L'Impossible RĂ©forme
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L'Impossible RĂ©forme

Pourquoi notre systÚme de santé est-il toujours en crise ?

André Lemelin

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L'Impossible RĂ©forme

Pourquoi notre systÚme de santé est-il toujours en crise ?

André Lemelin

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À propos de ce livre

L'auteur de cet essai s'Ă©tait d'abord donnĂ© pour but de retracer les contributions du ministĂšre des Affaires sociales et de son successeur, le ministĂšre de la SantĂ© et des Services sociaux, au dĂ©veloppement de la recherche. En tirant sur cette ficelle, il a ferrĂ© un poisson beaucoup plus gros que prĂ©vu: c'est tout Ă  coup l'ensemble du systĂšme de soins de santĂ© et de services sociaux qui Ă©mergeait. Pour comprendre l'action du ministĂšre dans le domaine de la recherche, il a dĂ» revoir toute la sĂ©quence des faits antĂ©rieurs et postĂ©rieurs Ă  la rĂ©forme de 1971, jusqu'Ă  aujourd'hui, ou presque. Il s'est demandĂ© pourquoi on n'avait jamais adoptĂ© une politique de recherche alors que la nĂ©cessitĂ© en Ă©tait dĂ©jĂ  dĂ©montrĂ©e dans le rapport de la commission Castonguay-Nepveu de 1971 et rĂ©affirmĂ©e dans le rapport de la commission Rochon, dix-sept ans plus tard — et pourquoi, depuis, on n'en parle plus.Or, cette immense rĂ©forme de la santĂ©, l'une des grandes rĂ©alisations du QuĂ©bec moderne, n'avait Ă©tĂ© que partiellement appliquĂ©e. Alors que les propositions de la commission Castonguay-Nepveu formaient un tout, un ensemble cohĂ©rent dont les Ă©lĂ©ments devaient concourir Ă  un fonctionnement harmonieux, on avait choisi dans ce tout, et on avait laissĂ© tomber beaucoup de choses. DĂšs lors, le systĂšme mis en place semblait condamnĂ© Ă  se gripper. Mais l'aspect fondamental de la rĂ©forme dont on n'a pas suffisamment tenu compte, c'est sans conteste la lutte contre la pauvretĂ© et ses consĂ©quences par l'Ă©tablissement d'un vĂ©ritable revenu garanti. Comment ne pas voir dans l'histoire rĂ©cente du QuĂ©bec une parfaite illustration de cette affirmation?

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Informations

Année
2017
ISBN
9782764644744
Annexe 1
Les prérequis de la « société démocratique
de développement1 »
La sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique de dĂ©veloppement repose fondamentalement sur l’égalitĂ© des chances de tous les citoyens (et donc sur une distribution Ă©quitable des biens et services essentiels), ce qui implique l’égalitĂ© dans la participation Ă  la vie politique.
La croissance Ă©conomique
Le bien-ĂȘtre gĂ©nĂ©ral ne peut ĂȘtre maintenu sans croissance Ă©conomique, et en particulier sans une augmentation continuelle de la productivitĂ© du travail. Le travail avilissant doit finir par disparaĂźtre, grĂące au dĂ©veloppement de la recherche, au progrĂšs technologique et Ă  la rationalisation qu’il permet. L’organisation spatiale de la croissance Ă©conomique doit aussi rĂ©aliser un Ă©quilibre entre la concentration dans les grands centres et une diffusion territoriale plus large.
« La croissance Ă©conomique du QuĂ©bec ne sera possible que si un effort systĂ©matique de planification est entrepris », une planification globale, tenant compte de chacun des secteurs et de leurs interrelations. On doit s’attaquer « rĂ©solument Ă  la recherche des vocations propres au QuĂ©bec sur le marchĂ© international », ce qui implique de concentrer « des investissements considĂ©rables dans les infrastructures de recherche et d’éducation ».
La sécurité économique
Si les biens sont en gĂ©nĂ©ral produits par l’entreprise privĂ©e, « les services les plus fondamentaux tendent Ă  ĂȘtre produits par l’État et leur distribution tend Ă  devenir gratuite et universelle », leur coĂ»t Ă©tant remboursĂ© par l’impĂŽt, qui touche davantage les citoyens aux revenus les plus Ă©levĂ©s. Les biens que les individus se procurent Ă  l’aide de leur revenu personnel constituent ce qu’on appelle le « panier de base de la consommation ». Le contenu de celui-ci dĂ©termine le critĂšre de pauvretĂ©, en mĂȘme temps que le critĂšre de ce qui est nĂ©cessaire, et que « l’État se doit de garantir Ă  l’ensemble des citoyens », selon le principe de justice distributive. La notion de revenu garanti, familial ou individuel, « est une exigence fondamentale de la sociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement ». De trĂšs nombreuses Ă©tudes montrent en effet que « le plus souvent les Ă©checs scolaires, la maladie physique ou mentale, l’alcoolisme, les problĂšmes conjugaux sont reliĂ©s directement Ă  l’impossibilitĂ© de se procurer les biens contenus dans le panier minimum de consommation. AmĂ©liorer les services d’éducation, les services mĂ©dicaux, sociaux, culturels, sans d’abord toucher au revenu de base et Ă  sa relation avec le panier de consommation socialement dĂ©fini, c’est se rĂ©soudre Ă  Ă©tablir au point de dĂ©part des services peu efficaces et continuellement encombrĂ©s ».
« Le revenu garanti force thĂ©oriquement l’État non seulement Ă  planifier la production des services qui lui sont confiĂ©s mais aussi Ă  planifier seul ou avec les producteurs la production globale des biens et des services produits dans la sociĂ©tĂ©. » « Tant que cette rĂ©organisation des mĂ©canismes de dĂ©finition des besoins n’est pas mise en opĂ©ration, il est impossible de garantir Ă  tous les citoyens un revenu de base Ă©quivalant au panier de consommation socialement dĂ©fini. » Dans l’immĂ©diat, l’État peut s’en approcher, « en combinant les diverses mesures de sĂ©curitĂ© Ă©conomique et en Ă©tablissant un service unique de distribution des prestations », lui-mĂȘme « reliĂ© avec le service de main-d’Ɠuvre et le systĂšme d’éducation, afin de permettre un recyclage et la rĂ©insertion du plus grand nombre dans des emplois Ă  haute productivitĂ© et Ă  grande rentabilitĂ© Ă©conomique ».
« MĂȘme si l’établissement du revenu garanti semble impossible Ă  court terme, Ă  moyen terme il peut devenir possible de l’établir Ă  condition de commencer tout de suite Ă  Ă©tablir une certaine forme de contrĂŽle social sur la dĂ©finition des besoins compris dans le panier minimum », de mĂȘme qu’un contrĂŽle par les individus et les familles. « Sans le revenu garanti, la sociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement ne peut exister. »
Le travail et la main-d’Ɠuvre
Mais le revenu garanti peut-il ĂȘtre procurĂ© par le plein emploi ?
« Dans le contexte technologique actuel et futur, cette hypothĂšse du plein emploi apparaĂźt de plus comme utopique et irrĂ©alisable. » Ce qu’il faut viser plutĂŽt, « c’est une politique d’emploi optimum basĂ©e sur une productivitĂ© toujours croissante des secteurs primaire et secondaire et basĂ©e sur la crĂ©ation d’emplois nouveaux dans le tertiaire et surtout dans le quaternaire qui est le domaine de l’éducation, de la recherche et de la crĂ©ation culturelle ». Cette politique suppose un haut niveau de formation et une trĂšs grande possibilitĂ© de mobilitĂ©, soutenus par des services d’orientation, de placement et de recyclage « qui fassent le pont entre les politiques de formation et les politiques de croissance Ă©conomique » et soient coordonnĂ©s avec les services de sĂ©curitĂ© Ă©conomique, les services locaux de diagnostic et les diffĂ©rents services spĂ©cialisĂ©s dans le domaine de la santĂ©, de la participation, du logement et de l’éducation. Dans ces conditions, « le recyclage ne visera pas tant Ă  procurer un emploi Ă  un travailleur qui a perdu le sien, qu’à faire en sorte qu’un travailleur se prĂ©pare Ă  un emploi diffĂ©rent de celui qu’il a dĂ©jĂ  ».
La santé
La santĂ© physique et mentale est une condition fondamentale de l’épanouissement de l’individu. La nĂ©cessitĂ© d’assurer de façon universelle les soins hospitaliers et mĂ©dicaux Ă©tant acquise, les principaux problĂšmes qui se posent sont des problĂšmes d’organisation, qui seront traitĂ©s en dĂ©tail dans la suite du rapport de la Commission. Il est essentiel que tous les citoyens aient un accĂšs Ă©gal Ă  tous les services. Et il faudra s’occuper des Ă©tats d’urgence qui existent dans les milieux dĂ©favorisĂ©s urbains et dans les rĂ©gions pĂ©riphĂ©riques, et qui vont nĂ©cessiter des actions draconiennes.
Le logement et l’habitat
Le logement Ă©tant considĂ©rĂ© comme une responsabilitĂ© privĂ©e, « la notion de logements publics demeure associĂ©e Ă  la notion d’assistĂ© social, de dĂ©pendance sociale ». Par ailleurs, l’existence d’une « proportion relativement grande de logements ne rĂ©pondant pas aux normes minimales d’hygiĂšne et de confort » constitue « une situation inadmissible dans la sociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement », et « d’autant plus critique que mĂȘme si le revenu garanti Ă©tait immĂ©diatement accessible Ă  tous, il ne permettrait pas aux familles de se procurer, sur le marchĂ©, un logis convenable rĂ©pondant aux exigences de la vie familiale ». Étant donnĂ© les consĂ©quences d’un logement inappropriĂ© sur la santĂ© physique, le rendement scolaire, les problĂšmes familiaux, l’équilibre psychologique, etc., « un logement dĂ©cent et adĂ©quat nous apparaĂźt comme un droit fondamental », que l’État doit veiller Ă  faire respecter. « De mĂȘme que l’universalisation de la santĂ©, de l’éducation, de la sĂ©curitĂ© Ă©conomique a impliquĂ© que l’État retire au moins en partie ces secteurs Ă  l’entreprise privĂ©e, la reconnaissance de l’habitation comme droit universel va impliquer que l’État intervienne directement dans le processus des biens et des services d’habitation. »
Quel que soit le mode d’intervention choisi par l’État, il est urgent qu’un « stock assez grand de logements adĂ©quats et Ă  prix modique soit Ă©tabli ». Mais il faudra Ă©galement se prĂ©occuper de l’habitat, qui doit « rĂ©pondre Ă  certaines normes minima. Nous sommes lĂ  en face d’une ambiguĂŻtĂ© trĂšs profonde de la sociĂ©tĂ© actuelle. D’un cĂŽtĂ© l’amĂ©nagement du territoire [
] est dĂ©jĂ  dĂ©fini comme une responsabilitĂ© » de l’État, mais de l’autre, « la rĂ©alisation de cet amĂ©nagement [
] est laissĂ©e entiĂšrement Ă  l’entreprise privĂ©e », si bien qu’il est « pratiquement impossible de rĂ©aliser les amĂ©nagements qui ont Ă©tĂ© planifiĂ©s. [
] Un milieu sain, non polluĂ©, pourvu de services adĂ©quats et formant une communautĂ© humaine de base, voilĂ  autant de caractĂ©ristiques Ă©lĂ©mentaires de l’habitat. L’obtention d’un tel milieu ne sera possible que si l’amĂ©nagement urbain devient une activitĂ© vĂ©ritablement contrĂŽlĂ©e par la sociĂ©tĂ© ».
La participation Ă  la vie politique
« La sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique de dĂ©veloppement suppose que tous les citoyens puissent influencer les dĂ©cisions qui affectent directement leur vie. » Que cette participation aux dĂ©cisions intervienne au moment de la dĂ©termination des objectifs et des prioritĂ©s, ou au moment du choix des moyens et de la mise en application des dĂ©cisions, cela impliquera la crĂ©ation de structures ou « l’amplification » des structures existantes.
Il y a deux prĂ©requis essentiels Ă  cette participation. Le premier est « un systĂšme d’information adĂ©quat qui permette aux citoyens de vraiment dĂ©battre leurs problĂšmes en toute connaissance de cause ».
La dĂ©tention monopolistique de l’information Ă©tant la source du pouvoir dans les sociĂ©tĂ©s technocratiques, « la premiĂšre mesure qu’il faut prendre si l’on veut que le pouvoir soit le plus rĂ©pandu possible, c’est d’abolir la rĂšgle de confidentialitĂ© qui est trop souvent appliquĂ©e aux dĂ©cisions d’ordre public » et n’est pas compatible « avec une dĂ©mocratie vĂ©ritable ». Il faut aussi « fournir Ă  tous les citoyens (aux Ă©lĂšves du secondaire aussi bien qu’aux adultes) les connaissances de base nĂ©cessaires pour comprendre et expliquer la vie Ă©conomique, politique et sociale de leur sociĂ©tĂ© », « utiliser au maximum les possibilitĂ©s de l’informatique et des moyens de communication de masse » et avoir recours aux experts « qui prĂ©parent l’information aussi bien que les dĂ©cisions ». « C’est Ă  ce genre d’information organisĂ©e que doit tendre une politique d’information compatible avec une vĂ©ritable dĂ©mocratie. »
Le second prĂ©requis est la possibilitĂ© pour les citoyens de s’organiser en fonction de leurs intĂ©rĂȘts. Si la dĂ©mocratie directe est impossible dans une sociĂ©tĂ© « complexe et nombreuse » comme la nĂŽtre, « la dĂ©mocratie par dĂ©lĂ©gation qui ne serait pas accompagnĂ©e d’un contrĂŽle constant par les citoyens devient rapidement une supercherie oĂč la dĂ©mocratie consiste Ă  donner carte blanche Ă  un groupe de reprĂ©sentants ». Seuls ceux qui possĂ©daient dĂ©jĂ  un pouvoir Ă©conomique ou social Ă©levĂ© ont rĂ©ussi Ă  se donner une structure organisationnelle valable pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts et faire pression sur les hommes politiques, si bien que « le citoyen moyen [
] se trouve complĂštement dĂ©pourvu Ă  la fois contre ces groupes organisĂ©s et contre l’État qui lui apparaĂźt comme extĂ©rieur ». « Une dĂ©mocratie vĂ©ritable ne pourra exister que le jour oĂč [
] tous les groupes y compris les plus dĂ©favorisĂ©s pourront s’organiser », avec l’aide de la « sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique de bien-ĂȘtre », ce qui permettra Ă  la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts et Ă  l’expression des valeurs de s’exercer « de façon ouverte et publique ». Pour leur part, les groupes devront apprendre Ă  dĂ©battre publiquement de leurs problĂšmes et de ceux de la sociĂ©tĂ©, et seront aidĂ©s en cela par des animateurs sociaux. « Cette fonction d’animation sociale nous semble un prĂ©requis de la sociĂ©tĂ© dĂ©mocratique de dĂ©veloppement. » Elle pourrait ĂȘtre subventionnĂ©e par l’État et rattachĂ©e soit Ă  un Office de planification, soit aux universitĂ©s.
La vie culturelle
La vie culturelle devient un mode privilĂ©giĂ© d’épanouissement du citoyen dans la sociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement. Elle n’est pas restreinte Ă  la culture traditionnelle, « qui Ă©tait l’apanage plus ou moins exclusif des classes supĂ©rieures ». Dans la sociĂ©tĂ© de dĂ©veloppement, cette culture traditionnelle pourra ĂȘtre diffusĂ©e « de façon beaucoup plus considĂ©rable », mais on peut prĂ©voir « l’apparition d’une nouvelle culture Ă  laquelle pourront participer tous les individus ». Ainsi, l’accent sera « moins placĂ© sur le chef-d’Ɠuvre et sa consommation que sur l’Ɠuvre et sa production comme mode d’expression ». L’enseignement des arts devra toucher non seulement les jeunes, mais aussi les adultes. Pour la pratique des arts, la population devra disposer de centres et d’équipements appropr...

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