Enfants de survivants
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Enfants de survivants

La transmission du traumatisme chez les enfants des juifs

Nathalie Zajde

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  1. 224 pages
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Enfants de survivants

La transmission du traumatisme chez les enfants des juifs

Nathalie Zajde

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À propos de ce livre

« Je fais de terribles cauchemars et j'aimerais savoir si d'autres enfants de survivants en font comme les miens. Je me dis que c'est fou de n'avoir jamais vĂ©cu la guerre et de faire des rĂȘves aussi prĂ©cis. » Pourquoi, dans les familles juives, les enfants des rescapĂ©s de l'extermination nazie font-ils les mĂȘmes rĂȘves que leurs parents alors que ceux-ci ont gardĂ© le silence sur le traumatisme qu'ils ont vĂ©cu? ÉtayĂ© par des rĂ©cits poignants, ce livre dĂ©crit prĂ©cisĂ©ment ce qu'on appelle le « syndrome du survivant », qui se mani-feste par des cauchemars, un sentiment de terreur intense et d'abandon, une irritabilitĂ© particuliĂšre et incurable, des souvenirs rĂ©currents, des peurs et des soucis injustifiĂ©s
 Il montre qu'il est possible aux enfants de survivants de reprendre, grĂące aux mĂ©thodes de l'ethnopsychiatrie, leur place parmi les vivants. Nathalie Zajde est maĂźtre de confĂ©rences en psychologie clinique Ă  l'universitĂ© Paris-VIII-Saint-Denis. Elle a publiĂ© GuĂ©rir de la Shoah.

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Informations

Éditeur
Odile Jacob
Année
2005
ISBN
9782738183064
Notes
1- Hilberg, 1985.
2- BĂ©darida, 1992.
3- Rav Schwarz et rav Goldstein, 1992. Cet aspect fondamental de la pensée juive est développé dans le chapitre « Paroles religieuses ».
4- Voir l’ouvrage de rĂ©fĂ©rence d’Anne Grynberg, Les Camps de la honte, La DĂ©couverte, Paris, 1991.
5- En yiddish, grand-pÚre se dit « zaïdé ».
6- Le Fonds social juif unifiĂ©, une des principales organisations d’action socio-culturelle juives.
7- Le Mohel est un circonciseur agréé par la communauté.
8- En cela, l’ĂȘtre humain est semblable Ă  la substance chimique dont parle Primo Levi : « [
] ĂȘtre dissous, c’est l’obligation de toutes les substances qui sont destinĂ©es Ă  (j’étais sur le point de dire : dĂ©sirent) se transformer. » Le SystĂšme pĂ©riodique, p. 272.
9- Vidal-Naquet, 1981, p. 9.
10- Devereux, 1972.
11- Moro, Nathan, 1989 (souligné par moi).
12- Marienstras, 1975.
13- Hilberg, 1985.
14- Poliakov, 1951.
15- Bettelheim, 1960.
16- Buber, 1963.
17- Buber, op. cit.
18- Yerushalmi, 1984.
19- Goldberg, 1989.
20- T. Nathan m’a fait remarquer que les Juifs sont le seul peuple dont la destinĂ©e est de parvenir Ă  une terre sur laquelle il n’est pas nĂ©.
21- Pour le rÎle psychologique, le caractÚre de soutien antidépresseur des mouvements politiques, cf. B. Chouvier, 1987.
22- Poliakov, 1968, p. 26.
23- Poliakov, op. cit., p. 17.
24- Poliakov, 1955, p. 9.
25- Sur la vie traditionnelle des Juifs en Pologne, sur l’organisation sociale et culturelle du shtetl, voir R. Ertel, 1982 ; et bien sĂ»r toute la littĂ©rature yiddish : Anski, Asch, Sholem-AleĂŻhem, Singer (pour ne citer que les plus cĂ©lĂšbres).
26- Le yiddish est nĂ© vers l’an mille, dans les vallĂ©es du Rhin et de la Moselle. C’est du moyen-haut allemand, dans lequel se sont glissĂ©s des mots d’hĂ©breu et d’aramĂ©en, de vieux français, de vieil italien, et plus tard de langues slaves.
27- Mouvement religieux particulier nĂ© au XVIIIe siĂšcle en Europe orientale Ă  la suite du Besht oĂč la notion de Hassid (le pieux) dĂ©signe un homme faisant partie d’une communautĂ© qui reconnaĂźt l’autoritĂ© d’un rebbe (rabbin), d’un tsadik (juste).
28- Le fait d’ĂȘtre juif, le fait de vivre dans la misĂšre du shtetl et de souffrir de l’antisĂ©mitisme font dire Ă  LĂ©opold Trepper : « Je suis devenu communiste parce que je suis juif », in Trepper, 1975, p. 74.
29- Comme le signifie un dicton populaire : « Heureux comme Dieu en France. »
30- Ils peuvent mĂȘme devenir antisĂ©mites. Poliakov, 1989, p. 88.
31- Poliakov, 1951, p. 1.
32- Les Juifs impliquĂ©s dans les mouvements de rĂ©sistance, dans les groupes d’action de partis politiques sont, Ă  mon sens, Ă©galement des survivants. À partir de l’exposĂ© de Devereux (1961) sur les rĂ©sistants hongrois, j’ai l’intuition que l’on doit pouvoir dĂ©montrer chez les rĂ©sistants juifs l’existence de diffĂ©rents niveaux de motivations qui finissent par se regrouper au niveau de la motivation liĂ©e Ă  l’appartenance juive : le niveau de motivation sociale (lutte contre le fascisme) et le niveau de motivation intime (dont la source serait les conflits intrapsychiques du sujet), ces deux niveaux trouvant leur sens en fonction d’un niveau supĂ©rieur : celui de l’appartenance au peuple juif et au danger de mort qu’il encourt. Rappelons que pratiquement seuls les rĂ©sistants osaient reconnaĂźtre la nature fĂ©rocement antisĂ©mite du rĂ©gime nazi, qu’ils Ă©taient presque les seuls Ă  accepter les informations sur l’horreur des camps lorsqu’elles leur parvenaient.
33- Depuis peu a Ă©tĂ© fondĂ©e une association mondiale ainsi que des associations nationales d’« enfants cachĂ©s ».
34- PrĂ©cisons qu’environ 30 000 Juifs sont restĂ©s vivre Ă  Paris (Hilberg, p. 567). D’autre part, certaines personnes ont pu trouver des modalitĂ©s ingĂ©nieuses de survie (un travail, des faux papiers, etc.) qui leur ont Ă©vitĂ© les sentiments de terreur.
35- Hilberg, op. cit., pp. 565 et 566.
36- « Vers 1941, le gouvernement de Vichy avait mis en place tout un rĂ©seau de camps dans le sud de la France : Gurs, Rivesaltes, NoĂ©, RĂ©cĂ©bĂ©don, Le Vernet et Les Milles. Outre, les Juifs de Bade et de Sarre-Palatinat, les camps recevaient les Juifs arrivĂ©s rĂ©cemment du Reich, de l’Autriche, du Protektorat et de Pologne, ainsi qu’un assortiment de Juifs “apatrides” de toutes sortes. Le nombre total des internĂ©s s’élevait Ă  20 000. » Sur les conditions de vie au camp de Gurs, Hilberg cite le rabbin Kaplan : « Les Juifs vivaient dans les baraques surpeuplĂ©es, dormant Ă  mĂȘme le sol, dĂ©vorĂ©s par la vermine, souffrant de la faim et du froid dans une rĂ©gion humide et marĂ©cageuse. Pendant le seul hiver de 1941-1942, on dĂ©nombra 800 dĂ©cĂšs. » Hilberg, op. cit., p. 540.
37- BĂ©darida, 1992, p. 16.
38- Comme l’atteste le document retrouvĂ© par L. Poliakov et prĂ©sentĂ© en collaboration avec L. Steinberg et H. Bulawko en juillet 1992 dans la brochure Ă©ditĂ©e par le CRIF : Un document essentiel qui situe « La solution finale de la question juive ».
39- L’expression est de Hilberg...

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