Les morts commandent
Vicente Blasco Ibåñez
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Les morts commandent
Vicente Blasco Ibåñez
Ă propos de ce livre
L'auteur: Vicente Blasco Ibåñez est un Ă©crivain, journaliste et homme politique espagnol.Il est nĂ© le 29 janvier 1867 Ă Valence.Il est l'auteur d'une vaste production littĂ©raire. DĂ©fenseur des idĂ©aux rĂ©publicains et en mĂȘme temps anticlĂ©rical, il s'installe Ă Madrid puis s'exile Ă deux reprises, ce qui lui permit de connaitre le mouvement naturaliste français. En 1914, il publie un roman qui le rend cĂ©lĂšbre dans le monde entier: "Les Quatre cavaliers de l'Apocalypse". En 1921, avec l'avĂšnement de la dictature de Primo de Rivera, il se retire dans sa maison de Nice. C'est lĂ qu'il Ă©crit ses derniers romans, dont "Terres maudites" (1898). Parmi ses romans les plus connus aussi, il y a "ArĂšnes sanglantes", "Boue et Roseaux", "Parmi les orangers", "Les Argonautes" ou encore "La Reine Calafia". Plusieurs de ces romans ont Ă©tĂ© portĂ©s Ă l'Ă©cran.AnticlĂ©rical et rĂ©publicain, il mena une vie agitĂ©e et fut Ă l'origine d'un mouvement politique auquel il donna son nom, le blasquisme; il fonda Ă©galement le journal El Pueblo en 1894 pour diffuser ses idĂ©es.Ennemi acharnĂ© des monarchies et des dictatures, habituĂ© des prisons - avant d'ĂȘtre couvert, en tant que dĂ©putĂ© rĂ©publicain, par l'immunitĂ© parlementaire - protagoniste de duels nombreux, colonisateur, best-seller mondial tirĂ© Ă des millions d'exemplaires, journaliste provincial ou collaborateur de la grande presse amĂ©ricaine, Vicente Blasco Ibåñez exprime, dans toutes les formes de son activitĂ©, un tempĂ©rament, une vitalitĂ© dĂ©bordante, un besoin de communication irrĂ©sistible: « Je fais des romans, assure-t-il, parce que cela est chez moi un besoin. Si j'Ă©tais nĂ© dans un pays sauvage, sans livres, sans littĂ©rature, je suis certain que je marcherais pendant des jours pour raconter Ă une autre personne les histoires qu'il me serait arrivĂ© d'imaginer dans ma solitude et pour entendre les siennes en retour. »Cette Ă©nergie devait se traduire en une production abondante, multiple, moins soucieuse de s'imposer par sa qualitĂ© que de convaincre et de sĂ©duire dans l'instant, d'entraĂźner aussi vers l'action; mais son actualitĂ© mĂȘme la mettait en danger de vieillir rapidement, de se convertir en une « oeuvre d'Ă©poque », dont l'intĂ©rĂȘt n'est plus qu'historique, dĂšs lors qu'elle ne suscite plus de nouvelles interprĂ©tations, ou que sa valeur esthĂ©tique ne la protĂšge pas de l'oubli.Pourtant, les romans de Blasco Ibåñez, par d'autres voies que les essais, les articles, les romans de la gĂ©nĂ©ration de 1898, contribuaient Ă l'Ă©largissement de la conscience espagnole. La gĂ©nĂ©ration de 1898 portait son attention sur certains problĂšmes; Blasco portait son attention sur « les autres », et les autres, pour lui, c'Ă©taient les Espagnols de son temps, objets plutĂŽt que sujets en politique, une masse qui ne connaissait d'autre culture que la tradition, surtout orale, hĂ©ritĂ©e des gĂ©nĂ©rations antĂ©rieures. Il sentait en lui la vocation d'Ă©clairer ce peuple, et non exclusivement les cercles privilĂ©giĂ©s.Il est le pĂšre de l'homme politique et journaliste Sigfrido Blasco-Ibåñez. Il meurt Ă Menton le 28 janvier 1928.