La modélisation par équations structurelles avec Mplus
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La modélisation par équations structurelles avec Mplus

Pier-Olivier Caron

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  1. 286 pages
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La modélisation par équations structurelles avec Mplus

Pier-Olivier Caron

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À propos de ce livre

La modĂ©lisation par Ă©quations structurelles s'impose de plus en plus en sciences humaines, que ce soit en psychologie, en sociologie ou en sexologie. L'objectif du prĂ©sent ouvrage est d'offrir aux chercheurs et aux Ă©tudiants une introduction Ă  la syntaxe Mplus sous forme d'un guide pratique leur permettant de rĂ©aliser des analyses de base. Le logiciel Mplus se dĂ©marque par la diversitĂ© des analyses qu'il offre, sa polyvalence quant Ă  la gestion des donnĂ©es (continues, ordinales, binaires, non normales, etc.), son traitement des donnĂ©es manquantes et sa simplicitĂ© d'utilisation.La modĂ©lisation par Ă©quations structurelles avec Mplus expose en dĂ©tail plus de 15 analyses – dont l'analyse acheminatoire, la mĂ©diation simple, la modĂ©ration, l'analyse de trajectoire latente, l'analyse de classes latentes et l'analyse factorielle exploratoire et confirmatoire. Il traite aussi de la gestion des donnĂ©es manquantes, des donnĂ©es discrĂštes et ordinales, ainsi que de l'Ă©chantillonnage complexe. Chaque chapitre est structurĂ© de façon similaire: explication de l'analyse, rĂ©daction de la syntaxe, interprĂ©tation de la sortie.Cet ouvrage intĂ©ressera autant l'Ă©tudiant qui dĂ©couvre le logiciel que le chercheur dĂ©sirant une ressource accessible pour l'accompagner lors de ses analyses. Il est un incontournable pour tous les chercheurs francophones utilisant frĂ©quemment la modĂ©lisation par Ă©quations structurelles.

Foire aux questions

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Oui, vous pouvez accĂ©der Ă  La modĂ©lisation par Ă©quations structurelles avec Mplus par Pier-Olivier Caron en format PDF et/ou ePUB ainsi qu’à d’autres livres populaires dans Mathematics et Complex Analysis. Nous disposons de plus d’un million d’ouvrages Ă  dĂ©couvrir dans notre catalogue.

Informations

Année
2019
ISBN
9782760549746
PARTIE 1
LES RUDIMENTS

CHAPITRE 1

L’interface et les commandes Mplus

L’objectif de ce chapitre est de prĂ©senter le tĂ©lĂ©chargement de la version dĂ©mo de Mplus, l’interface Mplus et les commandes principales.
1.LE TÉLÉCHARGEMENT
Pour commencer la modĂ©lisation par Ă©quations structurelles, il faut d’abord tĂ©lĂ©charger Mplus sur le site Web des auteurs, soit <https://www.statmodel.com/demo.shtml>1. La huitiĂšme version de la dĂ©mo existe pour Windows 7 et plus rĂ©cent, Apple (Mac OS X 10.8, Mountain Lion et plus rĂ©cent) et Linux (64-bit). La version dĂ©mo est limitĂ©e Ă  deux variables indĂ©pendantes, six variables dĂ©pendantes, deux niveaux (pour l’analyse multiniveau) et deux variables latentes pour l’analyse de sĂ©ries temporelles (time series analysis). Ces caractĂ©ristiques ne sont pas trop limitatives pour une utilisation pĂ©dagogique ou la rĂ©alisation d’analyses de base. Se procurer la version payante peut cependant s’imposer lorsqu’on doit travailler avec un grand nombre de variables ou combler des besoins trĂšs particuliers d’analyses. Hormis les prĂ©cĂ©dentes limitations, il est possible de rĂ©aliser des rĂ©gressions linĂ©aires avec des consĂ©quents multivariĂ©s, des rĂ©gressions logistiques, ordonnĂ©es, des analyses de trajectoires, des analyses factorielles exploratoires et confirmatoires, des analyses de trajectoires latentes, des analyses de survie et des analyses multiniveaux, bref plus qu’il n’en est couvert dans le prĂ©sent ouvrage. Une fois tĂ©lĂ©chargĂ©, Mplus doit ĂȘtre installĂ© sur l’ordinateur; il sera possible par la suite de l’utiliser.
2.L’OUVERTURE
Pour ouvrir Mplus, cliquez sur l’icĂŽne ou le raccourci. Mplus ne s’ouvre pas automatiquement en cliquant sur une syntaxe (fichier .inp) ou une sortie (fichier .out), comme cela se fait avec un autre logiciel. Pour ce faire, il faut d’abord spĂ©cifier l’ouverture par dĂ©faut des fichiers d’extension .inp et .out avec Mplus.
Pour ouvrir une syntaxe, cliquez File → Open
, puis choisissez le fichier d’extension .inp que vous dĂ©sirez ouvrir ou faites File → New pour ouvrir une toute nouvelle syntaxe. Une fois la sĂ©lection faite, Mplus ouvre le document demandĂ© ou affiche une page blanche sur laquelle il est possible de rĂ©diger une syntaxe.
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3.LES COMMANDES
Les commandes principales sont Ă©numĂ©rĂ©es ci-aprĂšs. Il est impĂ©ratif de terminer la commande avec un «:» sans espace entre la commande et le deux-points. La commande devient bleue lorsqu’elle est correctement tapĂ©e et reste noire autrement. Mplus ne diffĂ©rencie pas les lettres minuscules ou majuscules. Les commandes les plus frĂ©quentes sont DATA:, VARIABLE:, ANALYSIS:, MODEL: et OUTPUT:. Une syntaxe Mplus peut rouler sans toutes ces commandes, mais DATA: et VARIABLE: sont primordiales.
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4.QUELQUES PARTICULARITÉS DE MPLUS
À l’exception des commandes principales (en bleu), les autres se terminent par un «;» Ă  la fin des arguments. Il est important de mettre les bonnes commandes aux bons endroits. Mplus ne tolĂšre que des lignes de 90 caractĂšres ou moins. Si une commande est trop longue, il faut la sĂ©parer en deux lignes et terminer la deuxiĂšme par «;» (c’est ainsi qu’une commande se termine dans le langage Mplus). Enfin, il est possible que certaines sous-commandes soient incompatibles entre elles, notamment pour l’échantillonnage complexe et pour l’utilisation de mĂ©thodes d’estimation particuliĂšres.
4.1.TITLE:
La commande TITLE: permet de donner un titre Ă  la syntaxe. Cela peut ĂȘtre utile lorsqu’on souhaite tester plusieurs modĂšles (comme les analyses de classes latentes) et qu’on veut suivre rapidement les modifications. Autrement, elle n’a pas d’autres utilitĂ©s.
4.2.DATA:
La commande DATA: permet d’indiquer Ă  Mplus oĂč se trouvent les donnĂ©es Ă  utiliser. Il faut alors utiliser la fonction File is pour fournir la trajectoire Ă  Mplus. Contrairement Ă  SPSS et Excel, Mplus ne permet pas de visualiser directement les donnĂ©es; celles-ci ne sont pas Ă  l’avant-plan. Notez que la fonction se termine par un «;».
Pour faciliter la gestion de la commande File is, il est recommandĂ© de mettre le fichier de donnĂ©es dans le mĂȘme dossier que la syntaxe (soit le dossier d’extension .inp). Dans ce cas, on peut utiliser plus simplement la commande suivante: File is donnees _ exemple.dat;, au lieu d’écrire l’emplacement exact du fichier (comme c’est le cas ci-dessous).
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4.3.VARIABLE:
La commande suivante, VARIABLE:, permet de nommer les variables, d’indiquer les variables Ă  utiliser, de prĂ©ciser la nature des Ă©chelles des variables, de tenir compte des donnĂ©es manquantes et, plus tard, de gĂ©rer l’échantillonnage complexe. Les principales sous-commandes sont names are, missing are et usevariables are. Lorsqu’on nomme les variables avec names are, il importe que toutes les variables dans le fichier de donnĂ©es soient Ă©numĂ©rĂ©es dans l’ordre (trĂšs important) en incluant celles qui ne seront pas utilisĂ©es dans l’analyse. Il convient aussi de nommer les variables de façon Ă  se souvenir facilement de chacune d’elles, et ce, avec un maximum de huit caractĂšres. Il n’est pas nĂ©cessaire que les noms de variables soient les mĂȘmes que ceux utilisĂ©s dans la banque de dĂ©part (par exemple SPSS). Notez que toutes les commandes se terminent par un «;». Le point d’exclamation «!» permet d’ajouter des remarques qui ne seront pas lues par Mplus; elles apparaĂźtront en vert.
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Par la suite, la fonction missing are indique quelle valeur représente une donnée manquante. Dans ce cas-ci, pour toutes les variables all, une donnée manquante est représentée par 999.
La troisiĂšme fonction, usevariables are, indique Ă  Mplus les variables Ă  utiliser dans le modĂšle Ă  tester. Presque toutes les variables qui seront utilisĂ©es doivent s’y retrouver (sans quoi il y aura un message d’erreur). En revanche, celles qui ne seront pas utilisĂ©es ne doivent pas s’y retrouver, car Mplus fournira des rĂ©sultats dĂ©cevants. Mplus considĂšre toutes les variables dans usevariables are comme faisant partie du modĂšle statistique et elles sont donc calculĂ©es dans les indices d’ajustement. Une variable nommĂ©e, mais non utilisĂ©e, sera traitĂ©e comme isolĂ©e (tous les liens avec les autres variables seront obligatoirement nuls) et cela appauvrit grandement les indices d’ajustement.
Enfin, dans l’exemple ci-dessus, la fonction categorical are est ajoutĂ©e pour dĂ©finir les variables dĂ©pendantes comme catĂ©gorielles. Elle peut ĂȘtre utilisĂ©e pour signaler une variable dichotomique (binaire, par exemple, soit 0 ou 1), mais ce n’est pas impĂ©ratif (dans certains cas, on voudra traiter la variable telle quelle). D’autres fonctions incluent count are (pour les donnĂ©es comptĂ©es), nominal are (pour des variables nominales) et censored are pour des donnĂ©es censurĂ©es.
On peut vouloir seulement utiliser un sous-groupe de donnĂ©es (par exemple en sĂ©lectionnant exclusivement des femmes ou encore des personnes ayant un QI de moins de 100) ou vouloir exclure des valeurs aberrantes. On recourt alors Ă  la fonction useobservations are, suivie d’une condition logique dĂ©signant les participants. Cette fonction peut ĂȘtre utile, par exemple, lorsqu’on souhaite tester un modĂšle uniquement auprĂšs des filles ou auprĂšs de personnes ayant participĂ© Ă  une intervention donnĂ©e. Il peut y avoir plusieurs conditions. Chaque c...

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