JĂ©sus, au fil des jours, I/III de la promesse Ă  l'an 27
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JĂ©sus, au fil des jours, I/III de la promesse Ă  l'an 27

Pierre Milliez

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  1. 400 pages
  2. French
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JĂ©sus, au fil des jours, I/III de la promesse Ă  l'an 27

Pierre Milliez

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À propos de ce livre

JĂ©sus a-t-il existĂ©? Peut-on dĂ©tailler sa biographie?N'est-il qu'un homme, ou est-il aussi le Fils de Dieu?JĂ©sus est-il mort et ressuscitĂ© dans un corps devenu immortel?L'auteur analyse cette vie Ă  partir de documents historiques et scientifiques et des tĂ©moignages des Ă©vangĂ©listes et de Maria Valtorta. L'auteur a Ă©tabli une vie datĂ©e de JĂ©sus intĂ©grant la totalitĂ© des quatre Ă©vangiles avec l'Ă©clairage des visions divines reçues par Maria Valtorta. L'auteur ajoute une thĂ©ologie rĂ©vĂ©lĂ©e par JĂ©sus sur: Dieu, Marie, l'homme, la crĂ©ation, l'Ăąme, le pĂ©chĂ©, le temps, la libertĂ©...Ce livre explique les sources de la connaissance scripturaire et scientifique sur JĂ©sus. Il explique les fĂȘtes juives. Il aborde la vie cachĂ©e de Marie et de JĂ©sus. L'ouvrage dĂ©crit la premiĂšre annĂ©e de la vie publique de JĂ©sus avec les trois montĂ©es Ă  JĂ©rusalem pour les fĂȘtes juives: Pessah - PĂąque (Purification du Temple), Chavouoth - PentecĂŽte (Amour et pardon, agneau de Dieu qui enlĂšve le pĂ©chĂ© du monde, baptĂȘme de l'Esprit-Saint et du feu), Souccoth - Cabanes (Nouvelle naissance).

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Informations

Éditeur
Books on Demand
Année
2017
ISBN
9782322105915
Édition
1
Sous-sujet
Christentum
1 Annonces et données du Messie

1.1 Alliance

1.1.1 Rupture de la relation

CrĂ©ation de l’homme et de la femme
Dieu crĂ©e le jardin d’Eden, avec les plantes et les animaux, pour accueillir l’homme qu’il fait Ă  son image, c'est-Ă -dire libre.
Gn 1, 26 : « 26Puis Dieu dit : « Faisons l’homme Ă  notre image, selon notre ressemblance, et qu’il (l’homme) domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur les animaux domestiques et sur toute la terre, et sur les reptiles qui rampent sur la terre. »
A ce moment lĂ  l’homme n’est pas mortel (ni aucune crĂ©ature). Il le deviendra aprĂšs le pĂ©chĂ© originel. Pour montrer la dignitĂ© de l’homme crĂ©Ă©, le Psaume 8, 6a dit, du mortel ou du fils de l’homme : « Tu l’as fait de peu infĂ©rieur Ă  un dieu »
Dieu crĂ©e une altĂ©ritĂ© Ă  l’homme.
Gn 1, 27 : « 27Et Dieu crĂ©a l’homme Ă  son image ; il le crĂ©a Ă  l’image de Dieu : il les crĂ©a mĂąle et femelle. »
Directives de Dieu
Dieu dit Ă  l’homme et Ă  la femme d’ĂȘtre fĂ©conds.
SixiÚme jour dans la Gn 1, 28 : « 28Et Dieu les bénit, et leur dit : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre et soumettez-la, et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel et sur tout animal qui se meut sur la terre. »
Gn 2, 15-17 : « 15YaHWeH Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et le garder. 16Et YaHWeH Dieu donna Ă  l’homme cet ordre : « Tu peux manger de tous les arbres du jardin ; 17Mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour oĂč tu en mangeras, tu mourras certainement. »
Dieu interdit la connaissance du bien et du mal Ă  l’homme. Le bien, il l’a accordĂ© gratuitement Ă  ses crĂ©atures. Le mal, il ne veut pas que ses crĂ©atures le connaissent. Le mal est un fruit doux au palais, mais qui produit une soif ardente, si bien que plus on boit de ce mensonge et plus on en a soif. Ce mensonge amĂšne l’esclavage, et l’esclavage apporte la perte d’ĂȘtre. Car il n’y a pas d’ĂȘtre sans libertĂ©, et il n’y a pas de libertĂ© sans vĂ©ritĂ©. Il n’y a pas d’ĂȘtre sans vĂ©ritĂ©. La VĂ©ritĂ© est ce qui est, le mensonge est ce qui n’est pas. La VĂ©ritĂ© est l’Être, le mensonge est un non ĂȘtre.
Tentation
Gn 3, 1-5 : « 1Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que YaHWeH Dieu ait faits. Il dit à la femme :
Est-ce que Dieu aurait dit : « Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? 2La femme rĂ©pondit au serpent : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. 3Mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Le serpent dit Ă  la femme : « Non vous ne mourrez point ; 5mais Dieu sait que, le jour oĂč vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. »
Le serpent est rusĂ©. Il transforme la vĂ©ritĂ© au lieu de dire : « Dieu a dit de ne pas manger de l’arbre de la connaissance », il dit avec une forme de conditionnel interrogatif : « Dieu aurait dit : « Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? »
Le serpent est pernicieux. Il fait le « gentil ». Il amĂšne Ève Ă  se poser des questions en exagĂ©rant l’ordre de Dieu. Il n’attaque pas frontalement mais en finesse avec un conditionnel interrogatif.
Il ment en disant qu’ils ne mourront pas mais qu’ils seront comme Dieu.
Chute
Gn 3, 6 : « 6La femme vit que le fruit de l’arbre Ă©tait bon Ă  manger, agrĂ©able Ă  la vue et dĂ©sirable pour acquĂ©rir l’intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi Ă  son mari qui Ă©tait avec elle, et il en mangea. »
Ève prend le fruit de l’arbre de la connaissance et en fait prendre Ă  l’homme car le serpent a dit Ă  Ève qu’ils seront comme des dieux et qu’ils ne mourront pas contrairement Ă  ce qu’avait dit Dieu. Elle persuade son mari Ă  enfreindre la loi qu'ils avaient reçue. Ils perdent ainsi l’heureux Ă©tat dans lequel le TrĂšs-Haut les avait mis.
Adam et Ève ignorent la parole de Dieu, c’est le mauvais choix originel, appelĂ© pĂ©chĂ© originel. Si l’homme avait Ă©coutĂ© Dieu au sens « sh’ma » : « Ă©coute et obĂ©is », il ne serait pas mort. Mais en refusant de se laisser diriger par l’Esprit de Dieu, il perd l’Esprit, c’est le cas de le dire. Il perd en partie la Ruah, le souffle de vie de Dieu, et devient mortel.
Adam s’éprend de sa propre valeur et choisit de se prĂ©fĂ©rer Ă  Dieu. Adam a posĂ© un acte libre de sa propre volontĂ©. Adam passe de l’innocence Ă  la connaissance du bien et du mal. La connaissance par Adam du mal fait que celui-ci est en lui.
Adam se libĂšre de Dieu. Il veut vivre une autonomie absolue par rapport Ă  Dieu. Il veut ĂȘtre chez soi et non en Dieu. En se revendiquant comme sujets autonomes, nos premiers parents ont rompu la communion relationnelle avec Dieu. Nos premiers parents ont choisis d’ĂȘtre quelqu’un indĂ©pendamment de Dieu. Ils ne sont pas restĂ©s dans la relation avec Dieu mais ont revendiquĂ© une autonomie par rapport Ă  Dieu.
Le pĂ©chĂ© originel est une ingratitude. C’est la non reconnaissance du don gratuit de Dieu qui propose sa relation d’amour crĂ©atrice. C’est l’absence de rĂ©ciprocitĂ© dans l’intensitĂ© de la relation.
Dieu n’est pas responsable de sa crĂ©ation car il a voulu l’homme libre. Dieu n’a commis qu’un acte d’Amour. L’homme dĂ©cide et refuse de se tourner complĂštement vers Dieu. C’est l’unitĂ© rompue entre Dieu et l’homme.
Dieu maintient l’homme dans l’ĂȘtre malgrĂ© sa dĂ©sobĂ©issance par respect de sa libertĂ©. L’univers est crĂ©Ă© pour l’homme. Il lui appartiendra de choisir entre le bien et le mal, entre la vie avec Dieu ou la vie sans Dieu, entre la vie et la mort.
Le péché originel est la profondeur révélée de tous nos péchés. Le péché originel est une rupture avec Dieu, le monde, et les autres.
L’homme a refusĂ© la dĂ©pendance libĂ©ratrice qui le reliait Ă  Dieu son PĂšre et le promettait au partage intime de la vie divine. Il a revendiquĂ© une autonomie fausse, une autonomie non filiale. En voulant ĂȘtre autonome, l’homme s’est asservi.
La faute est consommée. La rupture avec Dieu est accomplie. Le drame de notre vie commence.
DĂ©sormais nous sommes tombĂ©s du jardin d’Eden dans notre monde de souffrance et de mort, orphelins de Dieu notre PĂšre
Mais la dĂ©sespĂ©rance de cet Ă©tat se transforme en folle espĂ©rance, car Dieu aime l’homme d’un amour incommensurable. Dieu va n’avoir de cesse de se faire trouver par l’homme. Dieu veut faire alliance avec l’homme.

1.1.2 Volonté de communication de Dieu

Incommunicabilité du nom et du visage de Dieu
Nous nommons chaque chose d’aprĂšs la connaissance que nous en avons. Les mots sont les signes des concepts, et les concepts sont les reprĂ©sentations des choses.
L’esprit humain voit la chose avec ses sens, l’analyse, la conceptualise, la caractĂ©rise selon l’essence (un homme, un arbre), la prĂ©cise selon l’essence spĂ©cifique (Jacques, tel chĂȘne), la nomme. Les mots se rĂ©fĂšrent aux choses Ă  signifier par l’intermĂ©diaire des sens et de l’esprit concepteur. Et il s’ensuit que nous pouvons nommer un ĂȘtre dans la mesure oĂč notre intellect peut le connaĂźtre.
Nous ne pouvons connaĂźtre Dieu avec nos sens car Dieu est un ĂȘtre spirituel du monde des prĂ©sences. Or, nous ne pouvons apprĂ©hender les choses avec nos sens et notre intelligence que dans le monde de la matĂ©rialitĂ©. Nous ne pouvons connaĂźtre que les manifestations de Dieu dans le monde de la matĂ©rialitĂ© ou la rĂ©vĂ©lation de Dieu directement Ă  notre ĂȘtre.
Nous ne pouvons connaĂźtre l’essence de Dieu et nous ne pouvons connaĂźtre celui-ci qu’à partir des effets de sa grĂące. Nous le connaissons de façon limitĂ©e comme principe de ce qui est, et par rĂ©vĂ©lation. Il est au-dessus de tout nom, en ce sens qu’il est au-dessus de ce que nous connaissons de lui et que nous exprimons par nos paroles.
Dieu n’a pas de nom. Dieu ne peut pas rĂ©vĂ©ler son nom. Il est au-delĂ  de tout nom et ne peut ĂȘtre contenu dans un nom. Dieu ne peut ĂȘtre rĂ©duit ou enfermĂ© dans un nom Ă©tant infini. Dieu est au-delĂ  de tout et ne peut ĂȘtre enfermĂ© dans une fonction, une vocation, une essence, un ĂȘtre. Dieu est infini, un nom ne peut rĂ©vĂ©ler son Être. Dieu dans ses infinitudes ne peut pas ĂȘtre enfermĂ© dans un nom. Car qui peut prendre autoritĂ© sur Dieu ? Qui peut enfermer Dieu dans un nom ? Qui est comparable Ă  Dieu ?
Nous ne pouvons nommer Dieu pour signifier l’essence divine telle qu’elle est. Nous pouvons nommer l’homme en signifiant l’essence de l’homme selon ce qu’elle est, et Jacques X pour signifier l’essence spĂ©cifique de Jacques telle qu’elle est.
Dieu ne peut rĂ©vĂ©ler son visage car Ă©tant Dieu, il ne peut ĂȘtre enfermĂ© dans un visage. Montrer son visage c’est montrer son ĂȘtre. Or Dieu est infini, un visage ne peut rĂ©vĂ©ler son Être.
Voir la face de Dieu nécessite une certaine correspondance entre...

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