter au monceau de poissons que venait de tirer de la mer le vieux Basso Tomeo.
Ce fut ce qui arriva ; en voyant un attroupement qui lui barrait le passage, sans savoir la cause de cet attroupement, fra Pacifico, pour le fendre plus facilement, prit Jacobin par la longe et marcha le premier en disant :
– Place ! au nom de saint François, place !
On comprend facilement que, dans une foule chantant les louanges du fondateur des ordres mineurs, un nouveau venu, quel qu’il fĂ»t, se prĂ©sentant au nom du saint, devait trouver place ; mais place fut faite par cette mĂȘme foule avec d’autant plus de promptitude et de vĂ©nĂ©ration, que l’on reconnut fra Pacifico et son Ăąne Jacobin, que chacun savait avoir l’honneur d’ĂȘtre attachĂ©s au service particulier du saint.
Fra Pacifico allait donc, fendant la foule, ignorant ce qu’elle contenait Ă  son centre, lorsque tout Ă  coup il se trouva face Ă  face avec le vieux Tomeo et manqua de trĂ©bucher contre la montagne de poissons qui se mouvaient encore dans les derniĂšres convulsions d’agonie !
C’était ce moment qu’attendait don Clemente ; car il pouvait prĂ©voir qu’il allait se passer une lutte curieuse entre le pĂȘcheur et le moine ; en effet, Ă  peine Basso Tomeo eut-il reconnu Pacifico traĂźnant derriĂšre lui Jacobin, que, comprenant Ă  quelle dĂźme exorbitante il allait ĂȘtre soumis, il jeta un cri de terreur et pĂąlit, tandis qu’au contraire le visage de fra Pacifico s’illumina d’un formidable sourire en voyant vers quelle belle aubaine sa bonne Ă©toile le conduisait.
Il avait justement trouvĂ© le marchĂ© au poisson si mal fourni, qu’il n’avait, quoique le lendemain fĂ»t jour maigre, rien jugĂ© digne de la bouche si finement connaisseuse des capucins de Saint-Éphrem.
– Ah ! ah ! fit don Clemente assez haut pour ĂȘtre entendu d’en bas, c’est-Ă -dire du quai, voilĂ  qui devient intĂ©ressant.
Quelques personnes levĂšrent la tĂȘte ; mais, ne comprenant pas ce que voulait dire le jeune homme Ă  la robe de chambre de velours, ils reportĂšrent presque aussitĂŽt leurs regards sur Basso Tomeo et fra Pacifico.
Au reste, frĂšre Pacifico ne laissa point longtemps Basso Tomeo dans les transes du doute ; il prit son cordon, l’étendit sur le thon et prononça les paroles sacramentelles :
– Au nom de saint François !
C’était ce que prĂ©voyait don Clemente ; il Ă©clata de rire.
Il Ă©tait Ă©vident qu’il allait assister au combat de deux des plus puissants mobiles des actions humaines : la superstition et l’intĂ©rĂȘt.
Basso Tomeo, qui croyait fermement tenir sa pĂȘche de saint François, dĂ©fendrait-il le plus beau morceau de cette pĂȘche contre saint François lui-mĂȘme, ou, ce qui Ă©tait exactement la mĂȘme chose, contre son reprĂ©sentant ?
D’aprĂšs ce qui allait se passer, don Clemente apprĂ©cierait dans la lutte que Naples allait avoir Ă  soutenir pour la conquĂȘte de ses droits, quel fond les patriotes pouvaient faire sur le peuple, et si ce peuple, pour lequel ils se dĂ©voueraient au moment du renversement des prĂ©jugĂ©s, combattrait en faveur de ces prĂ©jugĂ©s, ou contre eux.
L’épreuve ne fut pas heureuse pour le philosophe.
AprĂšs un combat intĂ©rieur qui ne dura au reste que quelques secondes, l’intĂ©rĂȘt fut vaincu par la superstition, et le vieux pĂȘcheur, qui avait paru disposĂ© un instant Ă  dĂ©fendre sa propriĂ©tĂ© en cherchant des yeux si ses trois fils Ă©taient de retour avec les paniers qu’ils Ă©taient allĂ©s prendre, fit un pas en arriĂšre, et, dĂ©masquant l’objet en litige, dit humblement :
– Saint François me l’avait donnĂ©, saint François me le reprend. Vive saint François ! Ce poisson est Ă  vous, mon pĂšre.
– Ah ! l’imbĂ©cile ! ne put s’empĂȘcher de s’écrier don Clemente.
Tous levĂšrent la tĂȘte, et les regards de la foule se fixĂšrent sur le jeune homme Ă  la physionomie railleuse ; l’expression des visages de ceux qui regardaient ne dĂ©passait pas encore l’étonnement, car personne ne comprenait parfaitement Ă  qui s’adressait l’épithĂšte d’imbĂ©cile.
– Oh ! c’est toi, Basso Tomeo, et non un autre que j’appelle imbĂ©cile ! s’écria don Clemente.
– Et pourquoi cela, Excellence ?
– Parce que, toi et tes trois fils, qui ĂȘtes d’honnĂȘtes gens, de braves travailleurs, et, de plus, de vigoureux gaillards, vous vous laissez enlever le prix de votre labeur par un moine fripon, paresseux et impudent.
Fra Pacifico, qui avait cru que la vĂ©nĂ©ration attachĂ©e Ă  son habit le mettait hors de la question, attaquĂ© ainsi en face et Ă  l’improviste, chose qu’il n’eĂ»t jamais crue possible, poussa un rugissement de colĂšre et montra son bĂąton Ă  don Clemente.
– Garde ton bñton pour ton ñne, moine ; il n’y a qu’à lui que ton bñton puisse faire peur.
– Oui ; mais je vous en prĂ©viens, don Cicillo1, mon Ăąne s’appelle Jacobin.
– Eh bien, alors, c’est ton Ăąne qui porte le nom de l’homme, et c’est toi qui as le nom de la bĂȘte.
La foule se mit Ă  rire : elle commence toujours, lorsqu’elle Ă©coute une dispute, par ĂȘtre du parti de celui qui a de l’esprit.
Fra Pacifico, furieux, ne sut qu’apostropher don Clemente de ce nom qui Ă©tait pour lui la plus terrible injure.
– Je te dis que tu es un jacobin ! Cet homme est un jacobin, mes frĂšres ; le voyez-vous avec ses cheveux coupĂ©s Ă  la Titus et son pantalon sous sa robe de chambre ? Jacobin ! jacobin ! jacobin !
– Jacobin tant que tu voudras, et je me vante d’ĂȘtre jacobin.
– Vous entendez, hurla fra Pacifico, il avoue qu’il est jacobin !
– D’abord, lui dit don Clemente, sais-tu ce que c’est qu’un jacobin ?
– C’est un dĂ©magogue, un sans-culotte, un septembriseur, un rĂ©gicide.
– En France, c’est possible ; mais, Ă  Naples, Ă©coute bien ceci et tĂąche de ne pas l’oublier : jacobin veut dire un honnĂȘte homme qui aime son pays, qui voudrait le bonheur du peuple, et, par consĂ©quent, l’abolition des prĂ©jugĂ©s qui l’abrutissent ; qui demande l’égalitĂ©, c’est-Ă -dire les mĂȘmes lois pour les petits comme pour les grands ; la libertĂ© pour tous, afin que tous les pĂȘcheurs puissent jeter Ă©galement leurs filets dans toutes les parties du golfe, et qu’il n’y ait point de rĂ©serves mĂȘme pour le roi, Ă  Portici, Ă  Chiatamone et Ă  Mergellina, attendu que la mer est Ă  tout le monde, comme l’air que nous respirons, comme le soleil qui nous Ă©claire ; un jacobin, enfin, c’est un homme qui veut la fraternitĂ©, c’est-Ă -dire qui regarde tous les hommes comme ses frĂšres, et qui dit : « Il n’est pas juste que les uns se reposent et mendient, tandis que les autres se fatiguent et travaillent », ne voulant pas qu’un pauvre pĂȘcheur qui a passĂ© la nuit Ă  poser ses filets et la journĂ©e Ă  les tirer, quand il a, une fois par hasard, ce qui lui arrive tous les dix ans, pris un poisson qui vaut trente ducats...
La foule sembla trouver le prix trop élevé et se mit à rire.
– J’en donne trente ducats, moi, continua Filomarino. Eh bien, je le rĂ©pĂšte, un jacobin est un homme qui ne veut pas que, quand un pauvre pĂȘcheur a pris un poisson qui vaut trente ducats, il lui soit volĂ© par un homme, – je me trompe, un moine – un moine n’est pas un homme ; celui qui mĂ©rite le nom d’homme est celui qui rend des services Ă  ses frĂšres, et non celui qui les vole, celui qui rend des services Ă  la sociĂ©tĂ© et non celui qui est Ă  sa charge, qui travaille et qui touche honorablement le prix de son labeur pour nourrir une femme et des enfants, et non celui qui, la plupart du temps, dĂ©tourne la femme des autres et dĂ©bauche ses enfants au profit de la paresse et de l’oisivetĂ©. VoilĂ  ce que c’est qu’un jacobin, moine, et, si c’est lĂ  ce que c’est qu’un jacobin, oui, je suis jacobin !
– Vous l’entendez ! s’écria le moine exaspĂ©rĂ©, il insulte l’Église, il insulte la religion, il insulte saint François... C’est un athĂ©e !
Plusieurs voix demandĂšrent :
– Qu’est-ce qu’un athĂ©e ?
– C’est, rĂ©pondit fra Pacifico, un homme qui ne croit pas en Dieu, qui ne croit pas en la Madone, qui ne croit pas en JĂ©sus-Christ, enfin qui ne croit pas au miracle de saint Janvier.
À chacune de ces accusations, don Clemente Filomarino avait vu les yeux de la foule s’animer et briller de plus en plus. Il Ă©tait Ă©vident que, si la lutte continuait entre lui et le moine, et avait pour arbitre une foule ignorante et fanatique, le rĂ©sultat serait contre lui. À la derniĂšre accusation, quelques hommes avaient poussĂ© un cri de colĂšre en lui montrant le poing et en rĂ©pĂ©tant aprĂšs fra Pacifico :
– C’est un jacobin, c’est un athĂ©e, c’est un homme qui ne croit pas au miracle de saint Janvier.
– Enfin, continua le moine, qui avait gardĂ© cet argument pour le dernier, c’est un ami des Français.
Quelques hommes, Ă  cette derniĂšre invective, ramassĂšrent des pierres.
– Et vous, leur cria don Clemente, vous ĂȘtes des Ăąnes auxquels on ne mettra jamais de bĂąts assez pesants et auxquels on ne fera jamais porter de charges assez lourdes.
Et il referma sa fenĂȘtre.
Mais, au moment oĂč il refermait sa fenĂȘtre, une voix cria ?
– À bas les Français ! Mort aux Français !
Et cinq ou six pierres brisĂšrent la vitre derriĂšre don Clemente.
Une de ces pierres, l’atteignant au visage, lui fit une lĂ©gĂšre blessure.
Peut-ĂȘtre, si le jeune homme eĂ»t eu la prudence de ne point reparaĂźtre, la colĂšre de cette multitude se fĂ»t-elle calmĂ©e par cette vengeance ; mais, furieu...

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