L'École des femmes
eBook - ePub

L'École des femmes

Jean-Baptiste Molière

Buch teilen
  1. 76 Seiten
  2. French
  3. ePUB (handyfreundlich)
  4. Über iOS und Android verfügbar
eBook - ePub

L'École des femmes

Jean-Baptiste Molière

Angaben zum Buch
Buchvorschau
Inhaltsverzeichnis
Quellenangaben

Über dieses Buch

Une femme instruite peut-elle être vertueuse? Selon le vieil Arnolphe, l'ignorance seule permet aux femmes de rester sages et droites. Pour s'assurer une épouse docile, il élève sa jeune pupille, Agnès, à l'écart des garçons et des choses de l'amour. Mais voilà qu'elle aperçoit par la fenêtre un jeune homme, Horace, qui lui fait la cour...

Häufig gestellte Fragen

Wie kann ich mein Abo kündigen?
Gehe einfach zum Kontobereich in den Einstellungen und klicke auf „Abo kündigen“ – ganz einfach. Nachdem du gekündigt hast, bleibt deine Mitgliedschaft für den verbleibenden Abozeitraum, den du bereits bezahlt hast, aktiv. Mehr Informationen hier.
(Wie) Kann ich Bücher herunterladen?
Derzeit stehen all unsere auf Mobilgeräte reagierenden ePub-Bücher zum Download über die App zur Verfügung. Die meisten unserer PDFs stehen ebenfalls zum Download bereit; wir arbeiten daran, auch die übrigen PDFs zum Download anzubieten, bei denen dies aktuell noch nicht möglich ist. Weitere Informationen hier.
Welcher Unterschied besteht bei den Preisen zwischen den Aboplänen?
Mit beiden Aboplänen erhältst du vollen Zugang zur Bibliothek und allen Funktionen von Perlego. Die einzigen Unterschiede bestehen im Preis und dem Abozeitraum: Mit dem Jahresabo sparst du auf 12 Monate gerechnet im Vergleich zum Monatsabo rund 30 %.
Was ist Perlego?
Wir sind ein Online-Abodienst für Lehrbücher, bei dem du für weniger als den Preis eines einzelnen Buches pro Monat Zugang zu einer ganzen Online-Bibliothek erhältst. Mit über 1 Million Büchern zu über 1.000 verschiedenen Themen haben wir bestimmt alles, was du brauchst! Weitere Informationen hier.
Unterstützt Perlego Text-zu-Sprache?
Achte auf das Symbol zum Vorlesen in deinem nächsten Buch, um zu sehen, ob du es dir auch anhören kannst. Bei diesem Tool wird dir Text laut vorgelesen, wobei der Text beim Vorlesen auch grafisch hervorgehoben wird. Du kannst das Vorlesen jederzeit anhalten, beschleunigen und verlangsamen. Weitere Informationen hier.
Ist L'École des femmes als Online-PDF/ePub verfügbar?
Ja, du hast Zugang zu L'École des femmes von Jean-Baptiste Molière im PDF- und/oder ePub-Format sowie zu anderen beliebten Büchern aus Littérature & Fiction historique. Aus unserem Katalog stehen dir über 1 Million Bücher zur Verfügung.

Information

Jahr
2019
ISBN
9782322092468

Acte cinquième

Scène I

Arnolphe, Alain, Georgette.

ARNOLPHE

Traîtres, qu’avez-vous fait par cette violence ?

ALAIN

Nous vous avons rendu, monsieur, obéissance.

ARNOLPHE

De cette excuse en vain vous voulez vous armer ;
L’ordre était de le battre, et non de l’assommer ;
Et c’était sur le dos, et non pas sur la tête,
Que j’avais commandé qu’on fît choir la tempête.
Ciel ! dans quel accident me jette ici le sort !
Et que puis-je résoudre à voir cet homme mort ?
Rentrez dans la maison, et gardez de rien dire
De cet ordre innocent que j’ai pu vous prescrire.

(Seul.)

Le jour s’en va paraître, et je vais consulter
Comment dans ce malheur je me dois comporter.
Hélas ! que deviendrai-je ? et que dira le père,
Lorsque inopinément il saura cette affaire ?

Scène II

Horace, Arnolphe.

HORACE, à part.

Il faut que j’aille un peu reconnaître qui c’est.

ARNOLPHE, se croyant seul.

Eût-on jamais prévu…

(Heurté par Horace, qu’il ne reconnaît pas.)

Qui va là, s’il vous plaît ?

HORACE

C’est vous, seigneur Arnolphe ?

ARNOLPHE

Oui. Mais vous ?…

HORACE

C’est Horace.
Je m’en allais chez vous vous prier d’une grâce.
Vous sortez bien matin !

ARNOLPHE

Quelle confusion !
Est-ce un enchantement, est-ce une illusion ?

HORACE

J’étais, à dire vrai, dans une grande peine ;
Et je bénis du ciel la bonté souveraine
Qui fait qu’à point nommé je vous rencontre ainsi.
Je viens vous avertir que tout a réussi,
Et même beaucoup plus que je n’eusse osé dire,
Et par un incident qui devait tout détruire.
Je ne sais point par où l’on a pu soupçonner
Cette assignation qu’on m’avait su donner ;
Mais, étant sur le point d’atteindre à la fenêtre,
J’ai, contre mon espoir, vu quelques gens paraître,
Qui, sur moi brusquement levant chacun le bras,
M’ont fait manquer le pied et tomber jusqu’en bas,
Et ma chute, aux dépens de quelque meurtrissure,
De vingt coups de bâton m’a sauvé l’aventure.
Ces gens-là, dont était, je pense, mon jaloux,
Ont imputé ma chute à l’effort de leurs coups ;
Et comme la douleur, un assez long espace,
M’a fait sans remuer demeurer sur la place,
Ils ont cru tout de bon qu’ils m’avaient assommé,
Et chacun d’eux s’en est aussitôt alarmé.
J’entendais tout leur bruit dans le profond silence :
L’un l’autre ils s’accusaient de cette violence ;
Et, sans lumière aucune, en querellant le sort,
Sont venus doucement tâter si j’étais mort.
Je vous laisse à penser si, dans la nuit obscure,
J’ai d’un vrai trépassé su tenir la figure.
Ils se sont retirés avec beaucoup d’effroi ;
Et, comme je songeais à me retirer, moi,
De cette feinte...

Inhaltsverzeichnis